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Meta menace de fermer Facebook et Instagram en Europe

Le géant des réseaux sociaux a réitéré la possibilité d’arrêter ses services les plus importants sur le Vieux-Continent, s’il ne peut pas transférer les données de ses utilisateurs vers ses serveurs aux États-Unis.

Le groupe Meta tente de mettre la pression sur l’Europe. Dans son rapport annuel à la SEC (US Securities and Exchange Commission), autorité des marchés financiers américains, la maison mère de Facebook a prévenu une nouvelle fois qu’elle pourrait «probablement» ne plus proposer ses «plus importants produits et services», tels que Facebook et Instagram, en Europe, si un nouveau cadre pour réguler le transfert des données des utilisateurs de ses services vers ses serveurs aux États-Unis n’était pas adopté ou si l’entreprise n’était plus autorisée à utiliser les accords actuels «ou des alternatives», rapporte le média City A.M.

«Le partage de données entre pays ou régions du monde est crucial pour offrir nos services et de la publicité ciblée», insiste l’entreprise. Elle souhaite traiter les données personnelles des utilisateurs sur le sol américain, en dehors du cadre de protection prévu par l’UE avec le RGPD, plus stricte.

Le groupe utilisait auparavant le cadre de transfert transatlantique appelé Privacy Shield, mais ce traité a été annulé par la Cour de justice de l’Union européenne en 2020, en raison de violations de la protection des données. L’UE, qui estime que les données des personnes sont moins protégées outre-Atlantique, et les États-Unis travaillent depuis sur une nouvelle version du traité. Facebook, dont les revenus et les utilisateurs sont en recul, fait actuellement l’objet d’une enquête de la part du régulateur irlandais chargé de la protection des données.

Text by 20minutes.ch (man)

Rafael Nadal bat Daniil Medvedev en finale de l’Open d’Australie

L’Espagnol remporte un 21e tournoi du Grand Chelem, soit un de plus que Roger Federer et Novak Djokovic.

TENNIS – Cette fois-ci, est-il devenu le fameux “GOAT”, le plus grand joueur de tennis de tous les temps? Il va en tout cas être de plus en plus difficile de nier à Rafael Nadal ce titre symbolique. Car ce dimanche 30 janvier, l’Espagnol a écrit une nouvelle page de sa légende et de celle du sport. 

Mené deux sets zéro, l’actuel numéro 6 mondial a finalement renversé Daniil Medvedev pour s’imposer en cinq manches et plus de cinq heures (2-6, 6-7, 6-4, 6-4, 7-5) en finale de l’Open d’Australie.

Ce deuxième titre à Melbourne (il a remporté le premier en 2009) n’est pas qu’une victoire de plus pour Rafa. Il s’agit surtout, à 35 ans, de son 21e titre du Grand Chelem. Un total tout sauf anodin puisque c’est un de plus que Roger Federer et Novak Djokovic qui lui disputent le fameux surnom de GOAT. Les deux ont d’ailleurs réagi à la victoire de leur rival. Le Suisse a loué sur Instagram “l’incroyable éthique de travail, l’engagement et la combativité” de son “ami” tandis que le Serbe a salué sur Twitter “l’impressionnante combativité” de son rival.

Impossible n’est pas Nadal

Arrivé en Australie après plusieurs mois d’absence pour cause de blessure, Rafael Nadal avait aussi contracté le Covid juste avant son départ pour Melbourne. De quoi le décharger de la pression qui avait tétanisé Djokovic en final de l’US Open en septembre dernier quand il avait l’occasion de réaliser le Grand Chelem. 

Après deux premiers tours faciles, le natif de Majorque était progressivement monté en puissance dans le tournoi. Mais on se demandait toujours comment il réagirait lors de longues rencontres en cinq sets. Il avait donné un premier élément de réponse en quarts de finale, prenant le meilleur sur Denis Shapovalov. Pourtant dans cette finale, quand il fut mené 2 sets 0 et avait trois balles de break à sauver dans la 3e manche, on ne l’imaginait pas renverser la situation. 

Mais impossible ne fait définitivement pas partie de son vocabulaire. Et dans une fin de partie irrespirable, Rafael Nadal a conclu sur sa première balle de match pour devenir le plus grand (au moins en Grand Chelem).

Text by Alexandre Boudet huffingtonpost.fr