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Le Parlement français adopte la loi d’application du « pass sanitaire »

Au lendemain d’une nouvelle journée de mobilisation de ses opposants, le pass sanitaire anti-Covid a été adopté définitivement dimanche soir en France. Députés et sénateurs sont parvenus à un accord de principe sur ce texte controversé.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

Limitation dans le temps

Car peu avant, c’était le Sénat, dominé par la droite, qui avait approuvé par 195 voix pour, 129 contre et 17 abstentions le même texte prévoyant le pass étendu et aussi l’obligation vaccinale pour les soignants. En commission mixte, 14 députés et sénateurs avaient trouvé un accord (lire aussi encadré) en début de soirée, au bout de près de quatre heures de réunion.

Ainsi au-delà du 15 novembre, le dispositif de pass ne pourra se poursuivre qu’avec un nouveau vote du Parlement. Les contrôles relèveront de la police administrative et non du pénal dans un premier temps.

Pas de licenciements pour les soignants

En outre, comme le souhaitaient les sénateurs, c’est l’assurance maladie qui contrôlera en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés par le Covid-19, avant une intervention des forces de l’ordre en cas de besoin. « On ne pouvait pas traiter les Français comme des délinquants », selon le sénateur Hervé Marseille (Union centriste).

Enfin, il n’y aura pas de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale du fait de leur profession mais une suspension du salaire. Ce point avait été âprement discuté.

Pass étendu début août

Procédure rare, un amendement gouvernemental de dernière minute autorisant de manière très encadrée les préfets à imposer le pass dans des grands centres commerciaux a été adopté en dernière minute. L’obligation de le présenter avait pourtant été biffée par le Sénat, une suppression approuvée ensuite par la Commission mixte paritaire.

Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face à une flambée inédite en France des contaminations liée à la propagation du variant Delta du Covid-19, très contagieux. Le projet de loi doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel saisi par le Premier ministre Jean Castex et la gauche.

Texte by Le monde agences/jop/vajo/vic

Covid-19 : ce pays va payer ses ressortissants pour qu’ils se fassent vacciner

Les Serbes qui sont déjà vaccinés ou qui le seront avant la fin du mois de mai recevront 25 euros.

C’est visiblement une première dans le monde. En Serbie, se faire vacciner contre le Covid-19 est récompensé. En effet, selon Le Figaro, le président de la République serbe, Aleksandar Vucic, a dévoilé que chaque personne vaccinée serait dotée de 25 euros, et que toutes celles qui le seront d’ici la fin du mois de mai le seront aussi. Son objectif à court terme : que trois millions de personnes aient reçu une dose d’ici la fin du mois.

Car la Serbie est un bon élève en matière de vaccination. Avec une population d’environ sept millions d’habitants, déjà 1,3 million de personnes ont reçu au moins une dose. Mais selon nos confrères, l’intérêt pour le sérum anti-Covid a baissé dans l’opinion. En termes de stratégie vaccinale, la Serbie s’est servie auprès de différents laboratoires qu’ils soient occidentaux, russes ou chinois. Le vaccin est une « preuve de responsabilité », a ajouté le président Vucic, qui est allé plus loin concernant les employés du secteur public : tous ceux qui contracteraient désormais le Covid-19 et qui n’auraient pas été vaccinés ne bénéficieront plus d’indemnités pendant leur arrêt maladie.

Donuts aux Etats-Unis, bières et pizzas en Israël

Si dans certains pays, des sociétés ont proposé des avantages à leurs salariés, jamais une récompense financière n’avait été mise en avant, avance un épidémiologiste serbe. Comme le rappelait le Huffington Post, le New Jersey (Etats-Unis) avait décidé d’offrir une bière à tous ses vaccinés, avec le soutien de plusieurs brasseries locales. En Virginie occidentale, les autorités avaient incité les jeunes à se faire vacciner en offrant des bons d’épargne de 80 euros environ.

Plus farfelue comme initiative, relevait le Huffington Post, celle de l’enseigne Krispy Kreme qui offre un donut gratuit pour toute personne vaccinée d’ici la fin de l’année. Enfin en Israël, les autorités proposent, bières, pizzas ou plats locaux pour chaque personne vaccinée. Reste à savoir comment la population réagira en Serbie, entre les plus pauvres qui devraient être attirés par l’opération, et les autres qui pourraient être davantage réfractaires.

Coronavirus : Dubaï, Cuba et la Floride font le pari du « tourisme vaccinal »

ÉCLAIRAGE – Certaines agences de voyages n’hésitent plus à proposer des séjours « all-inclusive », vaccin compris.

Se dorer la pilule au soleil, cocktail à la main, entre deux doses de vaccin, qu’en dites-vous? Le concept du « tourisme vaccinal » semble en tout cas se répandre de plus en plus. Alors que l’Europe tremble à l’idée d’une pénurie, certains pays n’hésitent pas à proposer la piqûre sous les cocotiers. 

« Caraïbes, mojito et vaccin »… Ce spot est diffusé depuis Cuba à toute l’Amérique du Sud. Dès mars prochain, les touristes qui restent trois semaines sur l’île auront bien droit aux vaccins cubains, comme l’annoncent, entre deux photos de plage, les autorités dans ce petit film publicitaire : « les touristes ont l’option, s’ils le souhaitent, de se faire vacciner à Cuba ». 

Pas loin de là, en Floride, ce sont les voisins du nord, les Québécois de plus de 65 ans, qui peuvent s’inscrire pour être vaccinés. Pas besoin pour eux d’être résident, d’avoir une propriété en Floride. Une proposition qui irrite de nombreux Américains. 

Et puis, il y a ce cas exceptionnel pour les plus riches des Britanniques de plus de 65 ans, ceux qui appartiennent à un cercle londonien très fermé. Moyennant 45.000 euros, ils sont invités à résider à Dubaï pendant un mois, voyages en première classe ou en jet privé, villas réservées et vaccins à double dose compris. 

By RTL Bénédicte Tassart 

édité par Thomas Pierre

COVID-19: Pfizer annonce que son vaccin est «efficace à 90%»

Cette «efficacité vaccinale» a été mesurée en comparant le nombre de participants infectés par le nouveau coronavirus dans le groupe qui a reçu le vaccin et dans celui sous placebo.

Le géant pharmaceutique Pfizer a indiqué lundi que des données préliminaires témoignent d’une efficacité de 90 % de son vaccin contre la COVID-19, ce qui pourrait lui permettre de demander aux autorités américaines une autorisation d’urgence pour son utilisation plus tard ce mois-ci.

L’annonce de lundi ne veut toutefois pas dire qu’un vaccin est imminent: cette analyse intérimaire, réalisée par des experts indépendants, a examiné les 94 infections répertoriées jusqu’à présent parmi les quelque 44 000 personnes qui participent à cette étude aux États-Unis et dans cinq autres pays.

Pfizer n’a pas fourni plus de détails concernant ces infections et a prévenu que le taux initial de protection pourrait changer d’ici la fin de l’étude. Même la divulgation de telles données préliminaires est inhabituelle.

“Nous sommes en mesure d’offrir potentiellement un peu d’espoir, a dit à l’Associated Press le vice-président du développement clinique de Pfizer, le docteur Bill Gruber. Nous sommes très encouragés.”

Les marchés ont réagi favorablement à cette annonce. Des bonds d’environ 5 % étaient notés lundi matin, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.

Les responsables répètent qu’il est très improbable qu’un vaccin soit disponible avant la fin de l’année. Et quand un vaccin sera offert, les quantités initialement disponibles seront distribuées soigneusement.

Le vaccin développé par Pfizer et son partenaire allemand BioNTech compte parmi les dix candidats qui font actuellement l’objet d’essais cliniques avancés à travers le monde. Une autre firme pharmaceutique, Moderna, espère elle aussi être en mesure de demander plus tard ce mois-ci une autorisation d’urgence à la puissante Food and Drug Administration des États-Unis.

Les participants aux essais cliniques, et les chercheurs, ne savent pas qui a reçu un vaccin et qui a reçu un placebo. Mais une semaine après la deuxième dose, Pfizer a commencé à compter le nombre de sujets qui ont eu des symptômes de la COVID-19 et chez qui le coronavirus a été détecté.

Puisque l’étude se poursuit, le docteur Gruber n’a pas été en mesure de dire combien de participants de chaque groupe ont été infectés. Un calcul rapide révèle toutefois que pratiquement toutes les infections se sont produites parmi les sujets qui avaient reçu le placebo.

Pfizer poursuivra l’étude jusqu’à ce que 164 infections aient été détectées parmi les participants, un chiffre que la FDA juge suffisant pour mesurer l’efficacité du vaccin. L’agence américaine a indiqué qu’un taux d’efficacité d’au moins 50 % sera nécessaire.

Aucun sujet n’a été gravement malade, a dit le docteur Gruber. Il n’a pas non plus pu préciser combien d’infections se sont produites chez les sujets plus âgés, pour qui la COVID-19 peut être particulièrement dangereuse.

Seuls les participants symptomatiques ont été testés; on ne sait donc pas si des sujets vaccinés ont pu être infectés et continuer à propager le virus sans le savoir.

Puisque la pandémie fait toujours rage, les entreprises pharmaceutiques espèrent demander aux gouvernements de la planète d’autoriser une utilisation d’urgence de leurs vaccins pendant que les tests se poursuivent. Cela permettrait une mise en marché plus rapide, mais laisserait aussi en suspens certaines données scientifiques concernant leurs produits.

By quebec.huffingtonpost.ca

Des anticorps de lama pourraient aider à vaincre le coronavirus

Le plasma d’un jeune lama belge contient de petits anticorps particuliers. Ces derniers sont capables de neutraliser l’infection des coronavirus, responsables du Sras, du Mers mais aussi du Covid-19.

Winter est un lama de quatre ans qui broute paisiblement l’herbe des prés à proximité de la ville de Gand en Belgique. Le jeune camélidé pourrait aussi jouer un rôle clé dans la recherche des traitements contre le Covid-19.

En effet, Winter a été immunisé avec une perfusion contenant les protéines de surface (protéine S) de deux coronavirus : le Mers-CoV et le Sars-CoV-1. Les scientifiques ont identifié dans le plasma du lama des petits anticorps neutralisants qui se sont montrés efficaces contre deux particules virales pseudotypées (un lentivirus modifié pour exprimer les protéines de surface des coronavirus) imitant des deux souches de coronavirus contre lesquelles Winter a été immunisé, ainsi que le Sars-CoV-2.

Les résultats de cette étude vont paraître dans la revue Cell. Une version préliminaire, mais relu par les pairs, est déjà disponible.

Des petits anticorps neutralisants

Ces anticorps particuliers sont une sous-classe d’IgG spécifiques des camélidés appelés VHH. Ils ne possèdent qu’une chaîne lourde alors que les IgG conventionnels possèdent une chaîne légère et une chaîne lourde. Les VHH n’ont donc qu’un domaine variable, situé sur la chaîne lourde.

 

Une analyse cristallographique a permis de déterminer sur quelle partie du virus reconstitué les VHH issus du plasma de Winter se fixent : le domaine de liaison au récepteur (RBD) de la protéine S. Plusieurs ont démontré leur action neutralisante contre le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV sur des cultures cellulaires in vitro. L’un d’entre eux, VHH-72, est capable de neutraliser l’infection de la pseudo-particule virale imitant le Sars-CoV-1 mais aussi celle imitant le Sars-CoV-2.

Plus petits que les IgG conventionnelles, les VHH sont stables et pourraient être administrés via un spray à inhaler, notamment pour soigner les infections respiratoires. Les scientifiques espèrent que la capacité neutralisante des VHH de lama font d’eux des candidats sérieux pour soigner le Covid-19.