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JO Paris 2024 : un ordinateur et des clés USB contenant des plans de sécurisation volés dans un train à Paris

Les données ont été dérobées dans la sacoche d’un ingénieur de la mairie de Paris, qui a déposé plainte lundi soir au commissariat de la gare du Nord.

Des données sensibles subtilisées à quelques mois de la compétition. Une sacoche contenant un ordinateur et deux clés USB où étaient stockés les plans de sécurisation des Jeux olympiques de Paris par la police municipale a été dérobée lundi soir dans un train gare du Nord, a-t-on appris mardi de source policière, confirmant une information de BFMTV.

La sacoche appartenait à un ingénieur de la mairie de Paris, a-t-on ajouté. Gare du Nord, ce dernier avait pris place dans un train allant à Creil, dans l’Oise. Il avait mis sa sacoche dans le coffre à bagages au-dessus de son siège, selon les premiers éléments donnés à la police par cet homme qui a déposé plainte lundi soir au commissariat de la gare du Nord.

Changement de train

Son train étant retardé, il a décidé de changer de train et d’en prendre un autre qui partait également à Creil, selon la source policière rapportant le témoignage du salarié. Le propriétaire de la sacoche a expliqué que son ordinateur professionnel et deux clés USB contenaient des données sensibles, à savoir les plans de sécurisation des JO de Paris 2024 par la police municipale.

L’enquête a été confiée à la police régionale des transports. Contactée par Le Parisien, la mairie de Paris n’était pas en mesure de commenter. La Ville prévoit de mobiliser un effectif de 2 000 agents de la direction de la police municipale pour les JO, programmés du 26 juillet au 11 août.

Text by Le Parisien avec AFP 

GRÈVE DU 23 MARS À PARIS: LA FRAYEUR DES HABITANTS D’UN IMMEUBLE TOUCHÉ PAR UN FEU DE POUBELLE

Des individus ont mis feu à des déchets accumulés dans les rues. Les flammes se sont rapidement propagées à la façade d’un immeuble.

Une situation qui a dégénéré en quelques minutes. Ce jeudi, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, des individus ont volontairement incendié des déchets qui jonchaient la rue Saint-Marc, dans le 2e arrondissement de Paris. Un départ de feu qui s’est rapidement étendu à la façade de l’immeuble voisin.

« On s’est mis à la fenêtre et on a vu qu’il y avait des gens qui commençaient à brûler des poubelles », raconte une habitante de la rue au micro de BFMTV. « Et ça a commencé à prendre feu de partout. »

140 départs de feux à Paris

Les flammes ont touché la devanture en bois du rez-de-chaussée de l’immeuble et ont rapidement pris de l’ampleur. « Tout à coup, il y a les flammes qui ont explosé, beaucoup de gens se sont agglomérés autour », se rappelle un habitant d’un immeuble voisin. « Je me suis dit que j’allais sortir pour éteindre le feu, mais les flammes étaient tellement grosses rapidement, que non. »

Dans la rue avec leurs simples extincteurs, les pompiers mobiles ne sont pas parvenus à maîtriser eux-mêmes les flammes. Les personnes présentes dans la rue ont alors essayé d’enlever les déchets pour empêcher l’incendie de grandir.

« On voit que l’immeuble prend feu, et on commence à enlever les débris », rapporte une policière hors service présente dans la rue. « On essaie de déblayer, on ne pensait qu’à une chose: les gens. Sortez les gens. »

Des habitants de l’immeuble ont quitté les lieux, craignant que les flammes ne se propagent à l’ensemble du bâtiment.

Arrivés sur place, les CRS ont sécurisé la rue pour permettre l’arrivée d’un camion de pompiers. Ces derniers ont ensuite mis une vingtaine de minutes à maîtriser le sinistre. La porte de l’appartement du rez-de-chaussée a dû être forcée pour s’assurer qu’il n’y avait personne à l’intérieur.

Au total, 140 départs de feux ont été recensés à Paris ce jeudi, en marge des rassemblements contre la réforme des retraites.

Texte by BFMTV Damien Gourlet, Pierre Barbin avec Laurène Rocheteau

JO de Tokyo : vainqueur surprise du 100 mètres, Jacobs pense «avoir besoin de quatre ou cinq ans pour réaliser»

Nouveau recordman d’Europe sur 100 mètres, le sprinteur italien Lamont Marcell Jacobs ne s’attendait pas à s’imposer en finale de l’épreuve reine aux Jeux olympiques de Tokyo.

« Je ne savais vraiment rien de lui ». Médaille d’argent sur 100 m, Fred Kerley le reconnaît lui-même : le sacre de Lamont Marcell Jaccobs sur l’épreuve reine est une immense surprise. « La première fois où j’ai couru en même temps que lui, c’était au meeting de Monaco, en juillet, a évoqué l’Américain après la course. Il a fait un travail fantastique. J’ai très bien couru et j’ai décroché une médaille, je ne peux pas me plaindre. Ça a été une belle course, je signe mon record personnel. Je suis béni d’être ici, au sommet de ma carrière. »

S’il y a bien un coureur qui peut en dire autant, c’est justement son homologue italien. Lors de la finale du 100 m, Lamont Marcell Jacobs a battu le record continental, qu’il avait déjà abaissé en demi-finale, avec un chrono de 9′80. De passage en zone mixte, le coureur transalpin n’a pas caché sa joie et sa propre surprise vis-à-vis de sa performance retentissante.

Vous attendiez-vous à ce titre ?

LAMONT MARCELL JACOBS : « Non, non, mon seul rêve en arrivant ici était d’entrer en finale. C’est incroyable, je n’ai pas de mot pour décrire ce moment. Je pense avoir besoin de quatre ou cinq ans pour réaliser, comprendre ce qu’il s’est passé, c’est incroyable. J’ai travaillé très dur pour arriver ici dans la meilleure forme possible.

L’Italie a gagné deux titres avec celui de la hauteur, qu’est-ce que cela représente ?

C’est incroyable. Hier soir on jouait à la PlayStation dans ma chambre avec Gianmarco (Tamberi), et on se disait : « Imagine si on gagne ? Nooon… C’est impossible, n’y pense pas ». Et ce soir je l’ai vu gagner 5 minutes avant moi, je me suis dit « je le fais ». C’est vraiment un très bon gars, incroyable, je l’adore. Il est passé par de mauvais moments et maintenant nous sommes tous les deux champions olympiques.

Vous n’étiez jamais descendu en dessous de 10 secondes cette année, qu’avez-vous changé ?

J’ai créé une très bonne équipe autour de moi, j’ai travaillé dur sur le plan psychologique. Car avant quand arrivaient les moments importants, mes jambes n’étaient pas bonnes. Maintenant mes jambes répondent bien au bon moment. Je remercie mon équipe. À l’entraînement on a changé le départ, mais surtout travaillé mentalement. Avec aussi une bonne alimentation, les kinés…
 
Texte Par Le Parisien avec AFP 

JO de Tokyo 2021: Une femme tente d’éteindre la flamme olympique avec un pistolet à eau

Opposée à la tenue des Jeux olympiques à l’heure de l’épidémie de Covid, cette quinquagénaire a été interpellée.

JEUX OLYMPIQUES – Le geste est plus symbolique que dangereux, mais il fait beaucoup parler au Japon. Ce dimanche 4 juillet, alors que la flamme olympique passait par la préfecture d’Ibaraki, au centre de l’île de Honshū, une femme a tenté de l’éteindre à l’aide d’un pistolet à eau, comme le montre notre vidéo en tête d’article

Un geste qu’elle a immédiatement justifié par son opposition à la tenue des Jeux olympiques de Tokyo 2020 (décalés d’un an, du 23 juillet au 7 août), alors que le Japon fait partie des pays riches les plus à la traîne en ce qui concerne la vaccination contre le covid-19. 

Âgée de 53 ans, Kayoko Takahashi, une chômeuse, a été interpellée après son geste, alors qu’elle lançait: “Je suis contre les Jeux olympiques. Arrêtez les Jeux olympiques”. Comme le précise le quotidien de référence Asahi Shinbun, les autorités craignent notamment que la quinquagénaire ait projeté un autre liquide que de l’eau en direction de la flamme.

Comme elle, de nombreux Japonais déplorent que l’événement soit maintenu dans le contexte d’une crise sanitaire loin d’être sous contrôle. À l’heure actuelle, alors qu’une partie du Japon vit avec des restrictions sanitaires extrêmement fermes, notamment à Tokyo qui vit en quasi état d’urgence, la contagiosité du variant Delta et la recrudescence du nombre de cas inquiètent effectivement la population.

Le relais de la flamme olympique dans les rues de Tokyo va par exemple devoir se faire en partie à huis clos et a même été interdit ailleurs dans le pays, mais les épreuves sportives, elles, devraient se dérouler normalement, sans que la question du public ait encore été tranchée. Si une jauge de 10.000 personnes au maximum sur chaque site olympique (dans la limite de 50% de la capacité maximale du lieu) a pour l’heure été décrétée, la situation sanitaire pourrait pousser à la revoir à la baisse, voire à assister à des Jeux sans public.

Si le Japon a été relativement épargné par le covid-19, avec moins de 15.000 décès recensés officiellement depuis début 2020, son système médical a été fortement éprouvé. Surtout, la campagne de vaccination met beaucoup de temps à se mettre en route, les doses arrivant au compte-gouttes et seuls 10% de la population a déjà été totalement vaccinée.

 

Dimanche, le relais de la flamme olympique dans la préfecture d’Ibaraki avait pourtant bien commencé en étant mené par Zico, ancienne gloire du football brésilien devenu une icône au Japon en y terminant sa carrière avant d’y entraîner certains des plus grands clubs ainsi que la sélection.