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Football: the "Big Five" mercato

Whether in England, Italy, Germany, Spain or France, the mercato that ended on Tuesday evening was full of surprises. But the market continues to be held back by the Covid-19 pandemic, which has forced many of the biggest clubs to tighten their belts yet again.

This summer's mercato will live long in the memory. Firstly, because of Lionel Messi's spectacular arrival at Paris Saint-Germain. But also because of Cristiano Ronaldo's return to Manchester United.

But the movements of the two most successful Ballon d'Or winners - six for the Argentinian and five for the Portuguese - conceal another reality: the health crisis has put a strain on the finances of European clubs, most of whom have had to limit their spending. Here are the key figures from the summer mercato.

Spending still on the decline

With the exception of the Bundesliga, the major European leagues spent less during the 2021 summer mercato than they did last year, which was already marked by a sharp decline caused by the Covid-19 pandemic. Of the five major European leagues, Italy's Serie A and Spain's La Liga saw the biggest falls (-25 % and -27 % respectively).

The Premier League as dynamic as ever

The Premier League is indeed the most powerful league in Europe: despite the difficult economic climate, English clubs spent over €1.5 billion on transfers this summer. That's almost three times more than all the clubs in Ligue 1 put together.

The transfer of Jack Grealish to Manchester City (€117.5 million), Romelu Lukaku to Chelsea (€115 million) and Jadon Sancho to Manchester United (€85 million) were the three biggest European moves of the mercato.

Serie A: renewed appeal after the UEFA EURO?

Following the 'Squadra Azzura's' Euro triumph, Italy's Serie A is set to enjoy a resurgence in popularity for the 2021-2022 season. The Italian league has lost Cristiano Ronaldo, Gianluigi Donnarumma and Romelu Lukaku, but it has managed to retain a large number of players from the European champion national team.

In total, Italian clubs spent 552 million euros on transfers. This is considerably less than last year (732 million).

German Bundesliga maintained

German clubs are the only ones to have spent more in 2021 than in 2020 (+42 %). However, according to KPMG, the German league has suffered the most from the closure of stadiums due to Covid, with losses of €157 million for the 18 clubs in Germany's top flight. By comparison, Ligue 1 lost €48 million in ticket revenue.

Last season's runners-up, RB Leipzig, confirmed their rise to prominence by spending €107.8 million this summer, more than three times as much as last year. Bayern Munich, for their part, dropped 57.5 million, compared with just over 62 million the previous year. In total, German clubs spent €416 million on transfers.

Ligue 1 led by PSG

As has been the case every year since the summer of 2011-2012, Paris Saint-Germain are the biggest spenders at the French mercato. This summer, the club paid over €80 million, including almost €60 million to acquire the services of Moroccan international Achraf Hakimi.

Another highlight of the French mercato was the arrival of Lionel Messi in Paris. The transfer cost Paris Saint-Germain nothing, as 'La Pulga' was at the end of his contract with Barcelona. Finally, the story of Kylian Mbappé's possible departure for Real ended in a non-event. For the time being.

Behind the Paris giants, Stade Rennais were the biggest spenders in France, splashing out almost €80 million on seven players, including Montpellier striker Gaëtan Laborde. In search of reinforcements in the final days of the summer transfer market, Olympique Lyonnais ended the transfer window almost empty-handed.

Austerity cure for Spanish Liga

Spanish top flight clubs spent a total of 293 million euros during the summer mercato, compared to almost 400 million last year (-27 %). This was due to the austerity measures imposed on clubs across the Pyrenees, including the introduction of a wage cap. In first place, Atlético Madrid have spent 65 million euros but have not yet paid anything to bring back Antoine Griezmann. The French world champion, who left the club for Barcelona two years ago, has returned on loan after two disappointing seasons in Catalonia. 1

Real Madrid completed just one transaction to acquire French midfielder Eduardo Camavinga on the final day of the mercato for €31 million (excluding bonuses). Austrian defender David Alaba, meanwhile, arrived on a free transfer. Faced with serious financial difficulties and heavily penalised by the salary cap, which forced them to let Lionel Messi go, Barcelona spent just €15 million.

text by PERRUCHE Clément lesechos.fr

COMMENTAIRE. Euro 2021 : France, Portugal, Allemagne… le groupe de la mort a tué les cadors

La France, l’Allemagne et le Portugal, tous sortis du « groupe de la mort » de l’Euro 2021, ont été éliminés dès les huitièmes de finale, respectivement par la Suisse, l’Angleterre et le Portugal.

En novembre 2019, à Bucarest en Roumanie, le tirage au sort de l’Euro 2020 (finalement joué en 2021) n’avait pas épargné la France, l’Allemagne et le Portugal. Le hasard plaçait les trois derniers vainqueurs des grandes compétitions internationales (Coupe du monde 2014 pour l’Allemagne, Euro 2016 pour le Portugal, Coupe du monde 2018 pour la France) dans le même groupe, ce qui n’était jamais arrivé.

Le groupe F, désigné « groupe de la mort », c’était la promesse, pour les téléspectateurs, de voir de belles affiches dès le début de la compétition, mais un casse-tête pour les sélectionneurs. Il fallait être prêt dès le départ, trop tôt peut-être pour aller au bout. Car les cadors sont programmés pour monter en puissance durant la compétition, pour arriver dans un état de forme optimal à partir des quarts de finale.

Organismes éprouvés

S’il n’a tué personne, puisque les trois équipes se sont qualifiées pour les 8es de finale, l’influx nerveux et physique demandé dès l’entame de la compétition aura été fatal dès la phase à élimination directe. Comme si le groupe n’était déjà pas assez relevé, le deuxième et le troisième ont croisé la route de l’Angleterre, chez elle à Wembley, et de la Belgique, numéro 1 au classement Fifa. Quand d’autres huitièmes offraient des oppositions moins « huppées », entre le Danemark et le Pays de Galles ou entre la Suède et l’Ukraine.

Seule la France, en théorie, semblait épargnée, même si elle a probablement hérité du pire meilleur troisième en croisant la route de la Suisse, une sélection toujours très difficile à jouer et 13e au classement internationale.

Paradoxalement, c’est le Portugal, troisième du groupe, qui a finalement été le plus proche de se qualifier. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu de nombreuses occasions, la possession, mais ont parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, de chance aussi, de fraîcheur physique sûrement. Pas étonnant. Les organismes ont été mis à rude épreuve. Les Portugais, comme les Français, ont joué deux de leurs trois rencontres à Budapest, le seul stade de l’Euro sans restrictions de spectateurs, sous une chaleur étouffante. Ce n’est pas la même chose de jouer sous 35 degrés en Hongrie, que par 15 degrés à Londres ou à Amsterdam.

Hormis leur confrontation, elles ont également joué leur rencontre à l’extérieur, à Munich contre l’Allemagne, à Budapest contre la Hongrie. Et comme si tout cela ne suffisait pas encore, les trois équipes ont compté deux à trois jours en moins de récupérations.

Problème d’équité

Ce constat posé, il était donc difficilement envisageable pour les trois équipes d’aller loin dans la compétition, même si les Français semblaient avoir fait le plus dur contre la Suisse en menant 3-1 à dix minutes de la fin. Le manque de fraîcheur physique était flagrant dimanche pour le Portugal, lundi pour la France, mardi pour l’Allemagne. Évidemment, cela n’enlève en rien la prestation des Belges, des Suisses et des Anglais. Mais eux n’ont pas eu à jouer des finales dès la phase de poule. L’Euro dans onze pays a ses bons côtés, mais également ses mauvais, notamment sur le plan de l’équité.

Didier Deschamps doit-il rester sélectionneur des Bleus ?
 

L’histoire avait commencé pour les Bleus à Bucarest un soir de novembre 2019 par un coup du sort. Elle s’est terminée un soir de Juin 2021 à Bucarest par la loterie des tirs au but. La boucle est bouclée.

Text by    Ouest-France     Pierre GUYON.