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In France, it will be compulsory to wear a mask in enclosed public places from "next week".

Le premier ministre français Jean Castex a indiqué jeudi que la mesure devait entrer en vigueur dès le 1er août

Le décret rendant obligatoire en France le port du masques dans les lieux clos recevant du public entrera «en vigueur la semaine prochaine», a annoncé le Premier français Jean Castex au Sénat.

 

«Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions le 1er août», a rappelé le Premier ministre. «J’ai compris que cette échéance apparaissait tardive (…) le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine», a-t-il indiqué lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs.

«Une mesure de prévention et de protection efficace»

«Le port du masque constitue avec le respect des gestes barrière une mesure de prévention et de protection efficace», a-t-il souligné.

L’annonce le 14 juillet par Emmanuel Macron de l’obligation de porter un masque dans les «lieux publics clos» à partir du 1er août avait réjoui ceux qui plaidaient pour cette mesure, mais ils réclamaient son application sans délai et y compris sur les lieux de travail.

Jean Castex a précisé que «dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées».

By APF LE TEMPS

Masks ordered by France bought back "on the tarmac" by the Americans

Some of the millions of masks ordered in France from China will finally be shipped to the United States...

Masks ordered in China by France are being bought back by Americans on the tarmac of Chinese airports from which the delivery planes are due to depart, which then head for the United States instead of France, the President of the Grand Est region, Jean Rottner, regretted on Wednesday.

"It's complicated, we're fighting 24 hours a day" to get the masks delivered, Jean Rottner told RTL. "I myself have a small unit at regional level that is working flat out with the sponsors to win these contracts. And indeed, on the tarmac, the Americans come up with the cash and pay three or four times the orders we have placed, so we really have to fight. And I was very happy to see this aircraft arrive here last night", he added.

The President of the Provence-Alpes-Côte d'Azur region, Renaud Muselier, has also heard of such a practice by American buyers: at a meeting between the regional presidents, "a regional president explained to us that his order for masks had been stolen from him at the airport itself, by the Americans, who paid three times the price, in cash. But I won't give you the name of the region or the number of masks ordered", said Renaud Muselier.

It's an incredible obstacle course 

To collect an order for four million masks, which had been ready since Saturday, the Provence-Alpes-Côte d'Azur Region had "finally decided to go through Ceva, the logistics subsidiary of CMA-CGM", a French charter shipping company based in Marseille, explained Mr Muselier. "At least I can be sure that nobody is going to buy them from me on the tarmac. Normally, they're on the way to the airport. But I'm still as cautious as a Sioux, it's an incredible obstacle course" from a logistical point of view, he noted.

Two million surgical masks ordered from China by the Grand Est region were delivered to Basel-Mulhouse airport on Tuesday night. Jean Rottner, himself an emergency doctor, ordered a total of five million masks, financed by the regional budget. The Grand Est was the first region to receive its own order of masks, in addition to national orders.

Emmanuel Macron, who has been criticised for the shortage of masks in France, promised "full independence" for mask production by the end of the year during a visit to a manufacturing plant in Anjou on Tuesday.

The United States, which has been slow to take measures to halt the spread of the coronavirus on its territory, is also looking for masks.

source: https://www.vosgesmatin.fr/

Le Coronavirus est testé pour savoir s’il passera l’été ?

La propagation de l’épidémie pourrait être ralentie par la chaleur et l’humidité. Des scientifiques tentent dès maintenant de le savoir.

Bon nombre de virus ne résistent pas à la chaleur, c’est pour cela que la saison de la grippe, par exemple, est l’hiver. On espérait que cela soit également le cas pour le nouveau coronavirus, mais le fait qu’il se soit tout de même propagé dans des régions où il fait plus de 30°C, comme à Singapour, n’est pas un signe très encourageant.

 

Toutefois, selon une étude chinoise, des températures chaudes pourraient au moins le ralentir, relevait ZME Science. Selon une approche statistique, effectuée auprès de 4711 cas de personnes contaminées par le SRAS-CoV-2 dans toute la Chine, il s’est avéré que plus la température et le taux d’humidité étaient élevés, moins l’épidémie se propageait. Ce qui, si cela se confirme, serait une bonne nouvelle dans les mois à venir pour l’hémisphère nord et une mauvaise pour celui du sud.

Test sur une réplique inoffensive

Reste que tout cela n’est basé que sur des probabilités. Pour tenter d’en savoir plus scientifiquement, une étude vient d’être lancée à l’Université de l’Utah, aux États-Unis. Les chercheurs vont tester la résistance du coronavirus à la chaleur, l’humidité et à d’autres changements environnementaux. Pour ce faire, ils vont recréer des particules synthétiques du coronavirus, mais sans son génome, afin qu’il ne puisse infecter personne ni se multiplier. L’idée est vraiment de voir comment la physique de sa propagation peut être affectée.

Comme pour la grippe, le SRAS-CoV-2 voyage entre humains sous forme de gouttelettes de mucus en suspension dans l’air. Observer la façon dont ces gouttelettes réagissent en fonction de la température et de l’humidité devrait permettre de savoir si le virus ralentira ou non avec la saison chaude. Et tout ce qui altère l’intégrité structurelle du coronavirus est bon à prendre. «Ce n’est pas un vaccin. Cela ne résoudra pas la crise, mais nous espérons que cela éclairera les décisions politiques à venir», a déclaré Michael Vershinin du Département de physique et d’astronomie de l’université.

Centre pluridisciplinaire

Si, lors de précédents virus, des études ont été menées sur leurs moyens et leurs vitesses de propagation, on a rarement regardé l’influence du climat. Le laboratoire de l’Université de l’Utah, qui vient de recevoir une subvention de 200 000 francs pour mener cette recherche, a des années d’expériences dans le domaine des études des virus à l’échelle nanométrique. De plus, il fait partie du Centre pour la science des cellules et du génome (CCGS) de cette même université, où travaillent physiciens, chimistes et biologistes. Du coup, au besoin, une collaboration interdisciplinaire peut facilement se mettre en place.

Michel Pralong

source: Le Matin