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Rafael Nadal bat Daniil Medvedev en finale de l’Open d’Australie

L’Espagnol remporte un 21e tournoi du Grand Chelem, soit un de plus que Roger Federer et Novak Djokovic.

TENNIS – Cette fois-ci, est-il devenu le fameux “GOAT”, le plus grand joueur de tennis de tous les temps? Il va en tout cas être de plus en plus difficile de nier à Rafael Nadal ce titre symbolique. Car ce dimanche 30 janvier, l’Espagnol a écrit une nouvelle page de sa légende et de celle du sport. 

Mené deux sets zéro, l’actuel numéro 6 mondial a finalement renversé Daniil Medvedev pour s’imposer en cinq manches et plus de cinq heures (2-6, 6-7, 6-4, 6-4, 7-5) en finale de l’Open d’Australie.

Ce deuxième titre à Melbourne (il a remporté le premier en 2009) n’est pas qu’une victoire de plus pour Rafa. Il s’agit surtout, à 35 ans, de son 21e titre du Grand Chelem. Un total tout sauf anodin puisque c’est un de plus que Roger Federer et Novak Djokovic qui lui disputent le fameux surnom de GOAT. Les deux ont d’ailleurs réagi à la victoire de leur rival. Le Suisse a loué sur Instagram “l’incroyable éthique de travail, l’engagement et la combativité” de son “ami” tandis que le Serbe a salué sur Twitter “l’impressionnante combativité” de son rival.

Impossible n’est pas Nadal

Arrivé en Australie après plusieurs mois d’absence pour cause de blessure, Rafael Nadal avait aussi contracté le Covid juste avant son départ pour Melbourne. De quoi le décharger de la pression qui avait tétanisé Djokovic en final de l’US Open en septembre dernier quand il avait l’occasion de réaliser le Grand Chelem. 

Après deux premiers tours faciles, le natif de Majorque était progressivement monté en puissance dans le tournoi. Mais on se demandait toujours comment il réagirait lors de longues rencontres en cinq sets. Il avait donné un premier élément de réponse en quarts de finale, prenant le meilleur sur Denis Shapovalov. Pourtant dans cette finale, quand il fut mené 2 sets 0 et avait trois balles de break à sauver dans la 3e manche, on ne l’imaginait pas renverser la situation. 

Mais impossible ne fait définitivement pas partie de son vocabulaire. Et dans une fin de partie irrespirable, Rafael Nadal a conclu sur sa première balle de match pour devenir le plus grand (au moins en Grand Chelem).

Text by Alexandre Boudet huffingtonpost.fr