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Etats-Unis : Donald Trump veut priver les réseaux sociaux de leur protection

Le président américain a signé, jeudi, un décret visant à limiter la protection dont bénéficient les services comme Twitter et Facebook.

Donald Trump est passé à l’acte, jeudi 28 mai. Ulcéré par la décision de Twitter d’ajouter un lien à deux messages publiés mardi qui spécifiait qu’il avançait des contre-vérités à propos de la fiabilité du vote par correspondance, le président des Etats-Unis a signé un décret exécutif qui invite les agences fédérales concernées à réexaminer la pierre angulaire sur laquelle se sont développés les réseaux sociaux. Il s’agit de la section 230 (c) de la Communications Decency Act, une loi de 1996, qui prévoit que les sites et services qui permettent aux internautes de publier des messages ne sont pas directement responsables de ces messages.

« Ils ont le pouvoir non contrôlé de censurer, éditer, dissimuler ou modifier toute forme de communication entre des individus et de larges audiences publiques. Il n’y a pas de précédent dans l’histoire américaine qu’un si petit nombre de sociétés contrôlent une si grande sphère d’interaction humaine », a pesté le président des Etats-Unis à propos des mastodontes des réseaux sociaux. La charge est paradoxale puisque l’ancien homme d’affaires a bâti en partie sa carrière politique sur un usage effréné de Twitter. Son compte est suivi aujourd’hui par plus de 80 millions d’abonnés.

Source: Le Monde

Trump et Twitter : ils se sont tant aimés.

Rien ne va plus entre le président et le réseau social, qui – pour la première fois – a signalé un tweet de Trump. @realDonaldTrump a promis de se venger.

Ces derniers jours, Donald Trump est déchaîné. Via son arme favorite, le tweet, il a accusé de meurtre – sans l’ombre d’une preuve – l’animateur d’une émission politique, il s’est moqué de Joe Biden parce qu’il portait un masque, il a retweeté les élucubrations d’un extrémiste de droite qui a traité Hillary Clinton de « pouffiasse », il a mentionné des théories du complot accusant Obama d’espionnage… Cela fait des années qu’il affirme tout et n’importe quoi à ses quelque 80 millions de followers. Avec la bénédiction de Twitter, qui a toujours défendu sa liberté d’expression.

Source: Le Point.fr

Des anticorps de lama pourraient aider à vaincre le coronavirus

Le plasma d’un jeune lama belge contient de petits anticorps particuliers. Ces derniers sont capables de neutraliser l’infection des coronavirus, responsables du Sras, du Mers mais aussi du Covid-19.

Winter est un lama de quatre ans qui broute paisiblement l’herbe des prés à proximité de la ville de Gand en Belgique. Le jeune camélidé pourrait aussi jouer un rôle clé dans la recherche des traitements contre le Covid-19.

En effet, Winter a été immunisé avec une perfusion contenant les protéines de surface (protéine S) de deux coronavirus : le Mers-CoV et le Sars-CoV-1. Les scientifiques ont identifié dans le plasma du lama des petits anticorps neutralisants qui se sont montrés efficaces contre deux particules virales pseudotypées (un lentivirus modifié pour exprimer les protéines de surface des coronavirus) imitant des deux souches de coronavirus contre lesquelles Winter a été immunisé, ainsi que le Sars-CoV-2.

Les résultats de cette étude vont paraître dans la revue Cell. Une version préliminaire, mais relu par les pairs, est déjà disponible.

Des petits anticorps neutralisants

Ces anticorps particuliers sont une sous-classe d’IgG spécifiques des camélidés appelés VHH. Ils ne possèdent qu’une chaîne lourde alors que les IgG conventionnels possèdent une chaîne légère et une chaîne lourde. Les VHH n’ont donc qu’un domaine variable, situé sur la chaîne lourde.

 

Une analyse cristallographique a permis de déterminer sur quelle partie du virus reconstitué les VHH issus du plasma de Winter se fixent : le domaine de liaison au récepteur (RBD) de la protéine S. Plusieurs ont démontré leur action neutralisante contre le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV sur des cultures cellulaires in vitro. L’un d’entre eux, VHH-72, est capable de neutraliser l’infection de la pseudo-particule virale imitant le Sars-CoV-1 mais aussi celle imitant le Sars-CoV-2.

Plus petits que les IgG conventionnelles, les VHH sont stables et pourraient être administrés via un spray à inhaler, notamment pour soigner les infections respiratoires. Les scientifiques espèrent que la capacité neutralisante des VHH de lama font d’eux des candidats sérieux pour soigner le Covid-19.