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Noël Le Graët: investigation opened into psychological harassment

An investigation into psychological and sexual harassment was opened on Monday, following a report of "sexist contempt" targeting the president of the French Football Federation.

An investigation into psychological harassment and sexual harassment was opened on Monday, following a report of "sexist contempt" targeting the president of the French Football Federation, Noël Le Graët, the Paris public prosecutor's office said on Tuesday.

This alert was issued after Sonia Souid, an agent for several French internationals, gave evidence to auditors from the General Inspectorate for Education, Sport and Research (IGESR), according to the daily newspaper Le Monde.

Last week, Sonia Souid publicly denounced in the daily newspaper L'Equipe and on RMCThe French Football Federation (FFF) president, who has been president of the FFF since 2011, is considered to have behaved in a sexist manner. "He told me face-to-face, in his flat, very clearly, that if I wanted him to help me, I'd have to go to the pot," she said.

Referring to her past professional dealings with the head of French football, she explained that she had had the feeling that "every time, the only thing he was interested in - and I apologise for using vulgar language - was my two breasts and my arse". On 11 January, Noël Le Graët was "withdrawn" from the presidency of the federation by the executive committee.

"At this stage, I don't know what I'm accused of or who is behind it.

Noël Graët, Chairman of the FFF
 

When contacted on Saturday, the Ministry of Sport stated that the Minister, Amélie Oudéa-Castéra, had been informed of the report, in accordance with procedure, and that she would not be commenting further on the subject.

"I have just been astonished to read an article in the World Le Graët reacted on Saturday in a statement sent to AFP after the report was revealed in the daily newspaper.

At this stage, I know neither the facts of which I am accused nor the people behind them," he said. More generally, I am surprised that information can be divulged even though the provisional report has not yet been sent to me and I have not been able to comment on it.

The investigation has been entrusted to the BRDP.

Text by Le matin.ch/AFP

COMMENTAIRE. Euro 2021 : France, Portugal, Allemagne… le groupe de la mort a tué les cadors

La France, l’Allemagne et le Portugal, tous sortis du « groupe de la mort » de l’Euro 2021, ont été éliminés dès les huitièmes de finale, respectivement par la Suisse, l’Angleterre et le Portugal.

En novembre 2019, à Bucarest en Roumanie, le tirage au sort de l’Euro 2020 (finalement joué en 2021) n’avait pas épargné la France, l’Allemagne et le Portugal. Le hasard plaçait les trois derniers vainqueurs des grandes compétitions internationales (Coupe du monde 2014 pour l’Allemagne, Euro 2016 pour le Portugal, Coupe du monde 2018 pour la France) dans le même groupe, ce qui n’était jamais arrivé.

Le groupe F, désigné « groupe de la mort », c’était la promesse, pour les téléspectateurs, de voir de belles affiches dès le début de la compétition, mais un casse-tête pour les sélectionneurs. Il fallait être prêt dès le départ, trop tôt peut-être pour aller au bout. Car les cadors sont programmés pour monter en puissance durant la compétition, pour arriver dans un état de forme optimal à partir des quarts de finale.

Organismes éprouvés

S’il n’a tué personne, puisque les trois équipes se sont qualifiées pour les 8es de finale, l’influx nerveux et physique demandé dès l’entame de la compétition aura été fatal dès la phase à élimination directe. Comme si le groupe n’était déjà pas assez relevé, le deuxième et le troisième ont croisé la route de l’Angleterre, chez elle à Wembley, et de la Belgique, numéro 1 au classement Fifa. Quand d’autres huitièmes offraient des oppositions moins « huppées », entre le Danemark et le Pays de Galles ou entre la Suède et l’Ukraine.

Seule la France, en théorie, semblait épargnée, même si elle a probablement hérité du pire meilleur troisième en croisant la route de la Suisse, une sélection toujours très difficile à jouer et 13e au classement internationale.

Paradoxalement, c’est le Portugal, troisième du groupe, qui a finalement été le plus proche de se qualifier. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu de nombreuses occasions, la possession, mais ont parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, de chance aussi, de fraîcheur physique sûrement. Pas étonnant. Les organismes ont été mis à rude épreuve. Les Portugais, comme les Français, ont joué deux de leurs trois rencontres à Budapest, le seul stade de l’Euro sans restrictions de spectateurs, sous une chaleur étouffante. Ce n’est pas la même chose de jouer sous 35 degrés en Hongrie, que par 15 degrés à Londres ou à Amsterdam.

Hormis leur confrontation, elles ont également joué leur rencontre à l’extérieur, à Munich contre l’Allemagne, à Budapest contre la Hongrie. Et comme si tout cela ne suffisait pas encore, les trois équipes ont compté deux à trois jours en moins de récupérations.

Problème d’équité

Ce constat posé, il était donc difficilement envisageable pour les trois équipes d’aller loin dans la compétition, même si les Français semblaient avoir fait le plus dur contre la Suisse en menant 3-1 à dix minutes de la fin. Le manque de fraîcheur physique était flagrant dimanche pour le Portugal, lundi pour la France, mardi pour l’Allemagne. Évidemment, cela n’enlève en rien la prestation des Belges, des Suisses et des Anglais. Mais eux n’ont pas eu à jouer des finales dès la phase de poule. L’Euro dans onze pays a ses bons côtés, mais également ses mauvais, notamment sur le plan de l’équité.

Didier Deschamps doit-il rester sélectionneur des Bleus ?
 

L’histoire avait commencé pour les Bleus à Bucarest un soir de novembre 2019 par un coup du sort. Elle s’est terminée un soir de Juin 2021 à Bucarest par la loterie des tirs au but. La boucle est bouclée.

Text by    Ouest-France     Pierre GUYON.