fbpx

Séisme en Turquie et en Syrie : plusieurs sauvetages d’enfants vendredi, qui entretiennent l’espoir

Plusieurs séismes ont frappé la Turquie et la Syrie tôt le lundi 6 février.
Des bilans, toujours provisoires, font état de plus de 24.000 victimes.
Pour autant, 120 heures après la tragédie, les recherches se multiplient, alors que des enfants vivants ont été sortis des décombres vendredi.

Plusieurs enfants ont été sortis vivants des débris vendredi 10 février en Turquie et en Syrie, cinq jours après le séisme qui a fait plus de 24.000 morts. Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a demandé le même jour « un cessez-le-feu immédiat » en Syrie pour y faciliter le soutien aux populations sinistrées.

Plusieurs sauvetages vendredi

De part et d’autre de la frontière, des milliers d’habitations sont détruites et les secouristes redoublent d’efforts pour rechercher des rescapés, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s’est refermée. Pourtant vendredi, un garçon de six ans, Moussa Hmeidi, a été extrait en vie des décombres, sous les acclamations, dans une localité du nord-ouest de la Syrie, Jandairis, a constaté un journaliste de l’AFP. Il était en état de choc et blessé au visage. 

Dans le sud de la Turquie, à Antakya, « à la 105e heure » après le tremblement de terre, les secouristes ont sorti vivants un nourrisson de 18 mois, Yusuf Huseyin, des débris d’un immeuble, puis, vingt minutes plus tard, son frère Muhammed Huseyin, a raconté la chaîne de télévision NTV. Deux heures auparavant, Zeynep Ela Parlak, une fillette de trois ans, avait déjà été secourue dans cette ville anéantie par le séisme.

Dans la région de Gaziantep (sud-est), des militaires espagnols ont par ailleurs sauvé vendredi après-midi une mère et ses deux enfants des décombres. À Nurdagi, dans cette même province, Zahide Kaya, enceinte de six mois, a été extraite vivante après quelque 115 heures passées sous un amas de ruines, selon l’agence Anadolu. Une heure plus tôt, sa fille Kubra, âgée de six ans, avait été sauvée elle aussi.

Et alors que les recherches se poursuivent pour trouver des survivants, d’après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre, d’une magnitude de 7,8, suivi d’une centaine de secousses, a fait au moins 24.000 morts.

Texte TF1 info par Pierre Antoine VALADE

L’horloge de l’apocalypse n’a jamais été aussi proche de minuit, l’heure de la fin des temps

Il est minuit moins 90 secondes et cela signifie que l’humanité n’a jamais été aussi proche d’un cataclysme planétaire, a annoncé mardi le groupe de scientifiques qui gèrent l’horloge de l’apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps. La guerre en Ukraine est pointée du doigt.

Le « Bulletin of the Atomic Scientists », chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a dévoilé lors d’une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l’imminence d’une catastrophe mondiale.

Il a été avancé de 10 secondes et marque désormais minuit moins 90 secondes, se rapprochant donc de minuit, l’heure fatidique qu’il espère ne jamais voir atteinte.

Les dangers de la guerre en Ukraine

Depuis 2020, l’horloge était à 100 secondes tout rond de minuit, un record depuis sa création. L’horloge de l’apocalypse « est un symbole qui mesure à quel point nous nous rapprochons d’une destruction du monde avec des technologies dangereuses que nous avons nous-mêmes fabriquées », selon les scientifiques.

« Nous avançons l’horloge, et c’est le plus près qu’elle ait jamais été de minuit », a dit le groupe en dévoilant le nouvel horaire, en évoquant notamment, mais « pas exclusivement », « les dangers croissants de la guerre en Ukraine ».

« Nous vivons à une époque de danger sans précédent, et l’horloge de l’apocalypse représente cette réalité », a expliqué Rachel Bronson, la présidente du Bulletin of the Atomic Scientists. Avancer l’horaire « est une décision que nos experts ne prennent pas à la légère. Le gouvernement américain, ses alliés de l’Otan et l’Ukraine ont à leur disposition une multitude de canaux de dialogue; nous exhortons les dirigeants à faire leur maximum pour les examiner tous afin de reculer l’horloge », a-t-elle ajouté. C’est pourquoi le communiqué du groupe d’experts sera disponible en anglais, en russe et en ukrainien, une première, a-t-elle précisé.

Outre la guerre en Ukraine et le danger nucléaire, les scientifiques ont pris en compte « les menaces persistantes représentées par la crise climatique » ainsi que le fait que les « événements dévastateurs, comme la pandémie de Covid-19, ne peuvent plus être considérés comme des faits rares n’arrivant qu’une fois tous les cent ans ». Le groupe d’experts a aussi évoqué la désinformation et les technologies de surveillance.

Gain de temps en 1991

A l’origine, après la Seconde Guerre mondiale, l’horloge indiquait minuit moins 7 minutes. En 1991, à la fin de la Guerre froide, elle avait reculé jusqu’à 17 minutes avant minuit. En 1953, ainsi qu’en 2018 et 2019, elle affichait minuit moins 2.

Le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 par Albert Einstein et des scientifiques ayant travaillé sur le projet « Manhattan », qui produisit la première bombe atomique. Le groupe d’experts fixe chaque année la nouvelle heure.

RTS afp/fgn

L’Allemagne va livrer des chars Leopard 2 à Kiev

Olaf Scholz va donner le feu vert à cette livraison réclamée par Kiev, affirme Der Spiegel.

L’Allemagne va livrer à l’Ukraine des chars Leopard 2, réclamés par Kiev, ont indiqué mardi soir deux médias allemands. Les Etats-Unis pourraient de leur côté accepter de livrer des chars Abrams, affirme de son côté le Wall Street Journal.

Le chancelier Olaf Scholz devrait donner son feu vert, probablement mercredi, à l’envoi de chars allemand Leopard 2 de type 2A6, affirme le Spiegel sur son site internet, sans citer de source. Il s’agit d’«au moins une compagnie», soit une dizaine de chars lourds au moins, ajoute ce média. La chaîne d’information NTV, qui cite des sources proches du gouvernement, indique elle aussi que le chancelier allemand, sous pression depuis plusieurs semaines pour donner son accord, s’apprête à l’annoncer.

Arme de renommée mondiale

Interroger par l’AFP, l’entourage du chancelier social-démocrate n’a pas souhaité faire de commentaire mardi soir. Le dirigeant allemand, qui doit s’exprimer mercredi à 12H00 GMT devant le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, donnerait aussi son accord aux pays, dont la Pologne, qui souhaitent livrer des chars Leopard 2 à Kiev, selon ces médias.

Le char lourd Leopard 2, dont l’Ukraine réclame la livraison depuis des mois à l’Allemagne et aux Occidentaux, est une arme de renommée mondiale, susceptible d’avoir un impact «significatif» sur le champ de bataille, selon les experts. Conçu par le fabricant allemand Krauss-Maffei et construit en série à partir de la fin des années 1970 pour remplacer les chars américains M48 Patton puis le char Leopard 1, le Leopard 2 combine puissance de feu, mobilité et protection.

Finlande et la Pologne prêtes à le faire

A Berlin, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius avait déclaré mercredi matin avoir «expressément encouragé les pays partenaires qui ont des chars Leopard prêts à être déployés à entraîner les forces ukrainiennes sur ces chars».

Jusqu’ici, la Finlande et la Pologne se sont dites prêtes à le faire. Varsovie, qui veut créer une «coalition de pays soutenant l’Ukraine avec des chars Leopard 2″, a officiellement envoyé une requête en ce sens, dont la réception a été confirmée mardi par Berlin.

«Nous allons traiter la demande avec l’urgence requise conformément à la procédure prévue», a assuré mardi un porte-parole du gouvernement allemand.

20min.ch

Plus de 1200 personnes arrêtées depuis le début des manifestations

Le mouvement de contestation ne faiblit pas et a déjà coûté la vie à 41 personnes. Il a débuté le 16 septembre, après le décès d’une jeune femme pour «port inapproprié de vêtements».

Les autorités ont interpellé 450 nouveaux manifestants dans le nord de l’Iran, où plus de 700 personnes ont déjà été arrêtées pour avoir participé aux protestations contre la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs, a annoncé lundi un média officiel.

Mouvement de contestation

«Lors des troubles de ces derniers jours, 450 émeutiers ont été arrêtés à Mazandaran», a déclaré le procureur général de la province, Mohammad Karimi, cité par l’agence officielle Irna. Samedi, les autorités avaient fait état de 739 manifestants arrêtés parmi lesquels 60 femmes à Guilan, province voisine de Mazandaran, dans le nord du pays.

 

Les manifestations ont commencé le 16 septembre, date du décès de Mahsa Amini arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour «port inapproprié de vêtements» dans la République islamique, où le code vestimentaire pour les femmes est strict, en particulier le port du voile islamique.

Le mouvement de contestation s’est propagé dans plusieurs villes du pays, où les manifestants ont crié des slogans hostiles au pouvoir, selon les médias locaux. «Au cours des derniers jours, des émeutiers ont attaqué des bâtiments gouvernementaux et endommagé des biens publics dans certaines régions de Mazandaran sous la direction d’agents étrangers», a-t-il affirmé.

Aucune indulgence

Dimanche, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejeï, a menacé de ne faire preuve d’«aucune indulgence» vis-à-vis des manifestants et appelé les forces de l’ordre à agir «fermement» contre «ceux qui portent atteinte à la sécurité».

Selon un bilan officiel non détaillé, incluant manifestants et forces de l’ordre, 41 personnes ont été tuées en dix jours de protestations. Mais le bilan pourrait être plus lourd, l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, faisant état d’au moins 57 manifestants tués.

L’agence de presse Tasnim a publié lundi une vingtaine de photos de manifestants parmi lesquels des femmes dans diverses rues de Qom, importante ville sainte chiite située à près de 150 km au sud de la capitale. Les institutions militaires et sécuritaires ont publié ces images des «meneurs des émeutes» et appelé les habitants à les «identifier et informer les autorités», a ajouté l’agence.

Déluge au Pakistan : le réchauffement climatique a déclenché une réaction en chaine

Alors qu’un tiers du Pakistan se retrouve sous l’eau, de nombreux scientifiques affirment que ces inondations ont été dévastatrices pour plusieurs raisons, qui auraient démarré dès le mois d’avril.

Ce sont les pires inondations que le Pakistan ait jamais connu. Déjà des dizaines de millions de personnes évacuées, sans aucune ressource, plus de 1.200 morts, alors qu’un tiers du pays est sous l’eau. Un bilan qui devrait s’alourdir dans les prochains jours, car pour l’instant tout le pays est débordé et, l’étendue des dégâts reste difficile à évaluer. Mais qu’est-ce qui a causé de telles inondations ? Selon des chercheurs, c’est un mélange d’événements climatiques qui ont entrainé une réaction en chaine, avec bien sûr en premier lieu le réchauffement climatique.

Une sécheresse hors du commun dès les mois d’avril et mai

Dès le mois d’avril en effet, la température au Pakistan a dépassé de beaucoup les normales de saison se situant autour des 30-35 °C, et a dépassé durant plusieurs jours les 40 °C dans de nombreux endroits. Pire encore, dans la ville de Jacobabad, le mercure a grimpé jusqu’à 51 °C, du jamais vu dans l’hémisphère Nord jusqu’à cette année ! « Ce n’étaient pas des vagues de chaleur normales, c’étaient les pires au monde. Nous avions l’endroit le plus chaud sur Terre au Pakistan », explique Malik Amin Aslam dans un communiqué de Nature, ancien ministre du changement climatique, basé à Islamabad.

 

Et ces vagues de chaleur extrêmes ne présagent rien de bon. L’air plus chaud, moins dense que l’air froid, peut en conséquence retenir plus d’humidité. De l’eau stockée qui peut d’autant plus se relâcher dans l’atmosphère une fois la saison des pluies commencée. Ainsi, des niveaux de pluie supérieurs à la normale étaient déjà prévus. De plus, la sécheresse de l’air entraine, bien sûr, une sécheresse des sols. Ces derniers deviennent alors plus compacts, absorbent beaucoup moins d’eau que lors d’une météo normale. Ainsi, l’eau qui arrive sur ces sols aura tendance à ruisseler au lieu de s’infiltrer profondément dans la terre.

Mais encore d’autres conséquences de la sécheresse se sont fait sentir. Les glaciers de haute montagne dans le nord du pays ont fondu, bien plus que d’ordinaire en raison des vagues de chaleur. De l’eau s’écoulait donc déjà des montagnes jusque dans l’Indus, le plus grand fleuve du pays qui le traverse du nord au sud, lorsque les crues sont arrivées. Or, ce fleuve alimente les villes, et les installations agricoles à travers tout le Pakistan. Et selon Zia Hashmi, ingénieur des ressources en eau au Global Change Impact Studies Centre, des débits élevés d’eau boueuse dans la rivière Hunza, qui alimente l’Indus, ont été constatés en juillet. Une observation qui suggère une fonte rapide et plus intense que d’habitude, et la possibilité que certains lacs glaciaires aient rompu leurs barrages.

Des inondations telles qu’un nouveau lac a été créé !

Mais ce n’est pas tout ! Ces crues correspondent aussi avec l’arrivée d’une zone de dépression intense dans la mer d’Arabie au sud du pays, provoquant de fortes pluies au Pakistan dès juin. « Nous avons rarement des systèmes de dépression à grande échelle qui arrivent là-bas », explique Athar Hussain, climatologue à l’Université d’Islamabad. Tous ces événements combinés à une mousson précoce qui a démarré fin juin ont contribué à produire deux fois plus de précipitations que la moyenne durant la saison des pluies. Cinq fois, dans les provinces du sud. À tel point qu’un nouveau lac a été créé, bien que les pluies soient maintenant terminées !

Ce lac se retirera une fois que le temps s’assèchera, mais pourrait bien rester de quelques jours à quelques semaines. Tout comme l’eau qui s’écoule dans tout le pays et qui a déjà détruit 240 ponts, 5.000 kilomètres de routes et des millions de maisons. Pour ce pays, le pire n’est pas passé. Particulièrement représentatifs des effets du réchauffement climatique, de tels événements pourraient devenir la norme au Pakistan d’ici quelques années.

Texte by futura-sciences.com

« Partygate »: Boris Johnson sous le feu des critiques malgré de nouvelles excuses

Le Premier ministre britannique a présenté ses excuses « sans réserve » devant le Parlement, sans convaincre l’opposition.

ROYAUME-UNI – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté ses excuses “sans réserve” devant le Parlement ce mardi 19 avril après s’être vu infliger une amende pour avoir enfreint les restrictions anti-Covid, sans convaincre l’opposition qui une fois encore a demandé sa démission.

Boris Johnson a affirmé qu’il ne lui ”était pas venu à l’esprit, à l’époque ni par la suite”, que sa participation à un bref rassemblement pour son anniversaire en juin 2020 à Downing Street “pouvait constituer une violation des règles” alors en vigueur. “C’était mon erreur et je m’en excuse sans réserve”.

Boris Johnson est le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi et il risque d’autres amendes dans le cadre de l’enquête sur le “partygate”, nom du scandale des fêtes organisées dans les cercles du pouvoir pendant les confinements mis en place contre la pandémie.

Le dirigeant conservateur s’adressait aux députés pour la première fois depuis qu’il a dû payer une amende de 50 livres sterling (60 euros) il y a une semaine, pour avoir participé à cet anniversaire surprise pour ses 56 ans le 19 juin 2020. Un événement de “moins de 10 minutes”, selon lui, qui a également valu à son épouse Carrie et son ministre des Finances Rishi Sunak d’être sanctionnés.

“Je respecte les conclusions de l’enquête de police, qui est toujours en cours”, a ajouté le Premier ministre.

Il a toutefois tenté de minimiser ce mardi l’importance du scandale qui exaspère les Britanniques en passant au bout de quelques minutes au sujet de l’invasion russe en Ukraine.

“Je sais que de nombreuses personnes sont en colère et déçues et je ressens une obligation encore plus importante de respecter les priorités des Britanniques et de répondre à l’attaque barbare du (président russe Vladimir) Poutine contre l’Ukraine.

Un second souffle

Un temps sur un siège éjectable, “BoJo” a retrouvé un second souffle en mettant en avant son rôle en première ligne des sanctions occidentales contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Nombre de députés qui avaient demandé son départ jugent désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans ce contexte.

Le chef de l’opposition travailliste Keir Starmer a pourtant estimé ce mardi que le leader conservateur était “malhonnête et incapable de changer”. Boris Johnson est “un homme sans honte”, a-t-il affirmé, pressant les conservateurs de se débarrasser de leur chef pour restaurer “décence, honnêteté et intégrité” à la politique britannique.

Le chef du gouvernement a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu’il n’était plus “digne” d’être Premier ministre.

Le feuilleton semble loin d’être terminé. La police de Londres, qui a déjà distribué 50 amendes, poursuit ses investigations et les députés britanniques débattront jeudi pour savoir si Boris Johnson a sciemment trompé le Parlement -synonyme de démission selon le code de conduite ministériel- en répétant que toutes les règles avaient été respectées. 

Le Premier ministre devra en outre faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des “erreurs de leadership et de jugement”. Il doit aussi affronter le verdict des urnes lors d’élections locales le 5 mai.

Selon la presse, Boris Johnson risque de nouvelles amendes, pour au moins cinq autres événements festifs.

Downing Street a tenu à démentir après l’émergence de nouveaux détails dans le Sunday Times, qui l’a décrit servant à boire et faisant un discours pour le départ de son chef de la communication le 13 novembre 2020.

Selon une étude publiée lundi, 72% des sondés ont une appréciation négative du Premier ministre, le terme revenant le plus souvent étant celui de “menteur”.

Text by AFP huffingtonpost.fr

Emmanuel Macron n’ira sans doute pas à Kiev avant le second tour

Volodymyr Zelensky a invité Emmanuel Macron à se rendre en Ukraine. Ce ne sera pas pour tout de suite, tempère Clément Beaune.

UKRAINE – Emmanuel Macron se rendra-t-il en Ukraine comme le Premier ministre britannique Boris Johnson ou la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen? “Pas dans les tout prochains jours”, a répondu Clément Beaune ce lundi 18 avril sur Sud Radio.

Si le chef de l’État a de nombreuses fois discuté par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il ne s’est pas rendu en Ukraine contrairement à certains de ces homologues européens. Mais pour le secrétaire d’État aux Affaires européennes, une visite avant le second tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu dimanche 24 avril, “serait sans doute mal interprétée”. 

Emmanuel Macron y est pourtant attendu. Lors d’un entretien diffusé dimanche par la chaîne américaine CNN, Volodymyr Zelensky a affirmé avoir invité son homologue français à le rencontrer en Ukraine. Cette invitation fait notamment suite à la réticence d’Emmanuel Macron de qualifier de “génocide” ce qu’il se passe dans le pays depuis l’invasion russe le 24 février.

Emmanuel Macron en Ukraine “si c’est utile”

“Je lui ai dit que je voulais qu’il comprenne qu’il ne s’agit pas d’une guerre, que ce n’est rien d’autre qu’un génocide. Je l’ai invité à venir quand il en aura l’occasion”, a déclaré Volodymyr Zelensky. “Il viendra, et il verra, et je suis sûr qu’il comprendra.”

Clément Beaune a pour sa part déclaré que “le président de la République, en tant que président de la République, a toujours été très clair: il ira peut-être, si c’est utile. (…) On ne peut pas faire une visite seulement symbolique, il faut que ce soit une visite d’impact”. “En attendant, souligne Clément Beaune, notre soutien est très très clair, il passe par l’aide militaire et humanitaire.”

À CNN, le président ukrainien a dit aussi souhaiter la venue en Ukraine du président américain Joe Biden, qui a surpris en affirmant que les forces russes commettaient un “génocide”. “La décision lui revient, bien entendu, cela dépend de la situation sécuritaire. Mais je pense qu’il est le dirigeant des États-Unis et pour cela, il devrait venir voir.”

Text by Le HuffPost

 

Les talibans demandent aux télés de ne plus diffuser de séries avec des femmes

Le ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice a émis des «directives religieuses» à l’encontre des chaînes de télévisions et des journalistes.

Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice a appelé les télévisions afghanes à ne plus diffuser de séries montrant des femmes, dans le cadre de nouvelles «directives religieuses» diffusées dimanche. «Les télévisions doivent éviter de montrer des feuilletons et séries à l’eau de rose dans lesquels des femmes ont joué», indique un document du ministère à l’attention des médias.

Il leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent «le voile islamique» à l’écran, sans préciser s’il s’agit d’un simple foulard, déjà habituellement porté sur les télévisions afghanes, ou d’un voile plus couvrant. «Il ne s’agit pas de règles, mais de directives religieuses», a précisé à l’AFP le porte-parole du ministère, Hakif Mohajir. Les télévisions afghanes sont aussi appelées à éviter les programmes «opposés aux valeurs islamiques et afghanes» ainsi que ceux qui insultent la religion ou «montrent le prophète et ses compagnons». C’est la première fois que ce ministère tente de réguler la télévision afghane depuis la prise du pouvoir par les talibans à la mi-août.

Respect des «valeurs islamiques»

Durant leur premier règne, de 1996 à 2001, le ministère de la Promotion de la vertu et de la prévention du vice, chargé de veiller au respect quotidien des «valeurs islamiques» de la population, était craint pour son fondamentalisme et les châtiments qu’il entraînait. Les talibans avaient interdit la télévision, le cinéma et toutes les formes de divertissement jugés immoraux. Les gens surpris en train de regarder la télévision étaient punis et leur équipement détruit, être en possession d’un magnétoscope était passible de flagellation publique. Pendant un temps, il était même possible de voir des téléviseurs pendus à des lampadaires.

Renversés en 2001, les talibans sont revenus au pouvoir en août dernier dans un pays au paysage médiatique transformé après 20 ans de gouvernement soutenu par les Occidentaux. Pendant ces deux décennies, le secteur des médias a explosé, des dizaines de stations de radios et chaînes de télévisions privées sont apparues. Elles ont offert des opportunités nouvelles aux femmes, qui n’avaient pas le droit de travailler ni d’étudier sous les talibans des années 90. Aujourd’hui, bien qu’affichant un visage plus modéré, les talibans n’ont toujours pas autorisé de nombreuses femmes à reprendre le travail dans les services publics.

Les cours pour filles dans les collèges et lycées, ainsi que dans les universités publiques n’ont pas encore rouvert dans la majorité du pays. Dans les universités privées, les talibans ont demandé à ce que les étudiantes soient voilées. Leurs combattants ont par ailleurs à plusieurs reprises frappé des journalistes accusés de couvrir des manifestations de femmes «non autorisées».

Texte Le Matin.ch (AFP)

ARCROBAR ACTU X 3

Xavi
Thomas Pesquet
Cop26

Xavi
L’ancien milieu de terrain Xavi Hernandez est devenu officiellement lundi le nouvel entraîneur du FC Barcelone. Il a déclaré vouloir sortir le club d’une «situation difficile» lors de sa présentation officielle au Camp Nou.

Thomas Pesquet
Ainsi s’achève la deuxième mission dans l’espace de sa carrière: le Français Thomas Pesquet est rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi, après un séjour de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale qui s’est conclu par un amerrissage réussi au large des côtes de Floride.

Cop26
Même en respectant les nouvelles promesses de la Cop26, on serait encore loin du compte.
Les engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 ne seront pas suffisants.
La première semaine de la conférence climat Cop26 a vu une série d’annonces de pays promettant de faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais il est difficile à ce stade d’évaluer leur impact sur le futur réchauffement.

Le Liban victime d’une coupure de courant depuis samedi

Une fois le soleil couché, le Liban est totalement dans le noir.

Le pays est plongé samedi dans un blackout total après l’arrêt de l’activité de deux importantes centrales électriques faute de carburant.

« Après que la centrale de Deir Ammar a été contrainte d’arrêter sa production d’électricité hier matin en raison de l’épuisement de ses réserves de gazole, la centrale de Zahrani s’est également arrêtée cet après-midi pour la même raison« , a indiqué l’EDL dans un communiqué. 

Une source au ministère de l’Energie a indiqué à l’AFP que des efforts étaient déployés « pour trouver une solution au problème« . Dans son communiqué, l’EDL a indiqué qu’un pétrolier devait arriver samedi soir et être déchargé en début de semaine prochaine.

Ces coupures paralysent la vie de la population et plusieurs secteurs vitaux, tandis que les gérants de générateurs privés rationnent aussi commerces, hôpitaux et foyers, à mesure que le carburant se raréfie.

Vers de nouvelles réformes ?

Englué dans une crise inédite, le pays connaît depuis des mois des rationnements draconiens de courant, et peine à importer du carburant, sur fond d’une dégringolade historique de la monnaie nationale et d’un assèchement des devises étrangères.

Formé en septembre après 13 mois de querelles politiciennes, le nouveau gouvernement s’est engagé à amorcer des réformes dans le secteur de l’électricité et à rétablir progressivement le courant public.

Le Liban négocie avec l’Egypte et la Jordanie l’acheminement de gaz et d’électricité via la Syrie, tandis que le mouvement chiite Hezbollah a annoncé ces dernières semaines plusieurs livraisons de fuel iranien pour pallier les graves pénuries de courant et de carburant.

Un accord a également été conclu entre les autorités et l’Irak pour la distribution de pétrole irakien au Liban en contrepartie de services médicaux.