fbpx

Meta menace de fermer Facebook et Instagram en Europe

Le géant des réseaux sociaux a réitéré la possibilité d’arrêter ses services les plus importants sur le Vieux-Continent, s’il ne peut pas transférer les données de ses utilisateurs vers ses serveurs aux États-Unis.

Le groupe Meta tente de mettre la pression sur l’Europe. Dans son rapport annuel à la SEC (US Securities and Exchange Commission), autorité des marchés financiers américains, la maison mère de Facebook a prévenu une nouvelle fois qu’elle pourrait «probablement» ne plus proposer ses «plus importants produits et services», tels que Facebook et Instagram, en Europe, si un nouveau cadre pour réguler le transfert des données des utilisateurs de ses services vers ses serveurs aux États-Unis n’était pas adopté ou si l’entreprise n’était plus autorisée à utiliser les accords actuels «ou des alternatives», rapporte le média City A.M.

«Le partage de données entre pays ou régions du monde est crucial pour offrir nos services et de la publicité ciblée», insiste l’entreprise. Elle souhaite traiter les données personnelles des utilisateurs sur le sol américain, en dehors du cadre de protection prévu par l’UE avec le RGPD, plus stricte.

Le groupe utilisait auparavant le cadre de transfert transatlantique appelé Privacy Shield, mais ce traité a été annulé par la Cour de justice de l’Union européenne en 2020, en raison de violations de la protection des données. L’UE, qui estime que les données des personnes sont moins protégées outre-Atlantique, et les États-Unis travaillent depuis sur une nouvelle version du traité. Facebook, dont les revenus et les utilisateurs sont en recul, fait actuellement l’objet d’une enquête de la part du régulateur irlandais chargé de la protection des données.

Text by 20minutes.ch (man)

Blackout Tuesday, une initiative contre-productive ?

Lancé par l’industrie musicale américaine, ce mouvement de soutien aux manifestants contre le racisme après la mort de George Floyd a eu des effets inattendus. Notamment sur Instagram, où les écrans noirs ont eu tendance à noyer les informations relatives au mouvement Black Lives Matter.

De nombreux utilisateurs d’Instagram ont pu le constater, leur fil est rempli de carrés noirs affichés sur les comptes de leurs abonnés en signe de soutien aux manifestants contre le racisme et les violences policières aux États-Unis.

Un phénomène qui s’inscrit dans le mouvement Blackout Tuesday [“Mardi débranché], qui découlait lui-même “essentiellement de l’initiative #TheShowMustBePaused [#LeSpectacleDoitÊtreMisEnPause]” lancée par une partie de l’industrie musicale américaine en réaction à la mort de George Floyd, comme le rappelle Variety.

Problème, selon ce magazine spécialisé dans l’actualité du divertissement : en reprenant aussi le hashtag #BlackLivesMatter (#LesViesNoiresComptent) pour accompagner leurs écrans noirs, les utilisateurs des réseaux sociaux ont en fin de compte “empêché également la circulation d’informations importantes sur les manifestations, les collectes de fonds et d’autres questions cruciales pour le mouvement”.

“L’intention était bonne au départ, mais, pour parler franchement, cela nuit clairement au message”, a ainsi tweeté une activiste citée par Variety, alors que d’autres utilisateurs ont lancé des appels à abandonner l’usage du #BlackLivesMatter sous cette forme sur Instagram

Source: Courrier International