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Un an après la gifle aux Oscars, la réponse cinglante de Chris Rock à Will Smith

L’humoriste, qui avait été frappé en direct par l’acteur en pleine cérémonie des Oscars après une blague sur l’épouse de celui-ci Jada Pinkett Smith, est revenu avec une certaine colère sur l’épisode dans un spectacle diffusé sur Netflix

Un an après avoir été giflé par Will Smith devant un public mondial, l’humoriste américain Chris Rock a riposté samedi, lâchant ses coups dans un numéro de stand-up diffusé sur la plateforme Netflix.

En mars 2022, l’acteur américain était monté sur la scène des Oscars et avait frappé l’humoriste qui venait de tourner en dérision la coupe de cheveux très court de sa femme, l’actrice Jada Pinkett Smith, qui souffre d’alopécie. Quelques minutes plus tard, Will Smith recevait l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans King Richard. Il s’est ensuite excusé auprès de Chris Rock, mais a été banni des Oscars pendant une décennie.

L’humoriste a lui refusé de porter plainte et a gardé un silence quasi-total sur l’incident depuis. Mais sur scène samedi à Baltimore, il est sorti de ses gonds, accusant la star hollywoodienne d’«indignation sélective», et affirmant qu’il s’en était pris à un homme plus petit que lui parce qu’il était contrarié que sa femme l’ait trompé.

«Will Smith pratique l’indignation sélective», a déclaré Chris Rock lors de ce spectacle diffusé en direct sur Netflix. L’humoriste a ajouté que Will Smith avait été largement moqué après un épisode du podcast de sa femme dans lequel le couple a parlé de la liaison de celle-ci et de la façon dont cela l’a affecté.

«Ça fait encore mal»

«Pourquoi faire ça?», a demandé Chris Rock. «Tout le monde l’a traitée de salope. Ils ont traité sa femme de prédatrice. Tout le monde l’a traité lui de salope», a-t-il dit, notant qu’il avait essayé de présenter son soutien après que la nouvelle de la liaison était devenue publique.

«Les gens (me) demandent «Ça fait mal?». Ça fait encore mal», a-t-il dit, en référence à la gifle reçue. «Will Smith est nettement plus grand que moi. Will Smith a joué le rôle de Mohamed Ali dans un film. Vous pensez que j’ai auditionné pour ça?», a-t-il lancé.

L’humoriste, qui semblait parfois en colère pendant son spectacle, a déclaré qu’avant la gifle, il avait toujours apprécié Will Smith, comme rappeur d’abord, puis comme acteur. «Il avait fait de grands films. J’ai soutenu Will Smith toute ma vie.» Mais il dit désormais se ranger du côté du maître d’esclaves qui bat le personnage de Will Smith dans son dernier film, Emancipation.

Texte by Le Temps avec l’AFP

« Maman, j’ai gagné un Oscar » : l’incroyable revanche de Ke Huy Quan

Sacré meilleur acteur dans un second rôle pour « Everything Everywhere All At Once », Ke Huy Quan, l’enfant-star de « Indiana Jones », n’avait pratiquement rien tourné durant 36 ans.

Il est des revanches plus savoureuses que d’autres. Celle du comédien Ke Huy Quan, Oscar du meilleur acteur dans un second rôle – c’était sa première nomination – à 51 ans, surpasse toutes celles de cette incroyable 95e cérémonie. Car il y en a eu, des destins contrariés à Hollywood qui ont enfin connu la reconnaissance durant cette soirée. Tel Brendan Fraser, ex-jeune premier blacklisté à la suite d’ennuis de santé et d’une agression sexuelle, qui a décroché la statuette de meilleur acteur pour sa performance d’hyper-obèse dans « The Whale ».

Lui aussi, c’était sa première nomination, tout comme deux comédiennes du long-métrage grand vainqueur de la soirée avec sept statuettes dont meilleur film, « Everything Everywhere All At Once » : Michelle Yeoh et Jamie Lee Curtis. La première repart, à 60 ans, avec l’Oscar de la meilleure actrice, après une longue et magnifique carrière ignorée jusque-là par l’Académie des Oscars. Une académie qui a également longtemps « oubliée » Jamie Lee Curtis malgré un formidable parcours professionnel : à 64 ans, la fille de Tony Curtis et Janet Leigh remporte, toujours grâce à ce film fou, la statuette de meilleure actrice dans un second rôle.

Mais celui qui a connu le chemin de vie – tant personnel que professionnel – le plus tortueux, c’est bien Ke Huy Quan. Il l’a rappelé, en larmes, sur la scène des Oscars : « Mon parcours à débuté sur un bateau ». Né à Saïgon en 1971, le jeune vietnamien fuit son pays dans des conditions précaires avec ses parents et d’autres « boat people » alors qu’il n’a que 4 ans. Réfugié aux Etats-Unis avec sa famille, il est repéré en Californie, où il est scolarisé, par Steven Spielberg alors qu’il n’a que 12 ans. Le cinéaste lui confie le rôle, adoré du public, de Demi-Lune, face à Harrison Ford dans « Indiana Jones et le Temple Maudit », énorme succès de l’année 1984 qui lance le désormais jeune comédien.

« Maman, j’ai gagné un Oscar »

L’année suivante, il enchaîne avec une autre production Spielberg : « Les Goonies ». Suivront quelques séries… et c’est à peu près tout. En l’espace de 36 ans, Quan ne va tourner que dans cinq longs-métrages, pour de rôles mineurs, et trois projets pour la télé. Hollywood l’a oublié. Mais lui ne va pas quitter le cinéma pour autant. Bardé de diplômes de langues et de cinéma, il est également spécialiste du taekwondo, art martial auquel il a été initié sur le tournage de « Indiana Jones ». Alors, pour gagner sa vie, il va devenir un acteur de l’ombre, plus précisément un cascadeur et une doublure, réglant les scènes très chorégraphiées de films d’action grâce à sa maîtrise du taekwondo sur des longs-métrages tels que « X-Men ».

Il est donc presque surpris quand les « Daniels », alias Daniel Kwan et Daniel Scheinert, les réalisateurs de « Everything Everywhere All At Once », lui proposent d’interpréter le mari de Michelle Yeoh dans le film. Mais eux, qui sont si cinéphiles et si épris de pop culture, n’ont pas oublié Demi-Lune. Et ils savent que ses compétences en arts martiaux serviront à merveille les nombreuses séquences d’action du film. Depuis, il vit avec sa nouvelle « famille » de cinéma un rêve éveillé. Car le long-métrage, baptisé « EEAAO » par le public, est devenu en quelques mois de 2022 le film-phénomène dont tous les Américains parlent. Ce qui a encore plus soudé cette équipe de vétérans d’Hollywood auxquels deux jeunes cinéastes ont su faire appel.

On comprend mieux l’émotion qui les a saisis tour-à-tour sur la scène des Oscars. En particulier celle Ke Huy Quan. L’enfant boat-people, qui a hurlé « Maman, j’ai gagné un Oscar », a vu « EEAAO » annoncé comme vainqueur du meilleur film par Harrison Ford, remettant d’un soir, et Steven Spielberg, concurrent malheureux, était présent dans la salle pour assister au triomphe tardif de Demi-Lune… Une histoire qui ferait un formidable scénario, auquel Spielberg pense peut-être déjà…

Texte by Le Parisien  Renaud Baronian 

Edward Norton découvre qu’il descend de Pocahontas

L’acteur de «Fight Club» et de «Glass Onion» s’est vu révéler dans une émission que la princesse indienne était son arrière-grand-mère à la 12e génération.

L’émission «Find Your Roots» (trouvez vos racines) sur PBS fouille l’arbre généalogique des stars, L’animateur et historien Henry Louis Gates Jr a dévoilé mardi 3 janvier à Edward Norton que celui-ci était un descendant direct de la princesse indienne Pocahontas. Elle est en fait sa 12e arrière-grand-mère.

 

L’acteur de «Fight Club» ou récemment de «Glass Onion» savait qu’une telle rumeur existait dans sa famille, explique CNN, mais l’historien lui a déclaré qu’il y avait des traces écrites de ce lignage. Il est donc le descendant direct de Pocahontas et de son mari le colon John Rolfe dont le mariage eut lieu en 1614 en Virginie. Le couple eut un fils, Thomas Rolfe, en 1615, mais Pocahontas mourut en revenant de Londres, en 1617, à 22 ans, sans doute d’une pneumonie ou de tuberculose.

«Cela vous fait simplement réaliser à quel point vous êtes un petit… morceau de toute l’histoire humaine», a fait remarquer Norton après la révélation.

L’acteur a moins apprécié de savoir que sont troisième arrière-grand-père possédait des esclaves, dont des enfants. «C’est inconfortable de savoir cela et il y a de quoi être mal à l’aise. Un enfant esclave âgé de 8 ans: vous avez envie de mourir en lisant cela».

Cousin de Julia Roberts

Invitée la même soirée, Julia Roberts a découvert elle aussi qu’elle avait un ancêtre esclavagiste. Et qu’elle partageait une lignée ADN avec Edward Norton. «Cela signifie que vous avez hérité de cet ADN partagé d’un ancêtre lointain, quelque part au cœur de cet arbre généalogique» a expliqué l’historien.

Texte by Le matin.ch

Amber Heard vs Johnny Depp : un risque de retour de bâton post #metoo ?

Diffusé en direct à la télévision, le procès en diffamation intenté par Johnny Depp contre Amber Heard a déclenché un torrent de propos haineux contre l’actrice. Cinq ans après #metoo, ces réactions évoquent un effet de backlash, un retour de bâton contre les victimes qui osent prendre la parole. Féministes et organisations de lutte contre les violences conjugales s’inquiètent.

1er juin 2022 : les jurés du tribunal de Fairfax, près de Washington, aux Etats-Unis, rendent leur verdict à l’issue de six semaines de débats devant la justice entre la défense de l’actrice Amber Heard et les avocats de son ex-époux, l’acteur Johnny Depp. Tous deux s’accusent mutuellement de violences et de diffamation.

Diffusé en direct à la télévision et sur Internet, le procès a tourné au grand déballage sur la vie privée du couple au vu et au su du grand public. Les extraits relayés sur les réseaux sociaux ont alors donné lieu à des torrents d’injures contre Amber Heard et de messages misogynes devenus viraux, alors que Johnny Depp, qui a 22 ans de plus que son ex, bénéficiait, lui, d’une vague de himpathy – un phénomène que la philosophe australienne  Kate Manne décrit comme « la sympathie inappropriée et disproportionnée dont bénéficient les hommes de pouvoir dans des cas d’agressions sexuelles, de violences conjugales, d’homicides et d’autres comportements misogynes ».

L’actrice de 36 ans a-t-elle diffamé son ex-mari dans sa tribune publiée en 2018 dans le Washington Post, où elle se présentait comme « une personnalité publique incarnant les violences conjugales« , sans explicitement mentionner le nom de Johnny Depp ? Telle était la question à laquelle les jurés ont répondu en la jugeant coupable de « diffamation avec réelle malveillance » contre Johnny Depp. Amber Heard est condamnée à lui verser 10 millions de dollars, plus 5 millions de dommages et intérêts. Le jury a aussi condamné Johnny Depp à 2 millions de dollars en dommages et intérêts, considérant qu’il avait lui aussi diffamée son ex-femme dans le Daily Mail. 

Règlement de comptes

La guerre juridique et médiatique entre les deux ex-conjoints remonte à 2016. Amber Heard demande le divorce, accuse Johnny Depp de violences et obtient une injonction d’éloignement – accusations éteintes par un accord financier. En 2020, un premier procès en diffamation oppose l’acteur au journal britannique The Sun, qui a publié des propos d’Amber Heard l’accusant de violences. La justice estime que les accusations de l’actrice sont fondées, même si Johnny Depp incrimine lui aussi son ex-femme pour violences. S’ensuit la tribune de la jeune femme dans le Washington Post qui mènera au procès clôt le 1er juin.

D’un côté : Amber Heard présente des preuves d’ecchymoses et de scènes de violence, d’insultes et de menaces, en général sous l’emprise de l’alcool de la part de Johnny Depp. De l’autre : l’acteur produit des enregistrements où Amber Heard reconnaît l’avoir frappée et la preuve qu’elle a déjà été arrêtée en 2009 pour violences conjugales sur son ex, Tasya Van Ree. Au final : Johnny Depp déclare avoir accidentellement donné un coup de tête à Amber Heard en essayant de l’empêcher de l’attaquer. Elle justifie les violences auxquelles elle a pu se livrer en les qualifiant d’autodéfense.

Au delà du règlement de compte sans merci entre les deux parties d’un couple toxique, le procès de Fairfax, parce que livré en direct à la vindicte du public, a donné lieu à une vague de propos haineux contre Amber Heard, la femme par qui le scandale est arrivée. Et par ricochet à toutes les victimes de violences conjugales qui osent les dénoncer. Ainsi Amber Heard l’exprime-t-elle lorsqu’elle dit sa déception face au verdict : « Je suis dévastée par le fait que la montagne de preuves n’ait pas été suffisante pour faire face au pouvoir, à l’influence et à l’ascendant bien plus importants de mon ex-mari, a-t-elle déclaré après la lecture de la sentence. Je suis encore plus déçue par ce que ce verdict signifie pour les autres femmes. C’est un revers. Cela remet en cause l’idée que la violence envers les femmes doit être prise au sérieux« .

Médiatisation toxique

La juge Penney Azcarate avait décidé d’autoriser la diffusion des audiences à la télévision de cette affaire ultra médiatisée, l’une des plus suivies au monde, malgré l’opposition des avocats d’Amber Heard. Ce fut « la pire décision prise par un tribunal depuis des décennies pour les victimes« , pense Michele Dauber, professeure de droit à l’université de Stanford, en Californie, et militante contre les agressions sexuelles sur le campus. Une décision qui révèle « une profond méconnaissance des violences sexuelles de la part de la juge« .

Amber Heard a dû « décrire son viol présumé avec des détails crus à la télévision. C’est choquant et ça devrait offenser toutes les femmes et les victimes, qu’elles soient d’accord ou non avec le verdict… », explique Michele Dauber. De fait, le procès a fasciné un public mondial peu habitué à regarder les allégations d’agressions sexuelles au sein d’un couple, puisque la dernière fois qu’une victime de viol a dû témoigner publiquement remonte à 1983.

Quelles que soient les opinions sur le verdict, c’est un problème : « Je ne pense pas que notre société comprenne encore la dynamique des violences conjugales« , déclare Ruth Glenn, présidente de la Coalition nationale contre les violences conjugales (NCADV), à l’AFP. Ce contexte n’a pas été suffisamment creusé lors des débats au tribunal, estime-t-elle. Pour elle, il n’y a « aucun doute » sur les types d’abus qui ont été révélés au procès. « Il faut s’assurer que les personnes présentes le comprennent. Mais tant que ce n’est pas le cas, ne montrons pas ce genre de choses à la télévision« .

Dénigrement, injures, moqueries

« Chaque fois qu’Amber Heard a pris la parole pour détailler les violences conjugales dont elle accuse Johnny Depp, ses paroles, relayées sur les réseaux sociaux, ont immédiatement suscité moqueries, remarques sexistes et dénigrement, qui ont un effet incontestablement désastreux sur l’objectif d’encourager les femmes à porter plainte contre des conjoints, ou des personnalités publiques violentes, » écrit sur Facebook la militante des droits des femmes Fatima-Ezzahra Benomar. « Comme c’est souvent le cas dans les affaires de violences sexistes et sexuelles, déplore-t-elle, l’actrice a été accusée de jouer la comédie quand elle pleure, ou au contraire de ne pas en faire assez quand elle ne pleure pas…. »

Désormais « chaque victime va réfléchir à deux fois avant de se manifester et demander une ordonnance d’éloignement ou de parler à quiconque des abus qu’elle a subis, déplore la professeure et militante Michele Dauber. Des femmes risquent d’être blessées, voire tuées, parce qu’elles n’ont pas appelé à l’aide. Cette affaire est un désastre complet. Elle est potentiellement catastrophique« , conclut-elle..

Misogynie en force

La professeure de droit remarque, elle aussi, que l’opinion publique soutenait Johnny Depp, alors que son ex faisait l’objet d’insultes et de quolibets « ouvertement misogynes » sur les réseaux sociaux. Amber Heard a subi « métaphoriquement le supplice du goudron et des plumes« , affirme-t-elle, alors que le jugement a été salué par la droite américaine. Des propos qui ont déclenché un tollé de propos haineux contre Michele Dauber – salope, pétasse, criminelle, mégenrée… – au point que l’un de ses comptes émetteurs a été bloqué par Twitter.

Retour de bâton après #metoo ?

La médiatisation de l’affaire Heard vs Depp pose la question de l’avenir du mouvement #MeToo, qui, depuis 2017, encourage les femmes à dénoncer les auteurs de harcèlement et d’agression sexuelles. Cinq ans après, l’irrésistible raz-de-marée marque le pas. « Il est impossible de ne pas y voir un retour de bâton pour #MeToo, les femmes sont allées trop loin. Mesdames, on vous a écouté et on a condamné quelques hommes. Ne soyez pas trop cupides« , écrit ainsi un internaute sur Reddit.

D’autres, comme Ruth Glenn, du NCADV, veulent y voir une piqûre de rappel du travail qui reste à accomplir. Pour Tarana Burke, fondatrice de #MeToo, « le mouvement est tout à fait vivant. C’est le système qui est corrumpu ». L’instigatrice de #MeToo appelle à se concentrer sur le courage de millions de femmes ayant dénoncé des violences plutôt que sur les batailles judiciaires, gagnées ou perdues.

Au paroles de Tarana Burke font écho celles d’Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes en France, qui a réagi aux milliers, voire millions d’insultes de tiktokeurs qui font payer à Amber Heard d’avoir écorné l’image de Johnny Depp, ce « mâle parfait ». Pour elle, ce backlash ne stoppera pas le mouvement, car « #metoo ne peut se résumer à un procès et résonne partout sur la planète : rien ne peut arrêter un mouvement dont le moment est venu« .

A l’issue du procès, l’avocate d’Amber Heard déclare que sa cliente ne peut « absolument pas » payer les plus de 10 millions de dollars de dommages-intérêts qu’elle est condamnée à verser à son ex-époux. Estimant que l’actrice a été « diabolisée » par la partie adverse, elle déclare vouloir faire appel de la décision du jury.

Text by Terriennes Liliane Charrier

Avantage Johnny Depp dans le procès de l’opinion publique

Contrairement à Amber Heard, l’acteur bénéficie d’un soutien massif que ce soit sur les réseaux sociaux ou devant les portes du tribunal.

Les débats du procès en diffamation opposant Johnny Depp et Amber Heard se terminent vendredi au tribunal de Fairfax et son issue reste incertaine, mais le «Pirate des Caraïbes» peut compter sur un large soutien dans la rue ou sur les réseaux sociaux.

Les accusations mutuelles sont pourtant lourdes. Johnny Depp assure que son ex-femme a ruiné sa réputation en affirmant, dans une tribune publiée en 2018, avoir été victime de violences conjugales deux ans auparavant. Il rejette ces allégations et réclame 50 millions de dommages-intérêts.

Amber Heard, 36 ans, a contre-attaqué et demande le double, assurant avoir subi des années de violences, dont un viol en 2015, et accusant son ex-mari d’avoir voulu «ruiner sa carrière».

Le public pour Johnny

Chaque matin, plusieurs centaines de personnes accueillent l’acteur devant le tribunal de cette petite ville de Virginie, proche de Washington, comparé à une poignée de pancartes en faveur d’Amber Heard. Sur les réseaux sociaux, l’avantage est également clairement au comédien de 58 ans. Les passions se déchaînent sur Twitter et TikTok où avec 15,3 milliards de «vues» mardi, le hashtag «Justice pour Johnny Depp» dépassait largement «Je suis avec Amber Heard» (8,4 millions).

«Rien ne me surprend avec les réseaux sociaux et les célébrités» et cette affaire concerne «deux grandes célébrités», explique à l’AFP Jason Mollica, professeur de communication à l’American University. Selon lui, Johnny Depp est un acteur de renommée mondiale qui a toujours fui les mondanités et conservé «ce côté mystérieux» qu’aiment les fans.

Amber Heard, elle, est bien moins connue. Elle tente depuis le début du procès d’apparaître «plus normale et proche des gens», selon M. Mollica, mais son ancienne assistante, Kate James, a décrit une personnalité «agressive» et «théâtrale».

Les internautes «expriment leurs opinions sans être des experts de la justice», dit l’ancien journaliste. Ce procès a révélé «les côtés les plus tape-à-l’œil de l’affaire mais nous n’aurons peut-être jamais la vérité, enfouie dans les eaux boueuses des réseaux sociaux».

Hostilité envers Amber

L’hostilité à Amber Heard, ambassadrice de l’organisation des droits civiques ACLU pour les violences conjugales, est ancienne. La carrière de l’actrice «était au bord d’une ascension fulgurante» après le succès mondial d’«Aquaman» sorti fin 2018, a affirmé lundi Kathryn Arnold, une spécialiste de l’industrie du divertissement. Mais elle a subi «beaucoup de publicité négative» après la tribune publiée dans le «Washington Post», a-t-elle ajouté.

Les campagnes de cyberharcèlement suivaient généralement les déclarations d’un des avocats de Johnny Depp et avaient entouré le premier procès en diffamation intenté par l’acteur à Londres en 2020, a estimé Ron Schnell, un expert en analyses des réseaux sociaux.

Un responsable des studios Warner Bros a toutefois mis l’accent sur «l’absence d’alchimie» entre elle et l’acteur Jason Momoa durant «Aquaman» pour expliquer ses apparitions limitées dans le deuxième opus, filmé en 2021. Et à Hollywood, peu de vedettes ont affiché leur soutien à Amber Heard, au contraire de Johnny Depp.

L’avenir de #MeToo

Dans une tribune, le «New York Times «craignait récemment que l’issue du procès, si les jurés ne donnaient pas raison à Amber Heard, pourrait signifier la «mort» du mouvement #MeToo contre les violences faites aux femmes. «Je ne pense pas qu’il influencera les victimes dans leur volonté ou non de dénoncer les abus», estime toutefois Shana Maier, professeure de justice criminelle à l’Université Widener.

De même, elle écarte le risque de «retour de bâton sur les victimes ou les associations de défense des femmes». Elle souligne que ce procès a le mérite de «mettre en lumière la question des violences conjugales». «Il y aura toujours des gens qui diront d’Amber Heard: «pourquoi a-t-elle dit ça si ce n’est pas arrivé?» abonde Jason Mollica.

Un précédent?

Pour M. Mollica, ce procès pourrait toutefois influencer d’autres procès en diffamation impliquant des célébrités, comme celui intenté par le chanteur Marilyn Manson, un ami de Johnny Depp, contre son ex-petite amie Evan Rachel Wood.

La sélection des jurés pourrait ainsi se compliquer si un avocat du rockeur estime que «les jurés ne connaissent peut-être pas tous les faits, mais ils connaissent les noms Depp, Heard et Manson, et rien que ça les empêche d’être impartiaux», dit Jason Mollica. Pour Shana Maier en revanche, le procès Marilyn Manson «sera jugé sur son propre mérite».

Text by Le Matin.ch (AFP)

L’équipe russe qui a tourné le premier film dans l’espace de retour sur Terre

L’actrice et le réalisateur russes qui ont séjourné pendant 12 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour y tourner le premier film dans l’espace ont atterri dimanche matin sur Terre.

Le vaisseau Soyouz MS-18 transportant l’actrice Ioulia Peressild, le réalisateur Klim Chipenko et le cosmonaute Oleg Novitski est arrivé dans les steppes du Kazakhstan à 04h36, l’heure prévue, selon les images retransmises en direct par l’agence spatiale russe.

Le patron de l’agence spatiale russe Dmitri Rogozine a pour sa part publié avant le retour sur Terre des photographies de son équipe en route sur les lieux de l’atterrissage à bord de dix hélicoptères.

Le vaisseau Soyouz MS-18 transportant l’actrice Ioulia Peressild, le réalisateur Klim Chipenko et le cosmonaute Oleg Novitski est arrivé dans les steppes du Kazakhstan à 04h36, l’heure prévue, selon les images retransmises en direct par l’agence spatiale russe.

 

Le vaisseau Soyouz MS-18 transportant l’équipe du tournage du 1er film dans l’espace est sur le point d’atterrir dans les steppes du Kazakhstan. [Sergei Savostyanov / POOL / Sputnik – AFP]

Concurrence avec les Etats-Unis

Devançant un projet américain concurrent avec Tom Cruise, Ioulia Peressild, 37 ans, et Klim Chipenko, 38 ans, avaient décollé le 5 octobre du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, aux côtés du cosmonaute chevronné Anton Chkaplerov.

Leur film, intitulé provisoirement « Le Défi », mettra en scène une chirurgienne se rendant à bord de l’ISS avec pour mission de sauver la vie d’un cosmonaute.

Dans un contexte de rivalité russo-américaine, cette aventure cinématographique prend aussi des allures de nouvelle course aux exploits dans l’espace, 60 ans après la mise en orbite du premier homme par l’URSS, Iouri Gagarine.

Cette initiative intervient en pleine ruée non-scientifique vers l’espace, avec la multiplication ces derniers mois des vols de loisir, comme ceux des milliardaires britannique Richard Branson et américain Jeff Bezos.

Texte RTS info ats/iar

Belmondo en six grands rôles

Godard, Resnais, Malle, Truffaut, Melville, Deray, Lelouch… En 50 ans de carrière, Jean-Paul Belmondo a tourné pour les plus grands réalisateurs. Voici six de ses rôles les plus marquants:

«À bout de souffle» (1960)

Au côté de Jean Seberg, jeune étudiante américaine à Paris, Jean-Paul Belmondo, en truand amoureux, irradie ce premier long-métrage de Jean-Luc Godard devenu le manifeste de la Nouvelle Vague et un film culte. Ce rôle le propulse parmi les acteurs français en vue.

Des décennies plus tard, le film n’a pas pris une ride et parle encore à toutes les générations par sa modernité. On se souvient de la réplique de Belmondo, face caméra: «Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre».

 

L’acteur tournera un autre film de Godard resté à la postérité, «Pierrot le fou».

«L’Homme de Rio» (1964)

Deux ans après le succès de «Cartouche», un film de cape et d’épée avec Claudia Cardinale, il tourne à nouveau avec Philippe de Broca. Destination cette fois le Brésil pour un film tourbillonnant, à 200 à l’heure, avec l’étincelante Françoise Dorléac.

On suit avec gourmandise les aventures rocambolesques du soldat de deuxième classe en permission Adrien Dufourquet qui vole au secours de sa fantasque fiancée Agnès jusqu’au cœur de la forêt amazonienne.

«La Sirène du Mississipi» (1969)

Après Françoise Dorléac, sa sœur Catherine Deneuve… François Truffaut réunit les deux acteurs en vue du moment pour une histoire d’amour sous le soleil de La Réunion.

Après avoir passé une annonce matrimoniale, Louis Mahé a fait venir sur l’île Julie, arrivée par paquebot. La belle n’a décidément rien à voir avec celle avec laquelle il a longuement correspondu. Mais qu’importe, Paul est totalement subjugué par la jeune femme qui se révèle aussi mystérieuse que vénéneuse.

Le film ne rencontre pas son public à sa sortie mais devient un classique avec le temps. Avec notamment ce dialogue devenu culte: «Quand je te regarde, c’est une souffrance, tu es si belle» – «Hier, tu disais que c’était une joie» – «Oui, c’est une joie et une souffrance».

«Borsalino» (1970)

Ce film de Jacques Deray réunit pour la première fois à l’écran les deux grandes stars masculines du cinéma français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Très grand succès auprès du public conquis par les aventures de ces deux voyous, Capella et Siffredi, qui veulent devenir les caïds de la pègre marseillaise.

Un succès toutefois entaché par la brouille, à la ville, entre les deux hommes pour une histoire d’affiche qui finira devant la justice et affectera durablement les relations de ces monstres sacrés. On ne reverra Belmondo au côté de Delon au cinéma que 28 ans plus tard dans «Une chance sur deux» de Patrice Leconte.

«L’As des as» (1982)

Dans les années 70 et 80, les grands succès commerciaux et les films à «cascades» se suivent pour Bébel. Du «Cerveau» à «L’As des as», en passant par «Peur sur la ville» et «L’ Animal», il joue alors à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France, égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé que par Louis de Funès. Sous la direction de Gérard Oury, il est Jo Cavalier, ancien pilote de la Première Guerre mondiale qui, 20 ans plus tard, est devenu entraîneur de boxe et doit se rendre en Allemagne nazie pour les Jeux olympiques de 1936. Véritable triomphe au box-office avec plus de 5 millions d’entrées.

«Itinéraire d’un enfant gâté» (1988)

Claude Lelouch offre là à Jean-Paul Belmondo son dernier très grand rôle au cinéma, couronné du César du meilleur acteur. Il est Sam Lion, abandonné par sa mère alors qu’il était encore bébé, recueilli par un forain et devenu un enfant de la balle.

 

Reconverti dans les affaires après une chute au cirque, il gère une entreprise de nettoyage florissante mais décide un beau matin de tout plaquer pour parcourir le monde sous un faux nom. Un an après l’échec du «Solitaire», le film rencontre un grand succès au cinéma, avec plus de 3 millions d’entrées.

Jean-Paul Belmondo en dix répliques cultes

«À bout de souffle», de Jean-Luc Godard (1960)

«Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville… allez vous faire foutre !»

«Un singe en hiver», d’Henri Verneuil (1962)

«Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette: quelque chose qui déplaît à Dieu !»

«L’Homme de Rio», de Philippe de Broca (1964)

«Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une donzelle s’agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?»

«Cent mille dollars au soleil», d’Henri Verneuil (1964)

«Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent».

«La sirène du Mississipi», de François Truffaut (1969)

Jean-Paul Belmondo: «Quand je te regarde, c’est une souffrance» – Catherine Deneuve: «Pourtant hier, tu disais que c’était une joie» – Jean-Paul Belmondo: «C’est une joie et une souffrance».

«Borsalino», de Jacques Deray (1970)

Alain Delon: «François, pourquoi tu t’en vas ?» – Jean-Paul Belmondo: «Parce qu’on est deux ».

«Docteur Popaul», de Claude Chabrol (1972)

«J’en ai assez d’être aimé pour moi-même, j’aimerais être aimé pour mon argent».

«Flic ou voyou», de Georges Lautner (1979)

«Je sais bien que t’as pas buté l’autre imbécile ! Mais t’en as fait flinguer d’autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c’est un peu la médaille du travail qu’on va te remettre.»

«Le Gignolo», de Georges Lautner (1980)

«Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose».

«Itinéraire d’un enfant gâté», de Claude Lelouch (1988)

«Le meilleur moyen de faire croire que tu connais tout, c’est de ne jamais avoir l’air étonné. Parce que toi, tu as souvent l’air étonné, c’est un défaut (…) C’est étonnant mais ça doit pas t’étonner».

Texte by Le Matin avec AFP

Amazon s’offre le mythique studio de James Bond, MGM, pour concurrencer Netflix

James Bond, Rocky, Le Silence des agneaux… Plus de 4.000 films dont de très nombreux classiques vont passer sous le pavillon d’Amazon après l’acquisition pour 8,45 milliards de dollars du studio hollywoodien quasi centenaire Metro-Goldwyn-Mayer, de quoi armer l’ogre américain du commerce en ligne face à l’empereur du streaming Netflix.

Ce rachat « est très exaltant et il offre beaucoup d’opportunités d’histoires de grandes qualités à raconter », s’est réjoui dans un communiqué Mike Hopkins, vice-président senior de Prime Video et d’Amazon Studios.

Il s’agit de la deuxième acquisition la plus chère de l’histoire d’Amazon après le rachat des supermarchés américains Whole Foods pour 13,7 milliards de dollars en 2017.

Outre plus de 4.000 films dont la saga de l’agent 007, Robocop, Basic Instinct, Raging Bull et Thelma & Louise, Amazon va faire main basse sur un vaste catalogue de séries, dont The Handmaid’s Tale, Fargo et Vikings.

« La véritable valeur financière de cet accord est le trésor de la propriété intellectuelle du catalogue complet que nous prévoyons de réinventer et de développer avec la talentueuse équipe de MGM », ajoute Mike Hopkins.

A travers ce rachat, le géant américain fondé par le milliardaire Jeff Bezos se renforce dans le contenu pour son service de streaming Amazon Prime Video, la mère des batailles dans le monde du divertissement soumis à une concurrence impitoyable entre services.

Pour gagner des abonnés et des parts de marché, les plateformes de streaming sont contraintes d’investir massivement dans le contenu, à l’instar de Netflix qui pourrait dépenser 17 milliards de dollars cette année, ou tenter de croître à travers des acquisitions.

Avec la baisse des contaminations au Covid-19 et la reprise progressive de l’activité, Netflix a vu sa croissance ralentir. Il domine quand même le secteur avec 208 millions d’abonnés payants dans le monde revendiqués fin avril. Les plateformes de Disney (Disney+, ESPN+, Hulu) en recensaient 159 millions début avril.

Bien qu’il ait vu sa croissance ralentir en raison de la réouverture progressive des économies à la faveur d’une baisse des contaminations au Covid-19, Netflix domine le secteur en revendiquant fin avril 208 millions d’abonnés payants dans le monde.

Amazon, dont l’action prenait 0,75% en Bourse vers 15H30 GMT, a indiqué fin avril que son service de streaming avait été utilisé par 175 millions d’abonnés au service Prime sur un an.

Cet accord « aide clairement Amazon car les clients sont à l’affût de plus de contenus », affirme à l’AFP Dan Rayburn, analyste médias pour Frost & Sullivan.

Outre le contenu, Amazon acquiert un nom mythique d’Hollywood avec une réputation éprouvée dans l’industrie du cinéma, ajoute-t-il.

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Le géant américain qui pèse plus de 1.600 milliards de dollars en Bourse a déjà lancé de coûteuses acquisitions ces dernières années avec les droits télévisés pour « Le Seigneur des anneaux », la saga fantastique culte de J.R.R. Tolkien, pour 250 millions de dollars. Amazon a l’intention d’en faire une série à plusieurs saisons.

Il s’est aussi engouffré dans la brèche sportive, avec l’achat de droits exclusifs sur la NFL aux Etats-Unis, mais aussi Wimbledon et l’US Open au Royaume-Uni. En France, le géant a acquis une partie des droits de Roland Garros pour cette année et les deux à venir.

L’annonce du rachat de MGM survient dans un contexte de mouvements de consolidation brutaux ces derniers jours. Le géant des télécommunications AT&T a annoncé à la mi-mai la fusion de sa filiale WarnerMedia avec Discovery, qui proposent respectivement les services de streaming HBO MAX et Discovery+.

La valeur des fusions ou acquisitions dans le secteur des médias et du divertissement cette année est au plus haut depuis l’an 2000, avec 232 milliards de dollars selon le fournisseur de données Refinitiv, près de sept fois supérieur au niveau de l’an dernier à la même époque.

Cette absorption représente par ailleurs la dernière d’une longue série pour les studios hollywoodiens, après notamment celle de Warner Bros par AT&T, d’Universal par Comcast, et de Paramount par ViacomCBS.

A l’image de nombreux studios de cinémas américains, MGM a beaucoup souffert de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture prolongée des salles de cinéma à travers le monde.

Initialement attendu en salles en mars 2020, le dernier opus de James Bond, « No Time To Die » (« Mourir peut attendre »), a ainsi vu sa sortie repoussée plusieurs fois et devrait finalement être projeté en salles à partir du 30 septembre.

DMX est mort, le rappeur américain avait 50 ans

Le rappeur DMX avait été hospitalisé il y a quelques jours après une crise cardiaque.

CULTURE – Le rappeur américain DMX est mort ce vendredi 9 avril dans un hôpital de la banlieue new-yorkaise, où il était hospitalisé dans un état critique depuis une semaine. Il avait 50 ans. 

DMX, de son vrai nom Earl Simmons, l’une des grandes figures du hip-hop de la fin des années 90 et début des années 2000, avait été hospitalisé vendredi dernier après un infarctus à l’hôpital de White Plains, au nord de New York. Interrogé, son avocat Murray Richman a indiqué à l’AFP qu’il était mort vendredi vers 11 heures du matin, confirmant les informations de médias américains.

“Earl était un combattant qui s’est battu jusqu’au bout”, a indiqué sa famille dans un communiqué largement repris sur les réseaux sociaux juste après l’annonce de sa mort. “Il aimait sa famille de tout son coeur, et nous chérissons les moments passés avec lui (…) “Sa musique a inspiré d’innombrables fans à travers le monde.” 

“DMX était un artiste brillant et une inspiration pour des millions de gens à travers le monde”, a souligné de son côté Def Jam Recordings, maison de disque avec laquelle il avait sorti plusieurs de ses albums les plus connus, dans un communiqué séparé. 

“Son message de victoire par le combat, sa recherche de lumière pour sortir de l’obscurité, sa quête de vérité et de grâce nous a rapprochés de notre propre humanité. Il n’était rien de moins qu’un géant (…) Sa légende vivra à jamais”.

Sa famille devrait communiquer prochainement sur l’organisation de ses funérailles. Lundi 5 avril, plusieurs centaines de ses fans s’étaient retrouvés devant l’hôpital pour prier pour son rétablissement.

 Succès commercial et auprès de la critique

Auteur de huit albums, le dernier en 2015, DMX fait partie des figures les plus noires du hip-hop, exposant ses démons intérieurs dans des hymnes qui lui ont valu un succès aussi bien commercial qu’auprès de la critique.

Connu pour avoir eu des problèmes de drogue, il avait notamment fait une cure de désintoxication en 2019.

Il a eu, tout au long de sa carrière, souvent maille à partir avec la justice, avec des inculpations pour possession de stupéfiants, cruauté envers les animaux, conduite dangereuse, non-paiement de pension alimentaire, ou encore s’être fait passer pour un agent fédéral.

Son premier grand single, “Get At Me Dog”, avec Def Jam, est sorti en 1998, tiré de son premier album en studio, “It’s Dark and Hell Is Hot.”

L’album s’était hissé à la première place du classement de Billboard, avec un deuxième hit, “Ruff Ryders’ Anthem”, marquant le début d’un succès commercial qui durera plusieurs années.

By AFP huffingtonpost.fr

Bande-annonce Space Jam 2 : LeBron James, Bugs Bunny et les Toons jouent au basket

La première bande-annonce de « Space Jam – Nouvelle ère » est en ligne. Au programme : LeBron James, du basket, des Toons en images de synthèse, les dragons de Game of Thrones et un monde virtuel plein de références pop.

Même sport, nouvelle ère. Pour son retour sur les écrans, 24 ans après le premier film emmené par Michael Jordan, l’univers Space Jam passe au 2.0 en plongeant le « King » LeBron James dans un monde virtuel où il devra faire équipe avec Bugs Bunny et les Looney Tunes dans un match de basket contre la Goon Squad, pour sauver son fils enlevé par Don Cheadle, roi du « Serveur Monde ».

Entre film de basket, Ready Player One et Ralph 2.0, Space Jam – nouvelle ère convoque de nombreuses références pop, de Game of Thrones aux Pierrafeu en passant par le Géant de Fer ou Yogi Bear. Quant aux Toons, ils quittent l’animation 2D traditionnelle pour passer à l’image de synthèse. Le coup d’envoi sera donné le 14 juillet 2021.

by Yoann Sardet