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EMEUTES APRÈS LA MORT DE NAHEL: L’IMAGE CATASTROPHIQUE DE LA FRANCE DANS LES MÉDIAS ÉTRANGERS

La presse étrangère juge la France avec un oeil très sévère, après une semaine de tensions très fortes.

Cela fait maintenant une semaine que la France est à la une des médias étrangers. Et l’image que renvoie notre pays est catastrophique. La France, vue à travers le miroir de la presse étrangère, est un pays où rien ne va plus. « Le modèle français est cassé », dit le Sunday Telegraph britannique, qui affirme qu’en France la discrimination, le racisme et l’antisémitisme sont bien plus répandus qu’au Royaume-Uni.

« La France a basculé dans le chaos » estime un autre journal anglais, « La France a mal », pour Die Zeit en Allemagne. Les médias russes, proches du Kremlin, parlent de « décadence et de désordre ». La presse algérienne dénonce le racisme français et ce pays qui s’entête à ne pas admettre son passé colonial violent. Quant aux images des émeutes, elles ont fait le tour du monde. Elles étaient à la une jusqu’en Chine.

Les commentateurs étrangers dénoncent l’échec de notre modèle d’intégration. Tous ces articles sont compilés depuis une semaine par “Courrier international”. Le New York Times voit dans la crise un problème spécifique français, une crise d’identité et d’intégration en France qui s’illustre par les émeutes mais aussi par l’interdiction du port du hijab pour les footballeuses. La presse anglaise est sur le même registre.

The Observer explique que la devise française « Liberté-Egalité-Fraternité » apparaît comme un leurre, voire un mensonge aux yeux des habitants des banlieues. Parce que la France refuse d’évoquer les questions raciales. La France ne reconnaît pas les différences ethniques puisqu’il est même interdit d’établir des statistiques sur la question. Les Français ne peuvent résoudre leur problème de discrimination puisqu’ils en ignorent l’ampleur.

Le Times de Londres dit à peu près la même chose, en estimant que le modèle anglais se révèle aujourd’hui supérieur au modèle français. Le modèle anglais que l’on peut résumer à un “laisser faire”, c’est-à -dire encourager l’expression de la diversité.

LA QUESTION DE LA POLICE AU COEUR DU DÉBAT INTERNATIONAL

La question de la gestion policière est évoquée et pas pour souligner que quelque 800 policiers ont été blessés depuis une semaine, mais plutôt pour dénoncer la scène à l’origine des émeutes, le tir du policier de Nanterre.

« Quand la police française va-t-elle enfin changer? », se demande le Süddeutsche Zeitung allemand, qui estime qu’en France les forces de sécurité protègent d’abord l’état et non les citoyens.

Et le journal estime que ce qu’il s’est passé à Nanterre n’est pas exceptionnel. L’année dernière, 13 personnes ont perdu la vie lors de contrôles routiers. “C’est une honte pour l’Hexagone”, conclut le journal allemand.

Il y a un problème général de violences policières en France, estime aussi Die Zeit, qui juge que l’affaire de Nanterre est une bavure qui pourrait être l’affaire George Floyd française.

Aux Etats-Unis, un présentateur vedette de CNN s’est dit stupéfait qu’un syndicat de policiers ait parlé des émeutiers comme des « nuisibles » ou des hordes de sauvages. « Ce serait impossible d’employer ces mots chez nous », a-t-il dit.

LA FRANCE EST-ELLE CAPABLE D’ORGANISER LES JO?

Le New York Times parle de deux France, avec d’un côté une France partisane de l’ordre et de l’autre un camp qui voit du racisme et de la maltraitance des minorités. Deux camps qui semblent irréconciliables.

 
 

Tout cela renvoie une image très dégradée de la France. Une image sans doute sévère voire caricaturale, mais les journaux européens s’interrogent sur une question: la France sera-t-elle capable d’organiser sereinement les Jeux olympiques dans un an? C’est un sujet d’inquiétude…

Text by Nicolas Poincaré (édité par J.A.) RMC BFMTV

Le Parlement français adopte la loi d’application du « pass sanitaire »

Au lendemain d’une nouvelle journée de mobilisation de ses opposants, le pass sanitaire anti-Covid a été adopté définitivement dimanche soir en France. Députés et sénateurs sont parvenus à un accord de principe sur ce texte controversé.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

Limitation dans le temps

Car peu avant, c’était le Sénat, dominé par la droite, qui avait approuvé par 195 voix pour, 129 contre et 17 abstentions le même texte prévoyant le pass étendu et aussi l’obligation vaccinale pour les soignants. En commission mixte, 14 députés et sénateurs avaient trouvé un accord (lire aussi encadré) en début de soirée, au bout de près de quatre heures de réunion.

Ainsi au-delà du 15 novembre, le dispositif de pass ne pourra se poursuivre qu’avec un nouveau vote du Parlement. Les contrôles relèveront de la police administrative et non du pénal dans un premier temps.

Pas de licenciements pour les soignants

En outre, comme le souhaitaient les sénateurs, c’est l’assurance maladie qui contrôlera en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés par le Covid-19, avant une intervention des forces de l’ordre en cas de besoin. « On ne pouvait pas traiter les Français comme des délinquants », selon le sénateur Hervé Marseille (Union centriste).

Enfin, il n’y aura pas de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale du fait de leur profession mais une suspension du salaire. Ce point avait été âprement discuté.

Pass étendu début août

Procédure rare, un amendement gouvernemental de dernière minute autorisant de manière très encadrée les préfets à imposer le pass dans des grands centres commerciaux a été adopté en dernière minute. L’obligation de le présenter avait pourtant été biffée par le Sénat, une suppression approuvée ensuite par la Commission mixte paritaire.

Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face à une flambée inédite en France des contaminations liée à la propagation du variant Delta du Covid-19, très contagieux. Le projet de loi doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel saisi par le Premier ministre Jean Castex et la gauche.

Texte by Le monde agences/jop/vajo/vic

COMMENTAIRE. Euro 2021 : France, Portugal, Allemagne… le groupe de la mort a tué les cadors

La France, l’Allemagne et le Portugal, tous sortis du « groupe de la mort » de l’Euro 2021, ont été éliminés dès les huitièmes de finale, respectivement par la Suisse, l’Angleterre et le Portugal.

En novembre 2019, à Bucarest en Roumanie, le tirage au sort de l’Euro 2020 (finalement joué en 2021) n’avait pas épargné la France, l’Allemagne et le Portugal. Le hasard plaçait les trois derniers vainqueurs des grandes compétitions internationales (Coupe du monde 2014 pour l’Allemagne, Euro 2016 pour le Portugal, Coupe du monde 2018 pour la France) dans le même groupe, ce qui n’était jamais arrivé.

Le groupe F, désigné « groupe de la mort », c’était la promesse, pour les téléspectateurs, de voir de belles affiches dès le début de la compétition, mais un casse-tête pour les sélectionneurs. Il fallait être prêt dès le départ, trop tôt peut-être pour aller au bout. Car les cadors sont programmés pour monter en puissance durant la compétition, pour arriver dans un état de forme optimal à partir des quarts de finale.

Organismes éprouvés

S’il n’a tué personne, puisque les trois équipes se sont qualifiées pour les 8es de finale, l’influx nerveux et physique demandé dès l’entame de la compétition aura été fatal dès la phase à élimination directe. Comme si le groupe n’était déjà pas assez relevé, le deuxième et le troisième ont croisé la route de l’Angleterre, chez elle à Wembley, et de la Belgique, numéro 1 au classement Fifa. Quand d’autres huitièmes offraient des oppositions moins « huppées », entre le Danemark et le Pays de Galles ou entre la Suède et l’Ukraine.

Seule la France, en théorie, semblait épargnée, même si elle a probablement hérité du pire meilleur troisième en croisant la route de la Suisse, une sélection toujours très difficile à jouer et 13e au classement internationale.

Paradoxalement, c’est le Portugal, troisième du groupe, qui a finalement été le plus proche de se qualifier. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu de nombreuses occasions, la possession, mais ont parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, de chance aussi, de fraîcheur physique sûrement. Pas étonnant. Les organismes ont été mis à rude épreuve. Les Portugais, comme les Français, ont joué deux de leurs trois rencontres à Budapest, le seul stade de l’Euro sans restrictions de spectateurs, sous une chaleur étouffante. Ce n’est pas la même chose de jouer sous 35 degrés en Hongrie, que par 15 degrés à Londres ou à Amsterdam.

Hormis leur confrontation, elles ont également joué leur rencontre à l’extérieur, à Munich contre l’Allemagne, à Budapest contre la Hongrie. Et comme si tout cela ne suffisait pas encore, les trois équipes ont compté deux à trois jours en moins de récupérations.

Problème d’équité

Ce constat posé, il était donc difficilement envisageable pour les trois équipes d’aller loin dans la compétition, même si les Français semblaient avoir fait le plus dur contre la Suisse en menant 3-1 à dix minutes de la fin. Le manque de fraîcheur physique était flagrant dimanche pour le Portugal, lundi pour la France, mardi pour l’Allemagne. Évidemment, cela n’enlève en rien la prestation des Belges, des Suisses et des Anglais. Mais eux n’ont pas eu à jouer des finales dès la phase de poule. L’Euro dans onze pays a ses bons côtés, mais également ses mauvais, notamment sur le plan de l’équité.

Didier Deschamps doit-il rester sélectionneur des Bleus ?
 

L’histoire avait commencé pour les Bleus à Bucarest un soir de novembre 2019 par un coup du sort. Elle s’est terminée un soir de Juin 2021 à Bucarest par la loterie des tirs au but. La boucle est bouclée.

Texte by    Ouest-France     Pierre GUYON.

En France, le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos dès «la semaine prochaine»

Le premier ministre français Jean Castex a indiqué jeudi que la mesure devait entrer en vigueur dès le 1er août

Le décret rendant obligatoire en France le port du masques dans les lieux clos recevant du public entrera «en vigueur la semaine prochaine», a annoncé le Premier français Jean Castex au Sénat.

 

«Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions le 1er août», a rappelé le Premier ministre. «J’ai compris que cette échéance apparaissait tardive (…) le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine», a-t-il indiqué lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs.

«Une mesure de prévention et de protection efficace»

«Le port du masque constitue avec le respect des gestes barrière une mesure de prévention et de protection efficace», a-t-il souligné.

L’annonce le 14 juillet par Emmanuel Macron de l’obligation de porter un masque dans les «lieux publics clos» à partir du 1er août avait réjoui ceux qui plaidaient pour cette mesure, mais ils réclamaient son application sans délai et y compris sur les lieux de travail.

Jean Castex a précisé que «dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées».

By APF LE TEMPS

Des masques commandés par la France rachetés « sur le tarmac » par les Américains

Une partie des commandes, passée en France, de plusieurs millions de masques, en provenance de Chine, va finalement prendre la direction des Etats-Unis…

Des masques commandés en Chine par la France sont rachetés par les Américains sur le tarmac des aéroports chinois d’où doivent partir les avions de livraison, qui se dirigent ensuite vers les Etats-Unis au lieu de la France, a regretté mercredi le président de la région Grand Est, Jean Rottner.

« C’est compliqué, on se bat 24 heures sur 24 » pour que les masques soient livrés, a déclaré à ce sujet Jean Rottner au micro de RTL. « Moi, j’ai une petite cellule au niveau de la région qui travaille d’arrache-pied pour, avec les commanditaires, pouvoir gagner ces marchés. Et effectivement, sur le tarmac, les Américains sortent le cash et payent trois ou quatre fois les commandes que nous avons faites, donc il faut vraiment se battre. Et moi, j’ai été très heureux de voir arriver cet avion chez nous hier soir », a-t-il ajouté.

Le président de la région Paca Renaud Muselier a également entendu parler d’une telle pratique de la part d’acheteurs américains : lors d’une réunion entre les présidents de régions, « un président de région nous a expliqué que sa commande de masques lui avait été piquée sur l’aéroport même, par les Américains, qui ont payé trois fois le prix, en liquide. Mais je ne vous donnerai ni le nom de la région ni le nombre de masques commandés », a rapporté Renaud Muselier.

C’est un parcours du combattant incroyable 

Pour récupérer une commande de quatre millions de masques, prête depuis samedi, la Région Paca a ainsi « finalement décidé de passer par le biais de Ceva, la filiale logistique de la CMA-CGM », une compagnie maritime d’affrètement française basés à Marseille, a précisé M. Muselier. « Au moins, je suis sûr que personne ne va me les acheter sur le tarmac. Normalement, ils sont sur la route vers l’aéroport. Mais je reste d’une prudence de Sioux, c’est un parcours du combattant incroyable » d’un point de vue logistique, a-t-il constaté.

Deux millions de masques chirurgicaux commandés par la région Grand Est à la Chine ont été livrés dans la nuit de mardi à mercredi à l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Jean Rottner, lui-même médecin urgentiste, a commandé au total cinq millions de masques, financés par le budget de la région. Le Grand Est a été la première région à recevoir sa propre commande de masques passée en complément des commandes nationales.

Emmanuel Macron, critiqué pour le manque de masques auquel doit faire face la France, a notamment promis mardi « l’indépendance pleine et entière » d’ici à la fin de l’année pour la production de masques, lors d’une visite dans une usine de fabrication en Anjou.

Les Etats-Unis, qui ont tardé à prendre des mesures pour enrayer la propagation du coronavirus sur leur territoire, sont également à la recherche de masques.

source: https://www.vosgesmatin.fr/