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DMX est mort, le rappeur américain avait 50 ans

Le rappeur DMX avait été hospitalisé il y a quelques jours après une crise cardiaque.

CULTURE – Le rappeur américain DMX est mort ce vendredi 9 avril dans un hôpital de la banlieue new-yorkaise, où il était hospitalisé dans un état critique depuis une semaine. Il avait 50 ans. 

DMX, de son vrai nom Earl Simmons, l’une des grandes figures du hip-hop de la fin des années 90 et début des années 2000, avait été hospitalisé vendredi dernier après un infarctus à l’hôpital de White Plains, au nord de New York. Interrogé, son avocat Murray Richman a indiqué à l’AFP qu’il était mort vendredi vers 11 heures du matin, confirmant les informations de médias américains.

“Earl était un combattant qui s’est battu jusqu’au bout”, a indiqué sa famille dans un communiqué largement repris sur les réseaux sociaux juste après l’annonce de sa mort. “Il aimait sa famille de tout son coeur, et nous chérissons les moments passés avec lui (…) “Sa musique a inspiré d’innombrables fans à travers le monde.” 

“DMX était un artiste brillant et une inspiration pour des millions de gens à travers le monde”, a souligné de son côté Def Jam Recordings, maison de disque avec laquelle il avait sorti plusieurs de ses albums les plus connus, dans un communiqué séparé. 

“Son message de victoire par le combat, sa recherche de lumière pour sortir de l’obscurité, sa quête de vérité et de grâce nous a rapprochés de notre propre humanité. Il n’était rien de moins qu’un géant (…) Sa légende vivra à jamais”.

Sa famille devrait communiquer prochainement sur l’organisation de ses funérailles. Lundi 5 avril, plusieurs centaines de ses fans s’étaient retrouvés devant l’hôpital pour prier pour son rétablissement.

 Succès commercial et auprès de la critique

Auteur de huit albums, le dernier en 2015, DMX fait partie des figures les plus noires du hip-hop, exposant ses démons intérieurs dans des hymnes qui lui ont valu un succès aussi bien commercial qu’auprès de la critique.

Connu pour avoir eu des problèmes de drogue, il avait notamment fait une cure de désintoxication en 2019.

Il a eu, tout au long de sa carrière, souvent maille à partir avec la justice, avec des inculpations pour possession de stupéfiants, cruauté envers les animaux, conduite dangereuse, non-paiement de pension alimentaire, ou encore s’être fait passer pour un agent fédéral.

Son premier grand single, “Get At Me Dog”, avec Def Jam, est sorti en 1998, tiré de son premier album en studio, “It’s Dark and Hell Is Hot.”

L’album s’était hissé à la première place du classement de Billboard, avec un deuxième hit, “Ruff Ryders’ Anthem”, marquant le début d’un succès commercial qui durera plusieurs années.

By AFP huffingtonpost.fr

Bande-annonce Space Jam 2 : LeBron James, Bugs Bunny et les Toons jouent au basket

La première bande-annonce de « Space Jam – Nouvelle ère » est en ligne. Au programme : LeBron James, du basket, des Toons en images de synthèse, les dragons de Game of Thrones et un monde virtuel plein de références pop.

Même sport, nouvelle ère. Pour son retour sur les écrans, 24 ans après le premier film emmené par Michael Jordan, l’univers Space Jam passe au 2.0 en plongeant le « King » LeBron James dans un monde virtuel où il devra faire équipe avec Bugs Bunny et les Looney Tunes dans un match de basket contre la Goon Squad, pour sauver son fils enlevé par Don Cheadle, roi du « Serveur Monde ».

Entre film de basket, Ready Player One et Ralph 2.0, Space Jam – nouvelle ère convoque de nombreuses références pop, de Game of Thrones aux Pierrafeu en passant par le Géant de Fer ou Yogi Bear. Quant aux Toons, ils quittent l’animation 2D traditionnelle pour passer à l’image de synthèse. Le coup d’envoi sera donné le 14 juillet 2021.

by Yoann Sardet

Le vol du Starship SN11 de SpaceX s’est encore mal terminé

SpaceX n’a pas réussi à faire atterrir correctement son prototype Starship SN11. C’est la quatrième tentative non concluante de l’entreprise américaine.

Attendu initialement le 26 mars, puis le 29, c’est finalement le 30 mars que le nouvel essai d’un prototype du vaisseau spatial Starship a été organisé par SpaceX. Mais alors que le vol aurait pu tourner la page des précédents essais, qui se sont tous finis d’une façon ou d’une autre par une explosion, soit directement à l’atterrissage, soit quelques minutes après, les choses ne se sont pas passées comme prévu.

Les circonstances de la perte du prototype SN11 ne sont pas encore très claires. Il faut dire que les conditions météorologiques étaient franchement mauvaises, empêchant d’avoir une vue dégagée sur le lanceur — un brouillard s’était installé à Boca Chica, au Texas, pile le jour du tir expérimental. Et pour ne rien arranger, la diffusion en direct fournie par SpaceX a été tout aussi médiocre, avec des saccades et des interruptions.

UN POSSIBLE PROBLÈME SUR L’UN DES MOTEURS

C’est de toute évidence au cours de la seconde moitié du vol que le prototype SN11 a fait face à un imprévu : la fusée a pu décoller normalement de son pas de tir, atteindre l’altitude désirée, éteindre l’un après l’autre chacun des trois moteurs Raptor, et basculer sur le flanc pour procéder à son retour sur Terre. On a pu le constater dans les quelques moments où la vidéo arrivait à afficher une image.

Or, alors que Starship SN11 poursuivait sa phase de descente, avec les quatre ailerons sur les flancs ajustant l’aérodynamisme de la fusée, c’est manifestement au moment où devait survenir le redressement de la fusée en position verticale qu’il y a eu un problème. La vidéo ne montre rien, mais, à un kilomètre d’altitude, les moteurs se sont rallumés. C’est alors qu’un bruit inhabituel a pu être entendu.

La fusée s’est-elle désintégrée en vol ou si elle a explosé en touchant le sol ? À en croire Elon Musk, c’est le deuxième scénario qui s’est joué : « Au moins, le cratère est au bon endroit ! », a-t-il écrit sur Twitter. Une première piste partagée par l’entrepreneur suggère que c’est le moteur n°2 qui a rencontré des problèmes, et cela dès l’ascension de la fusée — ce qu’il était difficile de constater, faute d’un direct convenable.

Il semble que le moteur 2 ait eu des problèmes lors de l’ascension et n’ait pas atteint le niveau de pression de fonctionnement de la chambre lors de la combustion à l’atterrissage, mais, en théorie, ce n’était pas nécessaire », poursuit le fondateur de SpaceX. « Quelque chose d’important s’est produit peu après le début de la combustion de l’atterrissage », ajoute-t-il, évoquant des débris éparpillés sur le site.

Dans la séquence ci-dessous, on entend plus clairement une énorme explosion au niveau du site d’essai, puis une pluie de débris qui tombe du ciel. Compte tenu de la direction des objets, l’hypothèse d’une explosion à distance, alors que la fusée était encore en l’air, a été avancée. En effet, les éclats ne proviennent a priori pas du pas de tir — c’est-à-dire d’en face, dans la vidéo intégrée au tweet.

La bonne nouvelle, manifestement, c’est que SpaceX semble maîtriser la majeure partie des manœuvres attendues du Starship, du moins celles exécutées dans le cadre de ses essais (des bonds qui ne vont pas au-delà de 10 ou 20 kilomètres d’altitude, pour tester les dernières étapes du retour sur Terre, avec un nombre limité de moteurs Raptor). Cela, y compris alors que le moteur 2 a rencontré un pépin.

Néanmoins, l’entreprise bute toujours sur la phase finale de ses allers-retours, lorsque la fusée doit décélérer suffisamment fort pour ne pas atterrir lourdement sur le pas de tir. Il s’agit-là de l’étape la plus périlleuse, car elle nécessite de rebasculer rapidement la fusée en position verticale, tout en visant la zone d’atterrissage. Mais au moins, SpaceX dispose des données de quatre essais identiques.

texte numerama.com by Julien Lausson

Existe-t-il une alternative au canal de Suez en passant par la Sibérie ?

Le canal de Suez est hors service depuis le 24 mars 2021. Cela pourrait encore durer plusieurs jours, le temps de remettre l’Ever Given dans le sens de la marche. Mais un passage des navires par la Sibérie serait également possible. Cette voie maritime du Nord représente une alternative crédible pour relier l’Asie à l’Europe.

Depuis mercredi 24 mars, le Canal de Suez est bloqué par un porte-conteneurs (l’Ever Given) de 400 mètres qui s’est mis en travers, bloquant la circulation dans les deux sens. L’Égypte fait son maximum pour débloquer cette route commerciale cruciale entre l’Europe et l’Asie. Mais dégager un tel mastodonte pourrait prendre plusieurs jours, voire des semaines…

Détour de 6 500 km

Plusieurs centaines de navires sont actuellement bloqués. Certains ont fait demi-tour et espèrent rejoindre l’Europe en contournant l’Afrique via le cap de Bonne-Espérance. Ce détour représente près 6 500 kilomètres et se fait entre cinq à neuf jours de mer selon la vitesse du navire.

Cela va entraîner un retard dans la chaîne logistique et les prix pourraient flamber dans certains domaines.

Une piste pourrait être exploitée à l’avenir. Il s’agit de la route maritime du Nord (RMN) qui permet de relier l’océan Atlantique à l’océan Pacifique en longeant la côte nord de la Russie. C’est le chemin le plus court pour relier l’Europe à l’Asie sans emprunter le canal de Suez, via le détroit de Béring. Un trajet qui se fait pour l’essentiel dans les mers arctiques. Le navigateur cosaque Simon Dejnev, a franchi pour la première fois le détroit de Béring en 1648. Seul hic, il n’est navigable qu’en été.

L’intérêt russe

Sauf que le réchauffement climatique est en train de changer la donne. Ainsi, la fonte de la banquise ouvre de nouvelles perspectives aux Russes. Jusqu’à présent, la banquise a toujours été le principal obstacle au développement de la région.

Une vingtaine de navires empruntent ce passage chaque année entre juillet et décembre. Les Russes souhaiteraient ouvrir cette route au commerce toute l’année d’ici à 2035.

Dans quatre ans, le ministère russe des Transports espère passer de 80 millions de tonnes le nombre de marchandises sur la RMN, contre 10,05 millions aujourd’hui. La route du Nord (Sevmorput en Russe) permet de raccourcir de quinze jours le trajet vers l’Asie. Elle présente un intérêt stratégique pour éviter le détroit de Gibraltar, au sud, et rejoindre le Pacifique en moins de trois semaines.

Aujourd’hui, seuls les brise-glace russes passent en période hivernale. « À l’heure actuelle, la Russie possède deux fois plus de brise-glace que tous les pays du monde réunis, soulignait le chercheur Mikaa Mered dans un article paru sur Slate.fr. Plus ces eaux se réchauffent, et plus les autres pays pourront s’immiscer dans la région. »

La Russie posséderait une quarantaine de ces navires, dont une dizaine à propulsion nucléaire. Des monstres de métal capables d’éventrer la banquise sur plus de 30 mètres de long et d’y créer un passage pour d’autres navires, comme des tankers, ou des méthaniers. Les trajets maritimes vers Rotterdam seraient alors considérablement réduits.

Des contraintes existent

Toutefois, cette route maritime du Nord présente quelques inconvénients. La première est que les autorités russes exigent à tous les navires de déclarer leur passage quarante-cinq jours à l’avance. La Russie considère la route maritime du Nord comme faisant partie de ses eaux territoriales, car elle est située à moins de 200 miles (370 kilomètres) de ses côtes.

La deuxième est le coût écologique que représenterait l’ouverture du trafic dans cette région. La navigation en Arctique pourrait accélérer le réchauffement de la Sibérie. Avec des conséquences inattendues, telles que la fonte du permafrost, cette terre gelée sur laquelle de nombreuses villes ont été construites pendant l’ère soviétique.

« Environ 20 % des infrastructures et 50 % des habitations de ces zones seront menacées d’ici à 2050 », prévient le géographe Dmitriy Streleskiy dans une publication américaine.

Entre commerce et protection de l’environnement, la Russie devra faire des arbitrages.

ouest-france.fr/Par Olivier DUPLESSIX

Against all the odds, "Zack Snyder's Justice League" is a success.

Released in 2017, the version of "Justice League" envisaged by Zack Snyder, director of "Man of Steel" and "Batman vs Superman", was a mere shadow of a film. The reunion of Batman, Aquaman, Flash, Cyborg, Wonder Woman and Superman to fight against an interplanetary threat had become an execrable mush at the end of a chaotic production.

Everything that was supposed to go wrong did. Even before his departure from the set following a family tragedy, Zack Snyder had had his wings clipped by a studio, Warner Bros., obsessed with the success of Disney/Marvel films and disorientated by the relative failure of its rival productions. The arrival of Josh Whedon, as script doctor before Snyder's departure and then charged with picking up the pieces afterwards, only made matters worse. In the end, "Justice League" was nothing more than a succession of soporific action scenes linked by long tunnels of insipid dialogue culminating in a grotesque finale.

The weight of fans

The industrial disaster was such that we would never have believed that Snyder, supported by his fans and the majority of the cast, could have fixed anything. But that's exactly what happened. Launched last Thursday on HBO Max, Warner Studios' Netflix, 'Zack Snyder's Justice League', despite being made up of existing scenes and new ones shot after the fact, punches Whedon's replastering in every department. The magic of the editing, the rediscovered rhythm and numerous reintroduced elements... whereas the two-hour version knocked us out, the four-hour version managed to keep us riveted without fail. That's the extent of the miracle.

So as not to reveal anything that might detract from your enjoyment (provided you don't develop an allergy to this type of digital blockbuster), let's just mention the introduction of a number of purely visual sequences, with no dialogue whatsoever, which enhance a narrative that badly needed it. There were also a number of elements missing to give the newcomers, Cyborg and Flash in particular, something to hold on to, and this has now been done. There are also significant changes to the nature of the main antagonists and Superman. As for Batman's 'premonitory' dreams, glimpsed in 'Batman vs Superman', here they are reinstated in the most beautiful of ways.

Snyder's touch rediscovered

All this means that Zack Snyder's highly recognisable style can flourish once his coherence has been restored. He certainly has his fans and detractors, but we're grateful to him for having been able to integrate the slow-motion sequences that are his trademark with greater relevance. We can also easily forgive him for the coquettishness of presenting his montage in a radical Imax format, close to the 4:3 of yesteryear, which leaves black bars appearing to the left and right of our 16:9 screens. Surprised at first, but without noticing any imbalance in the composition, we quickly conceded that this choice in no way detracted from the show.

It remains to be seen whether this reset of the clock, initially viewed with reluctance by Warner, will put the DC Extended Universe back on the right track. Zack Snyder's cut certainly introduces some intriguing new hooks for future trains, but there's no telling whether the convoy will reform or remain scattered around a battered marshalling yard.

Announced for release on 20 May on Hollystar.ch - which does not rule out other platforms active in Switzerland announcing themselves - the film is not being shown in cinemas. There is also the prospect of a physical release (Blu-ray and 4K Blu-ray) on 31 December, and for those in a hurry, the temptation of downloading or using 'grey' streaming platforms.

Le Matin.ch by Jean-Charles Canet

 

Japan: tsunami-proof walls have become taller and longer since 2011

Since the terrible tsunami in 2011 that led to the Fukushima disaster, Japan has stepped up the construction and reconstruction of protective structures on the worst-affected parts of its coastline. With the help of a huge budget, the country wants to protect itself more effectively against future devastating tsunamis.

The inhabitants thought they were safe

On 11 March 2011, a magnitude 9.1 earthquake occurred in the Pacific Ocean around 300 km north-east of Tokyo. Less than an hour later, a tsunami hit the coastline with a wave estimated to be thirty metres high in places. The water also penetrated up to ten kilometres inland, causing the death of several people. the disappearance of at least 18,500 people. This terrible tsunami caused the second biggest nuclear accident in history, after Chernobyl in 1986.

While the main concern at the moment seems to be the future of the contaminated water from Fukushima, another is just as important: protecting against future tsunamis devastating. On 5 March 2021, AFP reported on the situation ten years after the disaster. The publication cites the example of the small town of Taro in the prefecture of Iwate (north-east of the country). Before the terrible tsunami, the inhabitants thought they were safe. For local tourist guide Kumido Motoda, it was even the safest place in the world. the perfect city for disaster protection natural.

It has to be said that since the end of the 19th century, this locality has been hit several times by major tsunamis. So, as early as 1934, the local authority built 10 m high concrete ramparts over a distance of 2.4 km along the coast. The authorities have also installed 44 evacuation routes with solar-powered lighting. The aim? To enable residents to get to safety. in just ten minutes. Unfortunately, the 2011 tsunami generated waves 16 m high. As a result, the waters destroyed the ramparts and swept away houses and vehicles. The human toll from the disaster in Taro is 140 dead and 41 missing.

Better protection for the future

Since then, the Japanese government has invested the equivalent of ten billion euros in building (and rebuilding) ramparts in coastal regions. Coming soon, 430 km of continuous dykes should be completed in the three departments most affected in 2011, namely Fukushima, Iwate and Miyagi. At Taro, the walls are now around 15 m high and once again cover more than 2 km of coastline.

Although the view of the sea is less obvious today, the experts justified the construction of the dykes. They cited dual protection The aim is to repel the force of the waves, while reducing damage and giving residents more time to take shelter. In addition, the new dykes have wider bases and their interiors have been reinforced. In addition, warning systems have been improved and evacuation routes optimised.

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SpaceX: le prototype de fusée explose au sol quelques minutes après son atterrissage.

Le « magnifique atterrissage en douceur” du prototype SN10 a finalement tourné court quelques minutes plus tard.

SPACEX – Un prototype de la future fusée géante Starship de la société SpaceX, dont deux précédents exemplaires s’étaient écrasés dans d’énormes boules de feu au terme de leur vol d’essai, a réussi son atterrissage ce mercredi 3 mars au Texas, mais a explosé au sol quelques minutes plus tard, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

“Un magnifique atterrissage en douceur”, avait commenté SpaceX dans la vidéo retransmettant le vol d’essai en direct. Des flammes étaient toutefois visibles au pied de la fusée, en train d’être éteintes par les équipes sur place. Quelques minutes plus tard, une énorme explosion a projeté l’engin en l’air, qui s’est fracassé en retombant au sol.

Aucune explication n’a été fournie dans l’immédiat.

Ce véhicule est appelé à devenir la fusée de choix de SpaceX, fondée par le milliardaire Elon Musk, pour aller un jour sur Mars.

Dix kilomètres d’altitude

Le prototype, nommé SN10, pour “Serial Number 10”, a décollé un peu avant 23h20 depuis Boca Chica, au Texas, pour un troisième test suborbital.

L’engin est monté dans le ciel, propulsé par trois moteurs, qui se sont éteints les uns après les autres, et le véhicule s’est renversé pour se placer en position horizontale. 

Il a atteint les 10 kilomètres d’altitude, avant d’entamer sa descente, et la fusée s’est ensuite replacée en position verticale, réussissant à se poser, à première vue sans encombre, à l’endroit souhaité. 

Deux autres prototypes (SN8 et SN9) s’étaient écrasés à l’atterrissage, en décembre, puis début février. 

Ces essais se produisent dans une zone quasi-déserte louée par SpaceX, à l’extrême sud du Texas, près de la frontière avec le Mexique et au bord du golfe du Mexique ― une zone suffisamment vide pour qu’un accident ou une explosion ne cause pas de dommages, ni ne fasse de victimes.

Elon Musk imagine lancer un jour plusieurs de ces vaisseaux à la conquête de Mars. Mais dans un premier temps, la fusée, si elle devenait opérationnelle, pourrait s’avérer utile pour des voyages plus proches, notamment pour la Lune.

By huffingtonpost.fr

Daft Punk se sépare mais les fans ont bien du mal à y croire

DAFT PUNK – Plus de 160.000 tweets une heure après la mise en ligne de la vidéo “Epilogue” et une moyenne de 27 tweets par seconde: l’annonce de la séparation des Daft Punk a eu l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. Il faut dire que depuis le début de leur carrière, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ont habitué leurs fans aux annonces aussi mystérieuses que surprenantes.

Lundi 22 février 2021, aux alentours de 15h30. Après cinq ans de “silence” total, la chaîne YouTube des Daft Punk aux quelque 4 millions d’abonnés donne signe de vie. Une vidéo longue de près de 8 minutes intitulée “Epilogue” est mise en ligne sans autre information. 

Très vite, certains internautes se réjouissent à l’idée d’y voir (enfin) l’annonce d’un nouvel album, huit ans après le succès fou de “Random Access Memories”. D’autant qu’au cours des derniers mois, plusieurs rumeurs et (faux) documents officiels laissaient à penser que le retour du groupe était imminent. On avait même cru un temps qu’ils s’inviteraient dans le show de The Weekend au dernier Super Bowl.

Mais au milieu des images du duo casqué d’“Epilogue”, l’une interpelle plus que les autres: une épitaphe indiquant “1993-2021”. Il faudra finalement attendre de voir Kathryn Frazier, l’attachée de presse historique du groupe, prendre la parole dans les colonnes de plusieurs médias de référence (Pitchfork, Variety et l’AFP notamment) pour confirmer que cette vidéo signe bel et bien la séparation du groupe après 28 ans de collaboration. 

Un clip nouveau? Pas du tout. Les images de cette vidéo ne sont que des bouts du confidentiel long-métrage de science-fiction “Electroma” réalisé par les Daft Punk en 2006 et qui imagine le périple de robots qui souhaitent devenir des humains. Un morceau inédit en clôture? Non plus. Les notes d’électro qui résonnent à la fin de la vidéo sont extraites de “Touch”, titre présent sur le dernier album “Random Access Memories”.

Et si certains ont encore du mal à croire que l’histoire des Daft Punk se termine ainsi, c’est en partie à cause de la stratégie marketing savamment orchestrée par le groupe au fil de ces trois décennies. “Dès leurs débuts, les deux Français ont fait du marketing une composante intégrée à leur processus créatif, avec une idée simple: cultiver la rareté et le mystère”, résume l’AFP. “Les Daft Punk ne montrent jamais leurs visages, vont peu à la télévision et sortent peu de disques. Résultat, chacune de leur apparition est un événement et leurs casques de robots sont devenus une marque immédiatement identifiable.”

Depuis 1997, c’est masqués puis casqués que Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo apparaissent pour de rares concerts ou interviews. En 2013, c’est avec une simple boucle de 15 secondes diffusée dans une coupure pub du Late show SNL qu’ils officialisent la sortie de leur opus “Random Access Memories”. En 2014 ils raflent cinq prix historiques sur la scène des Grammy Awards tout en restant complètement silencieux.

“Ils ont su créer un mystère, ils jouent sur le fantasme. Tout le monde se
demande à quoi ils ressemblent, comment ça se passe vraiment. C’est la clé de
leur succès”, expliquait sur France Info le producteur Pedro Winter, ancien manager du duo, au moment de la sortie de leur dernier album.

En bref, en près de trente ans de carrière, on compte sur les doigts d’une seule main le nombre d’albums du groupe tout comme les photos où l’on voit leurs visages. Et forcément, autant de mystère a toujours titillé l’intérêt du plus grand nombre, créant une vraie “Daftmania” et des théories par centaines au moindre bruissement. Les Daft Punk en ont joué et brillamment orchestré chacun des moments importants de leur carrière.

À tel point que l’on continue encore à douter: cette annonce inattendue de leur séparation ne cache-t-elle pas une autre surprise?

Huffpost.fr by Louise Wessbecher

Probe on Mars, astronauts on the Moon... Why China is so keen to win the space race

On Wednesday 10 February, the Tianwen-1 probe arrived in Mars orbit. A new stage in China's conquest of space, analysed on The Conversation.

All eyes on the stars. NASA's Perseverance mission landed on the Red Planet on Thursday 18 February. It is the third mission to arrive on Mars in a week, along with those from the United Arab Emirates and China. The Tianwen-1 probe arrived in the planet's orbit on 10 February. In the spring, it is due to land a remote-controlled wheeled robot on the Martian surface. This mission will enable Beijing to pursue its ambitions for space conquest, which began under Mao sixty years ago. The country "dreams of space", in the words of Chinese President Xi Jinping. For The Conversation, Steffi Paladini, from the University of Birmingham, deciphers these dreams. 

Given its achievements over the last decade, it's only logical that China should be looking to win the new space race. Not only has it been the only country to send a probe to the Moon in the last forty years or so - and the first in history to successfully land on its far side - but it has also planted a flag on lunar soil and brought samples back to Earth.

However, the space race, in which several nations and private companies are taking part, is far from over. China is now turning its attention to Mars with its Tianwen-1 mission, which arrived in Martian orbit on 10 February. This successful insertion into orbit - the rover will not land until May - marks a crucial new stage in more ways than one.

Even though Mars is relatively close to Earth, it's a tough target to hit. Nothing demonstrates this better than the figures. Out of 49 missions up to December 2020, only around 20 have been successful. Not all of these failures were the result of novices or first attempts. In 2016, the European Space Agency's Schiaparelli Mars Explorer crashed on the surface of the Red Planet. In addition, persistent technical problems have forced ESA and its Russian partner Roscosmos to postpone its next mission, ExoMars, until 2022.

China is not the only country to get close to Mars. On 9 February, a probe from the United Arab Emirates, Hope, successfully completed the same insertion manoeuvre. It is not a direct competitor of the Chinese mission (the probe will only orbit the planet to study the Martian weather), but NASA's Perseverance rover, which arrived a week later, is undoubtedly.

One factor makes the stakes even higher for Beijing: one of the few countries to have successfully performed the famous in-orbit insertion manoeuvre is India, China's direct competitor not only in space but also on Earth.

India's Mars Orbiter Mission (MOM), aka Mangalyaan, reached Mars in 2014 - it was the first to achieve this feat on its inaugural mission. This is one of the reasons why the success of Tianwen-1 is so important for China's status as an emerging space power: it's a way of reasserting its space dominance over its neighbour. Unlike India, this is not the first time China has attempted a mission to Mars (the previous one, Yinghuo-1, in 2011, failed on launch). This time, however, the chances of success look much better.

The space age 2.0

Different countries have different space development models. The new space race is therefore partly a competition for the best approach. This reflects the specific character of the Space Age 2.0, which, compared with the first, seems to be more diversified and where non-American players, both public and private, occupy an important place, particularly Asian players. If China is leading the pack, so too is its vision.

But there are more important issues at stake. The development of China's space sector is still largely government-funded and military-led. According to the US-China Economic and Security Review Commission, a US congressional committee, China sees space as a "tool for geopolitical and diplomatic competition". Clearly, with cyberspace, the cosmos has become a fundamental new battleground, where the United States is the main - but not the only - adversary. This means that commercial considerations are taking a back seat for many countries, even if they are becoming increasingly important as a general rule.

China has already adopted five-year plans for its space activities. The most recent ended in 2020 with more than 140 launches. Other missions are planned, including a new orbital space station, the recovery of Mars samples and a mission to explore Jupiter.

While the resources committed by the country remain largely unknown (we only know what is included in the five-year plans), US estimates for 2017 are $11 billion, putting China second only to the US itself - NASA's budget for the same year was around $20 billion.

India has adopted a different approach, where civil and commercial interests predominate. Following NASA's model of transparency, the country publishes reports on the activities and annual expenditure (around US$1 billion a year) of its space agency, the Indian Space Research Organisation (ISRO).

Different in ambition, scope and investment, India's space programme has achieved remarkable successes, such as the commercialisation of affordable launch services for countries wishing to send their own satellites into orbit. In 2017, India made history with the most satellites - 104 - ever launched by a rocket on a single mission to date (all but three were foreign-built and foreign-owned). This record was broken by SpaceX in January 2021, with 143 satellites. Even more impressive is the relatively low cost of India's Mars mission, 74 million US dollars - around ten times cheaper than NASA's Maven mission. Indian Prime Minister Narendra Modi said the entire mission cost less than the Hollywood film Gravity.

For geopolitical reasons, this could soon change. The Indian government has published its 2019-2020 annual report, which shows growing military involvement in the space sector. And further missions to the Moon and Venus are planned by India's ISRO, as if to further motivate the Chinese to make Tianwen-1 a resounding success. The space race 2.0 is gaining momentum...The Conversation

Steffi Paladini, Reader in Economics & Global Security, Birmingham City University. This article is republished from The Conversation under a Creative Commons licence.

Coronavirus: Dubai, Cuba and Florida take up the challenge of "vaccine tourism

LIGHTNING - Some travel agencies are no longer hesitating to offer "all-inclusive" holidays.

How about basking in the sun, cocktail in hand, between two doses of vaccine? In any case, the concept of "vaccine tourism" seems to be spreading more and more. While Europe shudders at the thought of a shortage, some countries are not hesitating to offer the injection under the coconut trees. 

"Caribbean, mojito and vaccine"... This advert has been on air since Cuba to the whole of South America. From next March, tourists staying three weeks on the island will be entitled to Cuban vaccines, as announced by the authorities in this short publicity film, between two beach photos: " Tourists have the option of being vaccinated in Cuba if they so wish". 

Not far from there, in FloridaIn Florida, it's the neighbours to the north, Quebecers over 65, who can register to be vaccinated. They don't have to be residents or own property in Florida. A proposal that irritates many Americans. 

And then there is the exceptional case of the very rich of Britons over 65Those who belong to a very closed London circle. For a fee of 45,000 euros, they are invited to live in Dubai for a month, including first-class or private jet travel, reserved villas and double-dose vaccinations. 

By RTL Bénédicte Tassart 

edited by Thomas Pierre