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L’éruption volcanique à La Palma toujours en cours, l’île recouverte de cendres

Le volcan Cumbre Vieja poursuit ses ravages sur l’île espagnole de La Palma.

Dans la commune de Todoque, un clocher, épargné jusqu’à présent, a fini par succomber à la lave brûlante.

Une semaine après le début de l’éruption, un important panache de fumée continue de jaillir du volcan, même si la pression a l’intérieur a baissé au cours des dernières heures, selon l’institut volcanologique des Canaries.

Les retombées de cendres volcaniques ne présentent pas de risques pour la santé publique, indiquent les autorités locales. Les zones à risque ont été évacuées. Aucune victime à ce stade n’est à déplorer.

En revanche, la lave a détruit près de 500 bâtiments et des centaines d’hectares de végétation, notamment des plantations de banane, la principale activité économique de l’île.

L’aéroport de La Palma a rouvert dimanche après 24 heures de fermeture due à une accumulation des cendres. Mais les vols restent suspendus dans l’attente d’une amélioration des conditions.

La Palma, sur l’archipel des Canaries, n’avait pas connu d’éruption volcanique depuis 1971.

Texte Par Euronews avec AFP

Covid-19: Au Danemark, un retour serein à la vie d’avant

Ce vendredi, le Danemark a entièrement tourné la page des restrictions visant à lutter contre la pandémie.

COVID-19 – Plus l’ombre d’un masque ni d’un pass sanitaire, les bureaux ont repris vie et les concerts rassemblent des dizaines de milliers de fans: le Danemark tourne ce vendredi 10 septembre entièrement la page des restrictions visant à lutter contre le Covid-19, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

L’Islande avait levé en juin toutes ses restrictions, mais avait dû en réintroduire quelques semaines plus tard du fait d’une reprise épidémique. Selon les bureaux européens de l’AFP, le Danemark est actuellement le seul pays du continent à être revenu ”à la vie d’avant”.

“Nous sommes définitivement à l’avant-garde au Danemark car nous n’avons plus aucune restriction, nous sommes passés de l’autre côté de la pandémie grâce au déploiement de la vaccination”, a expliqué Ulrik Ørum-Petersen, promoteur chez Live Nation.

Samedi, l’organisateur de spectacles orchestre un concert à guichets fermés de 50.000 personnes, une première en Europe toujours plombée par les restrictions. Le 4 septembre déjà, Live Nation avait organisé un premier festival opportunément baptisé “retour à la vie”, qui avait rassemblé 15.000 personnes à Copenhague.

“Être dans la foule, chanter comme avant, ça m’a presque fait oublier le Covid-19 et tout ce qu’on a vécu ces derniers mois”, a confié Emilie Bendix, une jeune femme de 26 ans, qui s’est rendue au concert.

Introduit en mars comme corollaire de la réouverture, le “coronapas” n’était plus obligatoire que dans les boîtes de nuit depuis le 1er septembre, une exigence levée ce vendredi.

73% des Danois complètement vaccinés

“Notre objectif, c’est la libre circulation (…), ce qui va donc se passer c’est que le virus aussi va circuler et qu’il va trouver ceux qui ne sont pas vaccinés”, a prévenu à l’AFP l’épidémiologiste Lone Simonsen, professeur à l’Université de Roskilde.

“Si le virus n’est plus une menace pour la société, c’est uniquement grâce au vaccin”, a insisté Lone Simonsen.

Le Danemark n’a pas eu de mal à convaincre sa population des bénéfices de la vaccination. Résultat: 73% des 5,8 millions de Danois sont aujourd’hui complètement vaccinés, et 96% des 65 ans et plus.

Avec autour de 500 nouveaux cas quotidiens et un taux de reproduction du virus de 0,7, les autorités danoises estiment l’épidémie sous contrôle, même si ce retour à la vie d’avant doit être couplé au strict respect des mesures d’hygiène et de l’isolement des malades.

 

“Le quotidien redevient en gros le même, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a plus de danger à l’horizon”, a souligné ce vendredi matin le ministre de la Santé Magnus Heunicke.

“Si l’on regarde ces derniers 18 mois, le virus a muté plusieurs fois, donc je ne peux rien garantir (…) Mais avec tant de gens vaccinés, nous sommes dans une bonne position”, a-t-il fait valoir au micro de la télévision TV2.

130 hospitalisations seulement

La seule restriction concerne l’entrée dans le pays nordique: elle reste sujette à la présentation d’un passeport sanitaire et/ou d’un test négatif, et le port du masque est obligatoire dans les aéroports. 

“Ca a été deux années dures, j’ai trois enfants et avec l’école à la maison ça a été beaucoup de journées difficiles, donc c’est vraiment agréable”, témoigne Klaus Sylvester, un des Danois interrogés par l’AFP ce vendredi à Copenhague.

“C’est fantastique parce que le soleil brille, on peut aller voir un match ou un concert au stade, ça libère en fait”, témoigne ce journaliste de 41 ans.

Pour l’OMS Europe, le Danemark s’est distingué par la relation de confiance entre les autorités et la population sur la stratégie déployée.

Même si “chaque pays se doit de rester vigilant si et quand la situation épidémiologique change”, selon Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence. 

Le Danemark compte suivre de près le nombre des hospitalisations -à peine 130 pour le moment- et procéder à un séquençage minutieux des tests, une de ses grandes forces ces derniers mois pour contrôler l’évolution du virus. Une troisième dose est aussi proposée aux plus vulnérables depuis jeudi.

“Bien sûr si quelque chose arrive et que nous aurons besoin de restrictions, je les suivre sans problème à nouveau, mais je suis assez confiant que ce ne sera pas nécessaire, je l’espère en tout cas”, a expliqué Mikael Weiling, un architecte de 39 ans.

Texte by Le HuffPost avec AFP

Belmondo en six grands rôles

Godard, Resnais, Malle, Truffaut, Melville, Deray, Lelouch… En 50 ans de carrière, Jean-Paul Belmondo a tourné pour les plus grands réalisateurs. Voici six de ses rôles les plus marquants:

«À bout de souffle» (1960)

Au côté de Jean Seberg, jeune étudiante américaine à Paris, Jean-Paul Belmondo, en truand amoureux, irradie ce premier long-métrage de Jean-Luc Godard devenu le manifeste de la Nouvelle Vague et un film culte. Ce rôle le propulse parmi les acteurs français en vue.

Des décennies plus tard, le film n’a pas pris une ride et parle encore à toutes les générations par sa modernité. On se souvient de la réplique de Belmondo, face caméra: «Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre».

 

L’acteur tournera un autre film de Godard resté à la postérité, «Pierrot le fou».

«L’Homme de Rio» (1964)

Deux ans après le succès de «Cartouche», un film de cape et d’épée avec Claudia Cardinale, il tourne à nouveau avec Philippe de Broca. Destination cette fois le Brésil pour un film tourbillonnant, à 200 à l’heure, avec l’étincelante Françoise Dorléac.

On suit avec gourmandise les aventures rocambolesques du soldat de deuxième classe en permission Adrien Dufourquet qui vole au secours de sa fantasque fiancée Agnès jusqu’au cœur de la forêt amazonienne.

«La Sirène du Mississipi» (1969)

Après Françoise Dorléac, sa sœur Catherine Deneuve… François Truffaut réunit les deux acteurs en vue du moment pour une histoire d’amour sous le soleil de La Réunion.

Après avoir passé une annonce matrimoniale, Louis Mahé a fait venir sur l’île Julie, arrivée par paquebot. La belle n’a décidément rien à voir avec celle avec laquelle il a longuement correspondu. Mais qu’importe, Paul est totalement subjugué par la jeune femme qui se révèle aussi mystérieuse que vénéneuse.

Le film ne rencontre pas son public à sa sortie mais devient un classique avec le temps. Avec notamment ce dialogue devenu culte: «Quand je te regarde, c’est une souffrance, tu es si belle» – «Hier, tu disais que c’était une joie» – «Oui, c’est une joie et une souffrance».

«Borsalino» (1970)

Ce film de Jacques Deray réunit pour la première fois à l’écran les deux grandes stars masculines du cinéma français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Très grand succès auprès du public conquis par les aventures de ces deux voyous, Capella et Siffredi, qui veulent devenir les caïds de la pègre marseillaise.

Un succès toutefois entaché par la brouille, à la ville, entre les deux hommes pour une histoire d’affiche qui finira devant la justice et affectera durablement les relations de ces monstres sacrés. On ne reverra Belmondo au côté de Delon au cinéma que 28 ans plus tard dans «Une chance sur deux» de Patrice Leconte.

«L’As des as» (1982)

Dans les années 70 et 80, les grands succès commerciaux et les films à «cascades» se suivent pour Bébel. Du «Cerveau» à «L’As des as», en passant par «Peur sur la ville» et «L’ Animal», il joue alors à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France, égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé que par Louis de Funès. Sous la direction de Gérard Oury, il est Jo Cavalier, ancien pilote de la Première Guerre mondiale qui, 20 ans plus tard, est devenu entraîneur de boxe et doit se rendre en Allemagne nazie pour les Jeux olympiques de 1936. Véritable triomphe au box-office avec plus de 5 millions d’entrées.

«Itinéraire d’un enfant gâté» (1988)

Claude Lelouch offre là à Jean-Paul Belmondo son dernier très grand rôle au cinéma, couronné du César du meilleur acteur. Il est Sam Lion, abandonné par sa mère alors qu’il était encore bébé, recueilli par un forain et devenu un enfant de la balle.

 

Reconverti dans les affaires après une chute au cirque, il gère une entreprise de nettoyage florissante mais décide un beau matin de tout plaquer pour parcourir le monde sous un faux nom. Un an après l’échec du «Solitaire», le film rencontre un grand succès au cinéma, avec plus de 3 millions d’entrées.

Jean-Paul Belmondo en dix répliques cultes

«À bout de souffle», de Jean-Luc Godard (1960)

«Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville… allez vous faire foutre !»

«Un singe en hiver», d’Henri Verneuil (1962)

«Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette: quelque chose qui déplaît à Dieu !»

«L’Homme de Rio», de Philippe de Broca (1964)

«Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une donzelle s’agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?»

«Cent mille dollars au soleil», d’Henri Verneuil (1964)

«Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent».

«La sirène du Mississipi», de François Truffaut (1969)

Jean-Paul Belmondo: «Quand je te regarde, c’est une souffrance» – Catherine Deneuve: «Pourtant hier, tu disais que c’était une joie» – Jean-Paul Belmondo: «C’est une joie et une souffrance».

«Borsalino», de Jacques Deray (1970)

Alain Delon: «François, pourquoi tu t’en vas ?» – Jean-Paul Belmondo: «Parce qu’on est deux ».

«Docteur Popaul», de Claude Chabrol (1972)

«J’en ai assez d’être aimé pour moi-même, j’aimerais être aimé pour mon argent».

«Flic ou voyou», de Georges Lautner (1979)

«Je sais bien que t’as pas buté l’autre imbécile ! Mais t’en as fait flinguer d’autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c’est un peu la médaille du travail qu’on va te remettre.»

«Le Gignolo», de Georges Lautner (1980)

«Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose».

«Itinéraire d’un enfant gâté», de Claude Lelouch (1988)

«Le meilleur moyen de faire croire que tu connais tout, c’est de ne jamais avoir l’air étonné. Parce que toi, tu as souvent l’air étonné, c’est un défaut (…) C’est étonnant mais ça doit pas t’étonner».

Texte by Le Matin avec AFP

Football : le mercato du « Big Five »

Que ce soit en Angleterre, en Italie, en Allemagne, en Espagne ou en France, le mercato qui s’est achevé mardi soir a été plein de surprises. Mais le marché reste fortement ralenti par la pandémie de Covid-19, qui a contraint de nombreux grands clubs à se serrer une nouvelle fois la ceinture.

Ce mercato d’été restera dans les mémoires. D’abord à cause de l’arrivée en grande pompe de Lionel Messi au Paris Saint-Germain. Mais aussi en raison du retour de Cristiano Ronaldo à Manchester United.

Mais les mouvements des deux joueurs les plus titrés au Ballon d’Or – six pour l’Argentin et cinq pour le Portugais – cachent cependant une autre réalité : la crise sanitaire a mis à mal les finances des clubs européens, qui ont pour la plupart dû limiter les dépenses. Retrouvez les chiffres marquants de ce mercato d’été.

Des dépenses encore en recul

Excepté la Bundesliga, les grands championnats européens ont moins dépensé lors du mercato d’été 2021 par rapport à l’année dernière, déjà marquée par un fort recul causé par la pandémie de Covid-19. Des cinq grands championnats européens, c’est la Série A italienne et la Liga espagnole qui ont accusé les plus fortes baisses (respectivement -25 % et -27 %).

La Premier League toujours aussi dynamique

La Premier League est bien le championnat le plus puissant d’Europe : malgré un contexte économique difficile, les clubs anglais ont déboursé cet été plus de 1,5 milliard d’euros en transferts. C’est près de trois fois plus que l’ensemble des clubs de Ligue 1.

Signe de cette attractivité anglaise : les transferts de Jack Grealish à Manchester City (117,5 millions d’euros), de Romelu Lukaku à Chelsea (115 millions) et de Jadon Sancho à Manchester United (85 millions) ont été les trois plus gros mouvements du mercato au niveau européen.

La Série A : un regain d’attractivité après l’Euro ?

Après la victoire de la « Squadra Azzura » à l’Euro , la Série A italienne devrait bénéficier d’un regain de popularité pour la saison 2021-2022. Le championnat italien a perdu Cristiano Ronaldo, Gianluigi Donnarumma et Romelu Lukaku, mais il a su conserver un grand nombre de joueurs de l’équipe nationale championne d’Europe.

Au total, les clubs italiens ont dépensé 552 millions d’euros en transferts. C’est nettement moins que l’année passée (732 millions).

Maintien pour la Bundesliga allemande

Les clubs allemands sont les seuls à avoir plus dépensé en 2021 qu’en 2020 (+42 %). Pourtant, selon KPMG, le championnat allemand est celui qui a le plus pâti de la fermeture des stades en raison du Covid, avec 157 millions d’euros de pertes pour les 18 clubs de l’élite allemande. A titre de comparaison, la Ligue 1 a perdu 48 millions d’euros de recettes de billetterie.

Vice-champion d’Allemagne la saison passée, le RB Leipzig confirme sa montée en puissance avec 107,8 millions dépensés cet été sur le mercato, soit plus de trois fois plus que l’an dernier. Le Bayern de Munich a, lui, lâché 57,5 millions, contre un peu plus de 62 millions l’année précédente. Au total, les clubs allemands ont dépensé 416 millions d’euros en transferts.

La Ligue 1 tirée par le PSG

Comme chaque année depuis l’été 2011-2012, c’est le Paris Saint-Germain qui culmine en tête des dépenses du mercato français. Cet été, le club a déboursé plus de 80 millions d’euros, dont près de 60 millions pour s’offrir les services de l’international marocain Achraf Hakimi.

Autre moment fort du mercato français : l’arrivée en grande pompe de Lionel Messi à Paris . Un transfert qui n’a rien coûté au Paris Saint-Germain puisque « la Pulga » était en fin de contrat avec le FC Barcelone. Enfin, le feuilleton du départ possible de Kylian Mbappé pour le Real s’est soldé par un non-événement. Pour le moment.

Derrière l’ogre parisien, le Stade Rennais a été le club français le plus dépensier, avec près de 80 millions d’euros déboursés pour sept joueurs, dont l’attaquant de Montpellier, Gaëtan Laborde. A la recherche de renfort dans les derniers jours du marché des transferts estival, l’Olympique Lyonnais achève quasi bredouille cette fenêtre de transferts.

Cure d’austérité pour la Liga espagnole

Au total, les clubs de l’élite espagnole ont dépensé 293 millions d’euros lors de ce mercato d’été, contre près de 400 millions l’année passée (-27 %). Une situation due à la cure d’austérité imposée aux clubs au-delà des Pyrénées, avec notamment la mise en place d’un plafonnement des salaires. En première position, l’Atlético Madrid a dépensé 65 millions d’euros mais n’a encore rien déboursé pour faire revenir Antoine Griezmann. Le champion du monde français, qui avait quitté le club pour Barcelone il y a deux ans, est revenu en prêt après deux saisons noires en Catalogne. 1

Le Real Madrid n’a réalisé qu’une seule transaction pour s’offrir le milieu de terrain français Eduardo Camavinga lors de l’ultime journée du mercato pour 31 millions d’euros (hors bonus). Le défenseur autrichien David Alaba est quant à lui arrivé libre. Confronté à de graves difficultés financières et fortement pénalisé par le plafonnement des salaires, qui l’ont contraint à laisser partir Lionel Messi, le FC Barcelone n’a dépensé que 15 millions d’euros.

texte par PERRUCHE Clément lesechos.fr