fbpx

Covid-19 : ce pays va payer ses ressortissants pour qu’ils se fassent vacciner

Les Serbes qui sont déjà vaccinés ou qui le seront avant la fin du mois de mai recevront 25 euros.

C’est visiblement une première dans le monde. En Serbie, se faire vacciner contre le Covid-19 est récompensé. En effet, selon Le Figaro, le président de la République serbe, Aleksandar Vucic, a dévoilé que chaque personne vaccinée serait dotée de 25 euros, et que toutes celles qui le seront d’ici la fin du mois de mai le seront aussi. Son objectif à court terme : que trois millions de personnes aient reçu une dose d’ici la fin du mois.

Car la Serbie est un bon élève en matière de vaccination. Avec une population d’environ sept millions d’habitants, déjà 1,3 million de personnes ont reçu au moins une dose. Mais selon nos confrères, l’intérêt pour le sérum anti-Covid a baissé dans l’opinion. En termes de stratégie vaccinale, la Serbie s’est servie auprès de différents laboratoires qu’ils soient occidentaux, russes ou chinois. Le vaccin est une « preuve de responsabilité », a ajouté le président Vucic, qui est allé plus loin concernant les employés du secteur public : tous ceux qui contracteraient désormais le Covid-19 et qui n’auraient pas été vaccinés ne bénéficieront plus d’indemnités pendant leur arrêt maladie.

Donuts aux Etats-Unis, bières et pizzas en Israël

Si dans certains pays, des sociétés ont proposé des avantages à leurs salariés, jamais une récompense financière n’avait été mise en avant, avance un épidémiologiste serbe. Comme le rappelait le Huffington Post, le New Jersey (Etats-Unis) avait décidé d’offrir une bière à tous ses vaccinés, avec le soutien de plusieurs brasseries locales. En Virginie occidentale, les autorités avaient incité les jeunes à se faire vacciner en offrant des bons d’épargne de 80 euros environ.

Plus farfelue comme initiative, relevait le Huffington Post, celle de l’enseigne Krispy Kreme qui offre un donut gratuit pour toute personne vaccinée d’ici la fin de l’année. Enfin en Israël, les autorités proposent, bières, pizzas ou plats locaux pour chaque personne vaccinée. Reste à savoir comment la population réagira en Serbie, entre les plus pauvres qui devraient être attirés par l’opération, et les autres qui pourraient être davantage réfractaires.

Le marché des cartes Pokémon est devenu fou

Les ventes explosent, les prix flambent et les sociétés d’estimation n’arrivent plus à suivre

Si vous possédez de vieilles cartes Pokémon dans un tiroir, vous devriez peut-être y jeter un œil. Conséquence probable d’un confinement mondial qui a contraint des millions d’adultes à tuer le temps et essayer de gagner un peu d’argent par tous les moyens possibles, 2020 est déjà millésimée pour la licence la plus lucrative au monde, qui fête son quart de siècle cette année.

Inspiré par des YouTubeurs stars comme l’Américain Logan Paul, tout le monde se met à vendre ses vieilles cartes en espérant toucher le gros lot.

Mesurez plutôt: entre 2019 et 2020, constataient Les Echos en février, le volume de cartes Pokémon échangées sur eBay a augmenté de 574%. Et contrairement à ce que nous apprend le capitalisme sur la relation offre et demande, cette augmentation du volume est allée de pair avec une envolée stratosphérique des prix.

En janvier, un lot de 103 cartes daté de 1999 était évalué à 750.000 dollars; le mois suivant, c’est un Dracaufeu qui partait pour 418.000 euros sur eBay. Une dernière folie? À l’heure actuelle, eBay propose un assortiment de cartes de première édition contre la modique somme de… 6 millions de dollars (4,98 millions d’euros).

La folie autour du marché des cartes Pokémon, énième marché des objets de collection à être contaminé par la bitcoinisation du monde, n’est pas tout à fait neuve.

Mais comment en évaluer la valeur? Pour les vendeurs, deux solutions: se fier à l’argus des cartes sur eBay et évaluer la cote de chaque carte via son numéro de série et l’index de la maison d’enchères PWCC, qui fait office de référence, ou faire évaluer sa carte par une agence de notation.

Ces entreprises fournissent une «gradation» de chaque carte, de 1 à 10, en fonction d’une série de critères esthétiques précis, qui estime précisément son état d’usure et l’authentifie au passage.

Centrage, couleurs, état des coins, rayures, taches… le cahier des charges est maniaque. Une carte 1 est «very poor» tandis qu’une carte 10+ est «Collector» –le Graal du collectionneur. La même carte, qu’elle soit gradée 1 ou 10, peut voir sa valeur multipliée par 10.

Tsunami de Pikachus

Aux États-Unis, le «grading» est géré par Professional Sports Authenticator (PSA), Certified Guaranty Company (CGC), et Beckett Grading Services (BGS).

En France, c’est Professional Cards Authenticator (PCA) qui s’y colle depuis 2016. Deux ans plus tard, ces cartes certifiées étaient vendues pour la première fois à Drouot. Mais l’évolution de la demande en gradation est tellement forte que même les mastodontes américains n’arrivent plus à suivre, rapporte Vice le 30 avril.

Malgré des heures supplémentaires à foison, des embauches de dizaines d’employés et même de l’investissement dans des solutions d’intelligence artificielle pour l’expertise automatique des cartes de faible valeur, les délais d’attente s’allongent inexorablement: il faut désormais compter plusieurs mois, et parfois près d’un an, pour faire expertiser les cartes les plus rares.

Les bénéfices monstrueux de ces entreprises n’y suffisent pas: elles n’arrivent tout simplement pas à répondre à la demande. Et sans ces rouages essentiels, c’est toute l’économie des cartes Pokémon qui tangue.

Les vendeurs, réduits à envoyer leurs cartes par courrier sans avoir aucune idée du jour où elles leur reviendront, s’impatientent, s’énervent, demandent des comptes. Vingt-cinq ans après, tout le monde veut attraper des Pokémon –mais les enfants ont bien grandi, et les priorités aussi.

Korii

Thibault Prévost

La victoire de Chloé Zhao censurée par la Chine

Pendant que la victoire historique de Chloé Zhao, qui a remporté l’Oscar de la meilleure réalisation pour son film Nomadland, était relayée dans tous les médias d’Amérique, en Chine, son pays d’origine, il n’y avait aucune trace de sa réussite. Une réaction que les experts attribuent à la volonté de la Chine « d’effacer » la cinéaste, qui a osé critiquer le régime de Pékin il y a huit ans.

Dimanche soir, Chloé Zhao est devenue la première femme de couleur sacrée meilleure réalisatrice pour son long métrage Nomadland, qui a lui-même remporté l’Oscar du meilleur film. Un doublé célébré ici comme aux États-Unis au nom de la diversité, réclamée depuis des années au petit et au grand écran. Mais en Chine, son pays d’origine, sa victoire a été accueillie par un silence répressif.

Sur les réseaux sociaux chinois, les articles et messages concernant la cérémonie et Mme Zhao ont été rapidement étouffés. Un mot-clic intitulé « Chloé Zhao remporte le prix de la meilleure réalisation » a été censuré des plateformes numériques. Lorsque les utilisateurs inscrivaient le mot-clic, ils tombaient sur un message d’erreur indiquant que « conformément aux lois, règlements et politiques en vigueur, la page est introuvable ». Les deux médias d’État, CCTV et Xinhua, sont également restés muets sur sa victoire.

Pas un hasard

Pour la chercheuse Gabrielle Gendron, de l’Observatoire des conflits multidimensionnels de la chaire Raoul-Dandurand, ce n’est pas un hasard que cet évènement se produise à quelques mois du 100e anniversaire du Parti communiste chinois, le 1er juillet.

 

« En vue du centenaire, la Chine a mis en branle une série de défenses politiques pour renforcer la loyauté et l’unité [des citoyens] autour du Parti communiste », explique Mme Gendron. Par exemple, les autorités chinoises ont ordonné aux cinémas de diffuser au moins deux films de propagande par semaine d’ici la fin de l’année. De même, elles ont encouragé la population à dénoncer les « diffamations, attaques et distorsions malveillantes » à l’égard de la Chine.

D’un côté, Pékin est beaucoup plus rapide sur sa répression et sa censure, et de l’autre, Chloé Zhao représente une traîtrise aux yeux de la Chine.

La chercheuse Gabrielle Gendron

Elle fait référence à la controverse qu’a suscitée la réalisatrice, en mars dernier. Des remarques qu’elle avait faites au magazine américain Filmmaker en 2013, décrivant la Chine comme un pays « où il y a des mensonges partout », ont ressurgi en pleine campagne promotionnelle pour son film.

« Je suis partie soudainement en Angleterre et j’ai réappris mon histoire. Étudier les sciences politiques dans une université libérale était pour moi un moyen de comprendre ce qui est réel », avait-elle confié à l’époque à Filmmaker.

La date de sortie initiale de Nomadland en Chine était le 23 avril, mais le film n’est jamais sorti en salle.

« Elle aurait pu être l’enfant prodige de la Chine. Il n’a fallu qu’une seule critique pour qu’elle devienne un outil politique pour rallier le peuple chinois sous le gouvernement communiste », remarque Mme Gendron.

Effacée des réseaux sociaux

La réaction de Pékin ne surprend pas du tout l’ancien ambassadeur du Canada en Chine Guy Saint-Jacques. Elle s’inscrit dans une décennie de répression autoritaire, marquée par l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping. « Avant 2013, les citoyens pouvaient encore émettre des opinions personnelles. Aujourd’hui, le gouvernement leur rendrait la vie intenable », affirme le diplomate.

Et c’est ce qui est arrivé à Chloé Zhao, selon lui. Non seulement elle est devenue un persona non grata aux yeux du gouvernement chinois, mais ce dernier l’a carrément effacée des réseaux sociaux.

Un billet annonçant la victoire de la réalisatrice publié par le magazine cinématographique Watch Movies, qui compte plus de 14 millions d’adeptes sur le réseau social Weibo, a été censuré quelques heures après sa parution, lundi matin. Douban, application populaire auprès des cinéphiles, a interdit les recherches associées à Nomadland, déclarant que « les résultats de la recherche ne pouvaient pas être affichés conformément aux lois et réglementations en vigueur ».

Le régime chinois est extrêmement autoritaire, mais il est aussi très efficace. Il peut littéralement effacer l’existence d’une personne.

Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine

Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs ont fait preuve de créativité pour féliciter la cinéaste. Certains ont eu recours aux initiales « zt » (Zhao Ting, son nom complet en chinois) pour échapper aux censeurs.

Relation sino-américaine tendue

Lors de son discours d’acceptation sur la scène aménagée à l’Union Station de Los Angeles, Chloé Zhao a cité un vers d’un poème qu’elle avait mémorisé avec son père lorsqu’elle était enfant, et qui se traduit par : « Les gens, à la naissance, sont bons. »

Pour la journaliste établie à Londres et spécialiste de la Chine Amy Hawkins, la victoire de Mme Zhao témoigne qu’un dialogue entre les États-Unis et la Chine est encore possible. « Le gouvernement chinois et la récente administration Trump ont poussé la Chine et l’Occident dans des sphères politiques de plus en plus polarisées. Le succès de Chloé Zhao en Occident et son adoption par Hollywood minent l’affirmation du gouvernement chinois selon laquelle l’Amérique est fondamentalement hostile au peuple chinois », juge-t-elle.

À ce propos, le Global Times, un journal conservateur chinois, a rompu le silence médiatique lundi en exhortant Mme Zhao à jouer un « rôle de médiatrice » entre la Chine et les États-Unis et à « éviter d’être un point de friction ». « Nous espérons qu’elle pourra devenir de plus en plus mature », a écrit le journal dans un éditorial qui n’est plus accessible.

LÉA CARRIER
LA PRESSE

UEFA allows heavy sanctions against 12 Super League clubs

Although the Super League project has fallen by the wayside with the withdrawal of ten clubs, the European governing body is brandishing the threat of possible sanctions. The twelve teams behind the project could be heavily penalised.

The Super League was a short-lived project. Officialised on Sunday night, the future competition has met with a huge outcry in the football microcosm in recent hours. In the face of this collective outcry, ten clubs have already resigned in the last few hours.

Officially, only Real Madrid and Barcelona have not yet withdrawn from the project. A victory for football and UEFA, even if the latter will clearly have to review its plans in the coming days, particularly with regard to the Champions League. Exasperated by the turn of events, the European body does not intend to stop there. The collateral damage remains considerable despite the backtracking of ten of the twelve clubs involved in the project.

UEFA ready to strike hard

Interviewed by the FotbollskanalenKarl-Erik Nilsson, one of UEFA's vice-presidents, has taken up the cause. The main protagonist is adamant that the aborted Super League project has not been digested internally, and the twelve clubs concerned can expect reprisals. "The project has already had an impact, in a way, because they have to live with their shame. says this UEFA Executive Committee member.

While the notoriety of the twelve clubs has already taken a huge hit, those concerned can also expect sanctions in sporting terms, reveals the Scandinavian leader. "We will have to discuss any additional consequences. But there will be consequences in any case, on issues of trust in particular, and on their credibility in the future." UEFA will leave no stone unturned when it comes to the twelve dissidents. European football remains as turbulent as ever...

By footmercato.net Cedric Rablat

"No hands!" Elon Musk posts a video of a monkey playing a video game via a brain implant

TECHNOLOGY "Soon our monkeys will be on Twitch and Discord haha", tweeted the billionaire entrepreneur

The video has already been viewed more than 300,000 times. On Friday, the American billionaire Elon Musk posted a video on his Twitter account of a monkey playing the video game Pong with no controller other than the power of its brain, thanks to a connected chip implanted in its skull by the start-up Neuralink.

"A monkey plays a video game telepathically thanks to a chip in its brain", tweeted the futuristic entrepreneur, boss of Neuralink and founder of Tesla and SpaceX. "Soon our monkeys will be on Twitch and Discord haha", he added.

In the video, Pager the macaque can be seen using his eyes to control the movements of a racket to prevent the ball from falling into the void, as you might do with a joystick, a touch screen or the arrows on a keyboard.

"Helping people who are paralysed or suffer from neurological diseases".

The aim of the operation is to unveil Neuralink's potential to the general public. "The first Neuralink products will enable a paralysed person to use their smartphone by thought faster than someone using their fingers," said Elon Musk. He hopes that Neuralink's chips will initially be used to help people who are paralysed or suffering from neurological diseases. But the long-term goal is to make the implants so safe, reliable and simple that they would be elective (comfort) surgery.

 Last August, the start-up presented pigs to which she had implanted the prototype wireless chip23 mm in diameter and 8 mm thick (like a small coin).

Other brain-machine interfaces are currently being developed. Facebook is funding a project to translate brain activity into words, using algorithms, to enable people rendered mute by neurodegenerative diseases to speak again.

DMX est mort, le rappeur américain avait 50 ans

Le rappeur DMX avait été hospitalisé il y a quelques jours après une crise cardiaque.

CULTURE – Le rappeur américain DMX est mort ce vendredi 9 avril dans un hôpital de la banlieue new-yorkaise, où il était hospitalisé dans un état critique depuis une semaine. Il avait 50 ans. 

DMX, de son vrai nom Earl Simmons, l’une des grandes figures du hip-hop de la fin des années 90 et début des années 2000, avait été hospitalisé vendredi dernier après un infarctus à l’hôpital de White Plains, au nord de New York. Interrogé, son avocat Murray Richman a indiqué à l’AFP qu’il était mort vendredi vers 11 heures du matin, confirmant les informations de médias américains.

“Earl était un combattant qui s’est battu jusqu’au bout”, a indiqué sa famille dans un communiqué largement repris sur les réseaux sociaux juste après l’annonce de sa mort. “Il aimait sa famille de tout son coeur, et nous chérissons les moments passés avec lui (…) “Sa musique a inspiré d’innombrables fans à travers le monde.” 

“DMX était un artiste brillant et une inspiration pour des millions de gens à travers le monde”, a souligné de son côté Def Jam Recordings, maison de disque avec laquelle il avait sorti plusieurs de ses albums les plus connus, dans un communiqué séparé. 

“Son message de victoire par le combat, sa recherche de lumière pour sortir de l’obscurité, sa quête de vérité et de grâce nous a rapprochés de notre propre humanité. Il n’était rien de moins qu’un géant (…) Sa légende vivra à jamais”.

Sa famille devrait communiquer prochainement sur l’organisation de ses funérailles. Lundi 5 avril, plusieurs centaines de ses fans s’étaient retrouvés devant l’hôpital pour prier pour son rétablissement.

 Succès commercial et auprès de la critique

Auteur de huit albums, le dernier en 2015, DMX fait partie des figures les plus noires du hip-hop, exposant ses démons intérieurs dans des hymnes qui lui ont valu un succès aussi bien commercial qu’auprès de la critique.

Connu pour avoir eu des problèmes de drogue, il avait notamment fait une cure de désintoxication en 2019.

Il a eu, tout au long de sa carrière, souvent maille à partir avec la justice, avec des inculpations pour possession de stupéfiants, cruauté envers les animaux, conduite dangereuse, non-paiement de pension alimentaire, ou encore s’être fait passer pour un agent fédéral.

Son premier grand single, “Get At Me Dog”, avec Def Jam, est sorti en 1998, tiré de son premier album en studio, “It’s Dark and Hell Is Hot.”

L’album s’était hissé à la première place du classement de Billboard, avec un deuxième hit, “Ruff Ryders’ Anthem”, marquant le début d’un succès commercial qui durera plusieurs années.

By AFP huffingtonpost.fr

Bande-annonce Space Jam 2 : LeBron James, Bugs Bunny et les Toons jouent au basket

La première bande-annonce de « Space Jam – Nouvelle ère » est en ligne. Au programme : LeBron James, du basket, des Toons en images de synthèse, les dragons de Game of Thrones et un monde virtuel plein de références pop.

Même sport, nouvelle ère. Pour son retour sur les écrans, 24 ans après le premier film emmené par Michael Jordan, l’univers Space Jam passe au 2.0 en plongeant le « King » LeBron James dans un monde virtuel où il devra faire équipe avec Bugs Bunny et les Looney Tunes dans un match de basket contre la Goon Squad, pour sauver son fils enlevé par Don Cheadle, roi du « Serveur Monde ».

Entre film de basket, Ready Player One et Ralph 2.0, Space Jam – nouvelle ère convoque de nombreuses références pop, de Game of Thrones aux Pierrafeu en passant par le Géant de Fer ou Yogi Bear. Quant aux Toons, ils quittent l’animation 2D traditionnelle pour passer à l’image de synthèse. Le coup d’envoi sera donné le 14 juillet 2021.

by Yoann Sardet

Le vol du Starship SN11 de SpaceX s’est encore mal terminé

SpaceX n’a pas réussi à faire atterrir correctement son prototype Starship SN11. C’est la quatrième tentative non concluante de l’entreprise américaine.

Attendu initialement le 26 mars, puis le 29, c’est finalement le 30 mars que le nouvel essai d’un prototype du vaisseau spatial Starship a été organisé par SpaceX. Mais alors que le vol aurait pu tourner la page des précédents essais, qui se sont tous finis d’une façon ou d’une autre par une explosion, soit directement à l’atterrissage, soit quelques minutes après, les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Les circonstances de la perte du prototype SN11 ne sont pas encore très claires. Il faut dire que les conditions météorologiques étaient franchement mauvaises, empêchant d’avoir une vue dégagée sur le lanceur — un brouillard s’était installé à Boca Chica, au Texas, pile le jour du tir expérimental. Et pour ne rien arranger, la diffusion en direct fournie par SpaceX a été tout aussi médiocre, avec des saccades et des interruptions.

UN POSSIBLE PROBLÈME SUR L’UN DES MOTEURS

C’est de toute évidence au cours de la seconde moitié du vol que le prototype SN11 a fait face à un imprévu : la fusée a pu décoller normalement de son pas de tir, atteindre l’altitude désirée, éteindre l’un après l’autre chacun des trois moteurs Raptor, et basculer sur le flanc pour procéder à son retour sur Terre. On a pu le constater dans les quelques moments où la vidéo arrivait à afficher une image.

Or, alors que Starship SN11 poursuivait sa phase de descente, avec les quatre ailerons sur les flancs ajustant l’aérodynamisme de la fusée, c’est manifestement au moment où devait survenir le redressement de la fusée en position verticale qu’il y a eu un problème. La vidéo ne montre rien, mais, à un kilomètre d’altitude, les moteurs se sont rallumés. C’est alors qu’un bruit inhabituel a pu être entendu.

La fusée s’est-elle désintégrée en vol ou si elle a explosé en touchant le sol ? À en croire Elon Musk, c’est le deuxième scénario qui s’est joué : « Au moins, le cratère est au bon endroit ! », a-t-il écrit sur Twitter. Une première piste partagée par l’entrepreneur suggère que c’est le moteur n°2 qui a rencontré des problèmes, et cela dès l’ascension de la fusée — ce qu’il était difficile de constater, faute d’un direct convenable.

Il semble que le moteur 2 ait eu des problèmes lors de l’ascension et n’ait pas atteint le niveau de pression de fonctionnement de la chambre lors de la combustion à l’atterrissage, mais, en théorie, ce n’était pas nécessaire », poursuit le fondateur de SpaceX. « Quelque chose d’important s’est produit peu après le début de la combustion de l’atterrissage », ajoute-t-il, évoquant des débris éparpillés sur le site.

Dans la séquence ci-dessous, on entend plus clairement une énorme explosion au niveau du site d’essai, puis une pluie de débris qui tombe du ciel. Compte tenu de la direction des objets, l’hypothèse d’une explosion à distance, alors que la fusée était encore en l’air, a été avancée. En effet, les éclats ne proviennent a priori pas du pas de tir — c’est-à-dire d’en face, dans la vidéo intégrée au tweet.

La bonne nouvelle, manifestement, c’est que SpaceX semble maîtriser la majeure partie des manœuvres attendues du Starship, du moins celles exécutées dans le cadre de ses essais (des bonds qui ne vont pas au-delà de 10 ou 20 kilomètres d’altitude, pour tester les dernières étapes du retour sur Terre, avec un nombre limité de moteurs Raptor). Cela, y compris alors que le moteur 2 a rencontré un pépin.

Néanmoins, l’entreprise bute toujours sur la phase finale de ses allers-retours, lorsque la fusée doit décélérer suffisamment fort pour ne pas atterrir lourdement sur le pas de tir. Il s’agit-là de l’étape la plus périlleuse, car elle nécessite de rebasculer rapidement la fusée en position verticale, tout en visant la zone d’atterrissage. Mais au moins, SpaceX dispose des données de quatre essais identiques.

texte numerama.com by Julien Lausson

Existe-t-il une alternative au canal de Suez en passant par la Sibérie ?

Le canal de Suez est hors service depuis le 24 mars 2021. Cela pourrait encore durer plusieurs jours, le temps de remettre l’Ever Given dans le sens de la marche. Mais un passage des navires par la Sibérie serait également possible. Cette voie maritime du Nord représente une alternative crédible pour relier l’Asie à l’Europe.

Depuis mercredi 24 mars, le Canal de Suez est bloqué par un porte-conteneurs (l’Ever Given) de 400 mètres qui s’est mis en travers, bloquant la circulation dans les deux sens. L’Égypte fait son maximum pour débloquer cette route commerciale cruciale entre l’Europe et l’Asie. Mais dégager un tel mastodonte pourrait prendre plusieurs jours, voire des semaines…

Détour de 6 500 km

Plusieurs centaines de navires sont actuellement bloqués. Certains ont fait demi-tour et espèrent rejoindre l’Europe en contournant l’Afrique via le cap de Bonne-Espérance. Ce détour représente près 6 500 kilomètres et se fait entre cinq à neuf jours de mer selon la vitesse du navire.

Cela va entraîner un retard dans la chaîne logistique et les prix pourraient flamber dans certains domaines.

Une piste pourrait être exploitée à l’avenir. Il s’agit de la route maritime du Nord (RMN) qui permet de relier l’océan Atlantique à l’océan Pacifique en longeant la côte nord de la Russie. C’est le chemin le plus court pour relier l’Europe à l’Asie sans emprunter le canal de Suez, via le détroit de Béring. Un trajet qui se fait pour l’essentiel dans les mers arctiques. Le navigateur cosaque Simon Dejnev, a franchi pour la première fois le détroit de Béring en 1648. Seul hic, il n’est navigable qu’en été.

L’intérêt russe

Sauf que le réchauffement climatique est en train de changer la donne. Ainsi, la fonte de la banquise ouvre de nouvelles perspectives aux Russes. Jusqu’à présent, la banquise a toujours été le principal obstacle au développement de la région.

Une vingtaine de navires empruntent ce passage chaque année entre juillet et décembre. Les Russes souhaiteraient ouvrir cette route au commerce toute l’année d’ici à 2035.

Dans quatre ans, le ministère russe des Transports espère passer de 80 millions de tonnes le nombre de marchandises sur la RMN, contre 10,05 millions aujourd’hui. La route du Nord (Sevmorput en Russe) permet de raccourcir de quinze jours le trajet vers l’Asie. Elle présente un intérêt stratégique pour éviter le détroit de Gibraltar, au sud, et rejoindre le Pacifique en moins de trois semaines.

Aujourd’hui, seuls les brise-glace russes passent en période hivernale. « À l’heure actuelle, la Russie possède deux fois plus de brise-glace que tous les pays du monde réunis, soulignait le chercheur Mikaa Mered dans un article paru sur Slate.fr. Plus ces eaux se réchauffent, et plus les autres pays pourront s’immiscer dans la région. »

La Russie posséderait une quarantaine de ces navires, dont une dizaine à propulsion nucléaire. Des monstres de métal capables d’éventrer la banquise sur plus de 30 mètres de long et d’y créer un passage pour d’autres navires, comme des tankers, ou des méthaniers. Les trajets maritimes vers Rotterdam seraient alors considérablement réduits.

Des contraintes existent

Toutefois, cette route maritime du Nord présente quelques inconvénients. La première est que les autorités russes exigent à tous les navires de déclarer leur passage quarante-cinq jours à l’avance. La Russie considère la route maritime du Nord comme faisant partie de ses eaux territoriales, car elle est située à moins de 200 miles (370 kilomètres) de ses côtes.

La deuxième est le coût écologique que représenterait l’ouverture du trafic dans cette région. La navigation en Arctique pourrait accélérer le réchauffement de la Sibérie. Avec des conséquences inattendues, telles que la fonte du permafrost, cette terre gelée sur laquelle de nombreuses villes ont été construites pendant l’ère soviétique.

« Environ 20 % des infrastructures et 50 % des habitations de ces zones seront menacées d’ici à 2050 », prévient le géographe Dmitriy Streleskiy dans une publication américaine.

Entre commerce et protection de l’environnement, la Russie devra faire des arbitrages.

ouest-france.fr/Par Olivier DUPLESSIX

Against all the odds, "Zack Snyder's Justice League" is a success.

Released in 2017, the version of "Justice League" envisaged by Zack Snyder, director of "Man of Steel" and "Batman vs Superman", was a mere shadow of a film. The reunion of Batman, Aquaman, Flash, Cyborg, Wonder Woman and Superman to fight against an interplanetary threat had become an execrable mush at the end of a chaotic production.

Everything that was supposed to go wrong did. Even before his departure from the set following a family tragedy, Zack Snyder had had his wings clipped by a studio, Warner Bros., obsessed with the success of Disney/Marvel films and disorientated by the relative failure of its rival productions. The arrival of Josh Whedon, as script doctor before Snyder's departure and then charged with picking up the pieces afterwards, only made matters worse. In the end, "Justice League" was nothing more than a succession of soporific action scenes linked by long tunnels of insipid dialogue culminating in a grotesque finale.

The weight of fans

The industrial disaster was such that we would never have believed that Snyder, supported by his fans and the majority of the cast, could have fixed anything. But that's exactly what happened. Launched last Thursday on HBO Max, Warner Studios' Netflix, 'Zack Snyder's Justice League', despite being made up of existing scenes and new ones shot after the fact, punches Whedon's replastering in every department. The magic of the editing, the rediscovered rhythm and numerous reintroduced elements... whereas the two-hour version knocked us out, the four-hour version managed to keep us riveted without fail. That's the extent of the miracle.

So as not to reveal anything that might detract from your enjoyment (provided you don't develop an allergy to this type of digital blockbuster), let's just mention the introduction of a number of purely visual sequences, with no dialogue whatsoever, which enhance a narrative that badly needed it. There were also a number of elements missing to give the newcomers, Cyborg and Flash in particular, something to hold on to, and this has now been done. There are also significant changes to the nature of the main antagonists and Superman. As for Batman's 'premonitory' dreams, glimpsed in 'Batman vs Superman', here they are reinstated in the most beautiful of ways.

Snyder's touch rediscovered

All this means that Zack Snyder's highly recognisable style can flourish once his coherence has been restored. He certainly has his fans and detractors, but we're grateful to him for having been able to integrate the slow-motion sequences that are his trademark with greater relevance. We can also easily forgive him for the coquettishness of presenting his montage in a radical Imax format, close to the 4:3 of yesteryear, which leaves black bars appearing to the left and right of our 16:9 screens. Surprised at first, but without noticing any imbalance in the composition, we quickly conceded that this choice in no way detracted from the show.

It remains to be seen whether this reset of the clock, initially viewed with reluctance by Warner, will put the DC Extended Universe back on the right track. Zack Snyder's cut certainly introduces some intriguing new hooks for future trains, but there's no telling whether the convoy will reform or remain scattered around a battered marshalling yard.

Announced for release on 20 May on Hollystar.ch - which does not rule out other platforms active in Switzerland announcing themselves - the film is not being shown in cinemas. There is also the prospect of a physical release (Blu-ray and 4K Blu-ray) on 31 December, and for those in a hurry, the temptation of downloading or using 'grey' streaming platforms.

Le Matin.ch by Jean-Charles Canet