fbpx

GRÈVE DU 23 MARS À PARIS: LA FRAYEUR DES HABITANTS D’UN IMMEUBLE TOUCHÉ PAR UN FEU DE POUBELLE

Des individus ont mis feu à des déchets accumulés dans les rues. Les flammes se sont rapidement propagées à la façade d’un immeuble.

Une situation qui a dégénéré en quelques minutes. Ce jeudi, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, des individus ont volontairement incendié des déchets qui jonchaient la rue Saint-Marc, dans le 2e arrondissement de Paris. Un départ de feu qui s’est rapidement étendu à la façade de l’immeuble voisin.

« On s’est mis à la fenêtre et on a vu qu’il y avait des gens qui commençaient à brûler des poubelles », raconte une habitante de la rue au micro de BFMTV. « Et ça a commencé à prendre feu de partout. »

140 départs de feux à Paris

Les flammes ont touché la devanture en bois du rez-de-chaussée de l’immeuble et ont rapidement pris de l’ampleur. « Tout à coup, il y a les flammes qui ont explosé, beaucoup de gens se sont agglomérés autour », se rappelle un habitant d’un immeuble voisin. « Je me suis dit que j’allais sortir pour éteindre le feu, mais les flammes étaient tellement grosses rapidement, que non. »

Dans la rue avec leurs simples extincteurs, les pompiers mobiles ne sont pas parvenus à maîtriser eux-mêmes les flammes. Les personnes présentes dans la rue ont alors essayé d’enlever les déchets pour empêcher l’incendie de grandir.

« On voit que l’immeuble prend feu, et on commence à enlever les débris », rapporte une policière hors service présente dans la rue. « On essaie de déblayer, on ne pensait qu’à une chose: les gens. Sortez les gens. »

Des habitants de l’immeuble ont quitté les lieux, craignant que les flammes ne se propagent à l’ensemble du bâtiment.

Arrivés sur place, les CRS ont sécurisé la rue pour permettre l’arrivée d’un camion de pompiers. Ces derniers ont ensuite mis une vingtaine de minutes à maîtriser le sinistre. La porte de l’appartement du rez-de-chaussée a dû être forcée pour s’assurer qu’il n’y avait personne à l’intérieur.

Au total, 140 départs de feux ont été recensés à Paris ce jeudi, en marge des rassemblements contre la réforme des retraites.

Texte by BFMTV Damien Gourlet, Pierre Barbin avec Laurène Rocheteau

La guerre est déclarée, Benzema attaque frontalement Deschamps

Après une interview du sélectionneur évoquant son forfait au Mondial, l’attaquant madrilène a vivement répliqué, le traitant de menteur.
Pour la première fois depuis la Coupe du monde, Didier Deschamps s’est confié dans une longue interview, confiée au Parisien. Sa prolongation à la tête des Bleus, la finale contre l’Argentine, la démission de Noël Le Graët… Le sélectionneur aborde de nombreux sujets.

Deschamps se confie sur le départ de Benzema au Qatar

Parmi lesquels, le cas de Karim Benzema, parti au Qatar avec l’équipe de France, avant de renoncer à quelques jours du début du tournoi.

Deschamps est notamment revenu sur sa discussion avec KB9 le soir de son forfait : « Je perds un joueur très important, un de plus. Je me dois d’encaisser. Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : C’est mort. »

L’attaquant quittera l’hôtel des Bleus au plus vite. « En le quittant je lui dis : Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. »

Le sélectionneur s’est également défendu d’un potentiel malaise autour de la situation du Ballon d’Or, meilleur buteur des Bleus lors de l’Euro : « 
Pas du tout. Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire. Karim le sait aussi. »

Les deux hommes ont récemment échangé au sujet de l’avenir, mais Benzema ne reviendra pas porter le maillot frappé du coq. « Il m’a confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale, poursuit DD. Ne me demandez pas ses arguments. Il lui appartiendra de les communiquer ou pas. »

« Menteur ! » La riposte de Benzema

Des déclarations qui n’ont pas tardé à faire réagir le principal intéressé, lequel avait déjà sous-entendu que la vesrion des faits officielle n’était pas complètement exacte.

Une réponse postée dans une story Instagram en deux temps, soulignant d’abord « l’audace » de DD.

Avant un message vidéo encore plus explicite : « Menteur ! Oui, toi, menteur. Tu mens. Tu es un gros menteur. »

Un message vidéo accompagné de la légende suivante : Sacré Didier, bonne nuit ».

Texte by Goal.com Robert Oleksiak

Noël Le Graët: enquête ouverte pour harcèlement moral

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football.

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ce signalement a été effectué après le témoignage de Sonia Souid, agente de plusieurs internationales françaises, recueilli par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), selon le quotidien Le Monde.

Sonia Souid a publiquement dénoncé la semaine dernière, auprès du quotidien L’Equipe et sur RMC, le comportement jugé sexiste de celui qui préside la FFF depuis 2011. «Il m’a dit en tête à tête, dans son appartement, très clairement, que si je voulais qu’il m’aide, il fallait passer à la casserole», a-t-elle affirmé.

Evoquant ses rapports professionnels passés avec le patron du football français, elle explique avoir eu le sentiment «qu’à chaque fois, la seule chose qui l’intéresse, et je m’excuse de parler vulgairement, ce sont mes deux seins et mon cul». Le 11 janvier, Noël Le Graët a été «mis en retrait» de la présidence de la fédération par le comité exécutif.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine.»

Noël Graët, président de la FFF
 

Sollicité samedi, le ministère des Sports avait précisé que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait été informée du signalement, conformément à la procédure, et qu’elle n’avait pas vocation à s’exprimer davantage sur le sujet.

«Je viens de prendre connaissance avec étonnement d’un article du Monde faisant état de fuites sur le rapport provisoire en cours de préparation (de l’IGESR)», a réagi samedi de son côté Noël Le Graët, dans une déclaration transmise à l’AFP, après la révélation du signalement dans le quotidien.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine, a-t-il déclaré. Plus généralement je m’étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m’a pas encore été transmis et que je n’ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci.»

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Texte by Le matin.ch/AFP

Emmanuel Macron n’ira sans doute pas à Kiev avant le second tour

Volodymyr Zelensky a invité Emmanuel Macron à se rendre en Ukraine. Ce ne sera pas pour tout de suite, tempère Clément Beaune.

UKRAINE – Emmanuel Macron se rendra-t-il en Ukraine comme le Premier ministre britannique Boris Johnson ou la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen? “Pas dans les tout prochains jours”, a répondu Clément Beaune ce lundi 18 avril sur Sud Radio.

Si le chef de l’État a de nombreuses fois discuté par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il ne s’est pas rendu en Ukraine contrairement à certains de ces homologues européens. Mais pour le secrétaire d’État aux Affaires européennes, une visite avant le second tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu dimanche 24 avril, “serait sans doute mal interprétée”. 

Emmanuel Macron y est pourtant attendu. Lors d’un entretien diffusé dimanche par la chaîne américaine CNN, Volodymyr Zelensky a affirmé avoir invité son homologue français à le rencontrer en Ukraine. Cette invitation fait notamment suite à la réticence d’Emmanuel Macron de qualifier de “génocide” ce qu’il se passe dans le pays depuis l’invasion russe le 24 février.

Emmanuel Macron en Ukraine “si c’est utile”

“Je lui ai dit que je voulais qu’il comprenne qu’il ne s’agit pas d’une guerre, que ce n’est rien d’autre qu’un génocide. Je l’ai invité à venir quand il en aura l’occasion”, a déclaré Volodymyr Zelensky. “Il viendra, et il verra, et je suis sûr qu’il comprendra.”

Clément Beaune a pour sa part déclaré que “le président de la République, en tant que président de la République, a toujours été très clair: il ira peut-être, si c’est utile. (…) On ne peut pas faire une visite seulement symbolique, il faut que ce soit une visite d’impact”. “En attendant, souligne Clément Beaune, notre soutien est très très clair, il passe par l’aide militaire et humanitaire.”

À CNN, le président ukrainien a dit aussi souhaiter la venue en Ukraine du président américain Joe Biden, qui a surpris en affirmant que les forces russes commettaient un “génocide”. “La décision lui revient, bien entendu, cela dépend de la situation sécuritaire. Mais je pense qu’il est le dirigeant des États-Unis et pour cela, il devrait venir voir.”

Text by Le HuffPost

 

Cinquième vague du Covid-19 : comment nos voisins européens réagissent face à la propagation du variant Omicron

Fermeture des magasins, couvre-feu pour les bars, retour du confinement : les pays d’Europe luttent chacun à leur manière contre la nouvelle flambée de l’épidémie.

Un variant, plusieurs réponses. Alors que l’Europe est confrontée à une reprise de l’épidémie de Covid-19, due notamment à l’apparition du variant Omicron, que l’OMS juge « préoccupant », nos voisins mettent en place des politiques bien différentes pour casser les chaînes de contamination et éviter de surcharger leurs hôpitaux.

Franceinfo vous propose un tour d’horizon des nouvelles mesures sanitaires en Europe.

Reconfinement aux Pays-Bas

Pour l’heure, il s’agit de la mesure la plus restrictive en Europe. Le Premier ministre hollandais, Mark Rutte, a annoncé, samedi 18 décembre, un confinement national du 19 décembre au 14 janvier prochain. Soit quatre semaines de fermeture imposée pour tous les magasins non essentiels, les restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres. Les écoles, qui ont été fermées avec une semaine d’avance, garderont portes closes jusqu’au 9 janvier.

Le variant Omicron inquiète particulièrement le gouvernement hollandais. « Cela nous force à réduire nos contacts aussi vite que possible, et autant que possible », a expliqué Mark Rutte lors de son allocution. Si les sorties du domicile ne sont pas réglementées, il est tout de même interdit de recevoir plus de deux personnes chez soi. Une règle qui ne sera assouplie que pour le week-end de Noël et la période du Nouvel An, où le nombre d’invités sera de quatre personnes maximum.

Au Portugal, prudence et vaccination des enfants

Premier pays d’Europe en termes de vaccination, avec 88,9% de sa population de 10,3 millions d’habitants vaccinée, le Portugal contrôle strictement les voyageurs qui entrent sur son territoire, même s’ils proviennent de pays de l’Union européenne. Depuis le 1er décembre, il faut présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures ou antigénique négatif de moins de 48 heures pour se rendre au Portugal. Une mesure assortie d’un formulaire de localisation des passagers afin de remonter les chaînes de contamination. Comme le rappelle l’ambassade de France au Portugal sur son site, l’isolement des personnes identifiées comme cas contact peut aller « jusqu’à 14 jours ou plus dans certaines situations ».

Le Portugal a par ailleurs étendu samedi sa campagne de vaccination aux enfants âgés de 5 à 11 ans, à l’aide du vaccin pédiatrique Pfizer. Une ouverture justifiée par une forte progression de l’épidémie parmi cette classe d’âge, a expliqué le Premier ministre portugais, Antonio Costa. L’objectif affiché par le gouvernement est de limiter au maximum la progression du variant Omicron, qui devrait tout de même représenter 80% des nouvelles contaminations d’ici la fin de l’année d’après les autorités sanitaires du pays.

Pour réduire les contacts après les rassemblements prévus pour les fêtes de fin d’année, l’exécutif socialiste a également décidé de prolonger les vacances scolaires et de rendre le télétravail obligatoire pendant la première semaine de janvier.

En Suisse, télétravail obligatoire et restrictions pour les fêtes

Le Conseil fédéral suisse a annoncé que le télétravail serait de nouveau obligatoire dans le pays à partir du 20 décembre. « Nous essayons d’éviter une explosion des cas et que la situation déraille. L’alternative, les fermetures, c’est ce que nous ne voulons pas », a expliqué à la RTS le conseiller fédéral en charge de la Santé, Alain Berset. Des mesures supplémentaires ont par ailleurs été prises dans certains cantons.

A partir du 20 décembre, l’accès à l’intérieur des restaurants, établissements culturels et installations de sport et de loisirs ainsi qu’aux événements en intérieur sera quant à lui réservé aux personnes entièrement vaccinées ou guéries du Covid-19. Un tour de vis réclamé de longue date par les experts en santé, afin de contrer la cinquième vague épidémique qui se fait déjà sentir dans le pays. Les réunions privées sont désormais limitées à 30 personnes en intérieur ou 50 personnes en extérieur, enfants compris. Mais si l’un des convives (de plus de 16 ans) n’est ni vacciné ni guéri, cette limite descend à 10 personnes.

En Italie, en Grèce et en Allemagne, contrôle renforcé des voyageurs

La seule vaccination ne suffit plus pour voyager dans certains pays d’Europe. Depuis le 16 décembre, l’Italie réclame un test Covid négatif pour tous les voyageurs, quel que soit leur parcours vaccinal. Quant aux non-vaccinés, ils doivent observer une quarantaine obligatoire de cinq jours. A compter de dimanche, il en va de même pour entrer en Grèce. Une règle qui devrait rester en vigueur au moins « pour les vacances » de fin d’année, a expliqué Mina Gaga, la vice-ministre grecque de la Santé, comme le souligne RFI sur son site.

Du côté de l’Allemagne, une quarantaine est désormais imposée aux voyageurs non vaccinés en provenance de certains pays classés « à haut risque ». Depuis dimanche, la France fait partie de cette liste rouge, aux côtés du Danemark, de la Norvège, du Liban et d’Andorre. Les autorités allemandes précisent qu’il s’agit d’une auto-quarantaine qui doit durer au minimum 5 jours, et seul un test PCR négatif permet d’y mettre fin. Le non-respect de cette obligation est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 euros.

En Irlande, extinction des feux à 20 heures pour de nombreux établissements

A partir de lundi, il ne sera plus possible d’aller au cinéma, au théâtre, ni dans les pubs ou les restaurants après 20 heures en Irlande. Une mesure drastique justifiée là encore par la progression du variant Omicron, décrit par le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, comme une « menace sérieuse » et qui compte déjà pour un tiers des nouvelles contaminations en Irlande.

Les rassemblements feront désormais l’objet de restrictions. Les mariages sont limités à 100 personnes, les événements en intérieur ne doivent pas dépasser 50% de leur capacité d’accueil, jusqu’à 1 000 personnes. La même règle vaut pour les événements en extérieur, avec une limite d’accueil relevée à 5 000 personnes maximum.

Au Danemark, fermeture des lieux culturels et de convivialité pendant un mois

Les rideaux resteront longtemps baissés au Danemark, qui assiste à une flambée historique du nombre de cas de Covid-19, largement imputée au variant Omicron. Sur la semaine du 13 au 18 décembre, le nombre moyen de nouvelles contaminations était de 8 666 cas quotidiens, un chiffre deux fois supérieur à celui de la dernière vague épidémique, d’après le site OurWorldInData.

Face à cette explosion du nombre de cas, le gouvernement danois a ordonné la fermeture des cinémas, des théâtres et des salles de concert à partir de dimanche, et ce pour une durée d’un mois. Les musées, piscines, zoos et parcs d’attraction sont eux aussi concernés par cette décision. Les restaurants et les bars restent pour l’instant ouverts, mais sont sommés de limiter leurs capacités d’accueil et doivent fermer à 23 heures.

Texte:
Pierre-Louis Caron
France Télévisions

ARCROBAR ACTU X 3

Xavi
Thomas Pesquet
Cop26

Xavi
L’ancien milieu de terrain Xavi Hernandez est devenu officiellement lundi le nouvel entraîneur du FC Barcelone. Il a déclaré vouloir sortir le club d’une «situation difficile» lors de sa présentation officielle au Camp Nou.

Thomas Pesquet
Ainsi s’achève la deuxième mission dans l’espace de sa carrière: le Français Thomas Pesquet est rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi, après un séjour de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale qui s’est conclu par un amerrissage réussi au large des côtes de Floride.

Cop26
Même en respectant les nouvelles promesses de la Cop26, on serait encore loin du compte.
Les engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 ne seront pas suffisants.
La première semaine de la conférence climat Cop26 a vu une série d’annonces de pays promettant de faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais il est difficile à ce stade d’évaluer leur impact sur le futur réchauffement.

Belmondo en six grands rôles

Godard, Resnais, Malle, Truffaut, Melville, Deray, Lelouch… En 50 ans de carrière, Jean-Paul Belmondo a tourné pour les plus grands réalisateurs. Voici six de ses rôles les plus marquants:

«À bout de souffle» (1960)

Au côté de Jean Seberg, jeune étudiante américaine à Paris, Jean-Paul Belmondo, en truand amoureux, irradie ce premier long-métrage de Jean-Luc Godard devenu le manifeste de la Nouvelle Vague et un film culte. Ce rôle le propulse parmi les acteurs français en vue.

Des décennies plus tard, le film n’a pas pris une ride et parle encore à toutes les générations par sa modernité. On se souvient de la réplique de Belmondo, face caméra: «Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre».

 

L’acteur tournera un autre film de Godard resté à la postérité, «Pierrot le fou».

«L’Homme de Rio» (1964)

Deux ans après le succès de «Cartouche», un film de cape et d’épée avec Claudia Cardinale, il tourne à nouveau avec Philippe de Broca. Destination cette fois le Brésil pour un film tourbillonnant, à 200 à l’heure, avec l’étincelante Françoise Dorléac.

On suit avec gourmandise les aventures rocambolesques du soldat de deuxième classe en permission Adrien Dufourquet qui vole au secours de sa fantasque fiancée Agnès jusqu’au cœur de la forêt amazonienne.

«La Sirène du Mississipi» (1969)

Après Françoise Dorléac, sa sœur Catherine Deneuve… François Truffaut réunit les deux acteurs en vue du moment pour une histoire d’amour sous le soleil de La Réunion.

Après avoir passé une annonce matrimoniale, Louis Mahé a fait venir sur l’île Julie, arrivée par paquebot. La belle n’a décidément rien à voir avec celle avec laquelle il a longuement correspondu. Mais qu’importe, Paul est totalement subjugué par la jeune femme qui se révèle aussi mystérieuse que vénéneuse.

Le film ne rencontre pas son public à sa sortie mais devient un classique avec le temps. Avec notamment ce dialogue devenu culte: «Quand je te regarde, c’est une souffrance, tu es si belle» – «Hier, tu disais que c’était une joie» – «Oui, c’est une joie et une souffrance».

«Borsalino» (1970)

Ce film de Jacques Deray réunit pour la première fois à l’écran les deux grandes stars masculines du cinéma français, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Très grand succès auprès du public conquis par les aventures de ces deux voyous, Capella et Siffredi, qui veulent devenir les caïds de la pègre marseillaise.

Un succès toutefois entaché par la brouille, à la ville, entre les deux hommes pour une histoire d’affiche qui finira devant la justice et affectera durablement les relations de ces monstres sacrés. On ne reverra Belmondo au côté de Delon au cinéma que 28 ans plus tard dans «Une chance sur deux» de Patrice Leconte.

«L’As des as» (1982)

Dans les années 70 et 80, les grands succès commerciaux et les films à «cascades» se suivent pour Bébel. Du «Cerveau» à «L’As des as», en passant par «Peur sur la ville» et «L’ Animal», il joue alors à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France, égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé que par Louis de Funès. Sous la direction de Gérard Oury, il est Jo Cavalier, ancien pilote de la Première Guerre mondiale qui, 20 ans plus tard, est devenu entraîneur de boxe et doit se rendre en Allemagne nazie pour les Jeux olympiques de 1936. Véritable triomphe au box-office avec plus de 5 millions d’entrées.

«Itinéraire d’un enfant gâté» (1988)

Claude Lelouch offre là à Jean-Paul Belmondo son dernier très grand rôle au cinéma, couronné du César du meilleur acteur. Il est Sam Lion, abandonné par sa mère alors qu’il était encore bébé, recueilli par un forain et devenu un enfant de la balle.

 

Reconverti dans les affaires après une chute au cirque, il gère une entreprise de nettoyage florissante mais décide un beau matin de tout plaquer pour parcourir le monde sous un faux nom. Un an après l’échec du «Solitaire», le film rencontre un grand succès au cinéma, avec plus de 3 millions d’entrées.

Jean-Paul Belmondo en dix répliques cultes

«À bout de souffle», de Jean-Luc Godard (1960)

«Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville… allez vous faire foutre !»

«Un singe en hiver», d’Henri Verneuil (1962)

«Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette: quelque chose qui déplaît à Dieu !»

«L’Homme de Rio», de Philippe de Broca (1964)

«Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une donzelle s’agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?»

«Cent mille dollars au soleil», d’Henri Verneuil (1964)

«Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent».

«La sirène du Mississipi», de François Truffaut (1969)

Jean-Paul Belmondo: «Quand je te regarde, c’est une souffrance» – Catherine Deneuve: «Pourtant hier, tu disais que c’était une joie» – Jean-Paul Belmondo: «C’est une joie et une souffrance».

«Borsalino», de Jacques Deray (1970)

Alain Delon: «François, pourquoi tu t’en vas ?» – Jean-Paul Belmondo: «Parce qu’on est deux ».

«Docteur Popaul», de Claude Chabrol (1972)

«J’en ai assez d’être aimé pour moi-même, j’aimerais être aimé pour mon argent».

«Flic ou voyou», de Georges Lautner (1979)

«Je sais bien que t’as pas buté l’autre imbécile ! Mais t’en as fait flinguer d’autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c’est un peu la médaille du travail qu’on va te remettre.»

«Le Gignolo», de Georges Lautner (1980)

«Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose».

«Itinéraire d’un enfant gâté», de Claude Lelouch (1988)

«Le meilleur moyen de faire croire que tu connais tout, c’est de ne jamais avoir l’air étonné. Parce que toi, tu as souvent l’air étonné, c’est un défaut (…) C’est étonnant mais ça doit pas t’étonner».

Texte by Le Matin avec AFP

LIGA – POURQUOI LIONEL MESSI NE POUVAIT PAS RESTER AU BARÇA, MÊME GRATUITEMENT

LIGA – Lionel Messi a confirmé son départ du Barça ce dimanche en conférence de presse. L’Argentin a expliqué qu’il voulait rester, même au prix d’une baisse drastique de son salaire, mais que les règles de la Liga l’en ont empêché. Il n’aurait en fait pas pu signer à nouveau avec Barcelone, même gratuitement.

« J’ai proposé de baisser mon salaire de 50%. J’ai tout essayé. » Lionel Messi a, dit-il, tout tenté pour rester au FC Barcelone. Mais le sextuple Ballon d’Or, après 21 ans en Catalogne, a dit adieu à son club de toujours lors d’une conférence de presse ce dimanche. Il a expliqué avoir fait le maximum, comme le club et son président Joan Laporta, pour continuer sous la tunique blaugrana. Mais, en raison des règles de la Liga, cela n’a pas été possible. Même si Messi avait, hypothétiquement, décidé de jouer gratuitement pour le club qu’il « aime ».
 
  • Messi : « Le PSG, c’est une possibilité »
Le règlement de la Liga impose en effet une sorte de salary cap. La masse salariale d’un club ne doit pas dépasser 70% de son chiffre d’affaires. Or, dans le cas du Barça et selon les chiffres donnés par le président Joan Laporta lui-même vendredi, la somme des salaires barcelonais représente actuellement… 95% du chiffre d’affaires du club. Ajoutez Messi, et le chiffre atteindrait 110% !
 

BARCELONE PAIE SA GESTION CATASTROPHIQUE

Barcelone paie donc sa gestion catastrophique des dernières années. Le contrat le plus récent de Messi, qui pesait près de 575 millions d’euros, a forcément joué. La récente folie dépensière du club (Coutinho à 145 millions d’euros, Dembélé à 130 millions, Griezmann à 120…) aussi. Le Barça aurait perdu près de 475 millions d’euros l’an passé d’après Laporta, et cumulerait un peu plus d’un milliard d’euros de dettes. Une situation intenable qui a précipité la perte du meilleur joueur de l’histoire du club – voire de l’histoire, tout court.
 
Texte PAR EUROSPORT

Le Parlement français adopte la loi d’application du « pass sanitaire »

Au lendemain d’une nouvelle journée de mobilisation de ses opposants, le pass sanitaire anti-Covid a été adopté définitivement dimanche soir en France. Députés et sénateurs sont parvenus à un accord de principe sur ce texte controversé.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

L’Assemblée nationale a mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du Rassemblement national, et 14 abstentions.

Le chef de file des députés La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une ultime motion de rejet, dénonçant une « liberté conditionnelle » avec le pass anti-Covid, et invitant à « désobéir ». Un brin provocateur, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est lui félicité de « l’unité nationale retrouvée », après 60 heures d’échanges au total dans les deux chambres.

Limitation dans le temps

Car peu avant, c’était le Sénat, dominé par la droite, qui avait approuvé par 195 voix pour, 129 contre et 17 abstentions le même texte prévoyant le pass étendu et aussi l’obligation vaccinale pour les soignants. En commission mixte, 14 députés et sénateurs avaient trouvé un accord (lire aussi encadré) en début de soirée, au bout de près de quatre heures de réunion.

Ainsi au-delà du 15 novembre, le dispositif de pass ne pourra se poursuivre qu’avec un nouveau vote du Parlement. Les contrôles relèveront de la police administrative et non du pénal dans un premier temps.

Pas de licenciements pour les soignants

En outre, comme le souhaitaient les sénateurs, c’est l’assurance maladie qui contrôlera en premier lieu l’isolement obligatoire pour les contaminés par le Covid-19, avant une intervention des forces de l’ordre en cas de besoin. « On ne pouvait pas traiter les Français comme des délinquants », selon le sénateur Hervé Marseille (Union centriste).

Enfin, il n’y aura pas de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l’obligation vaccinale du fait de leur profession mais une suspension du salaire. Ce point avait été âprement discuté.

Pass étendu début août

Procédure rare, un amendement gouvernemental de dernière minute autorisant de manière très encadrée les préfets à imposer le pass dans des grands centres commerciaux a été adopté en dernière minute. L’obligation de le présenter avait pourtant été biffée par le Sénat, une suppression approuvée ensuite par la Commission mixte paritaire.

Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face à une flambée inédite en France des contaminations liée à la propagation du variant Delta du Covid-19, très contagieux. Le projet de loi doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel saisi par le Premier ministre Jean Castex et la gauche.

Texte by Le monde agences/jop/vajo/vic

COMMENTAIRE. Euro 2021 : France, Portugal, Allemagne… le groupe de la mort a tué les cadors

La France, l’Allemagne et le Portugal, tous sortis du « groupe de la mort » de l’Euro 2021, ont été éliminés dès les huitièmes de finale, respectivement par la Suisse, l’Angleterre et le Portugal.

En novembre 2019, à Bucarest en Roumanie, le tirage au sort de l’Euro 2020 (finalement joué en 2021) n’avait pas épargné la France, l’Allemagne et le Portugal. Le hasard plaçait les trois derniers vainqueurs des grandes compétitions internationales (Coupe du monde 2014 pour l’Allemagne, Euro 2016 pour le Portugal, Coupe du monde 2018 pour la France) dans le même groupe, ce qui n’était jamais arrivé.

Le groupe F, désigné « groupe de la mort », c’était la promesse, pour les téléspectateurs, de voir de belles affiches dès le début de la compétition, mais un casse-tête pour les sélectionneurs. Il fallait être prêt dès le départ, trop tôt peut-être pour aller au bout. Car les cadors sont programmés pour monter en puissance durant la compétition, pour arriver dans un état de forme optimal à partir des quarts de finale.

Organismes éprouvés

S’il n’a tué personne, puisque les trois équipes se sont qualifiées pour les 8es de finale, l’influx nerveux et physique demandé dès l’entame de la compétition aura été fatal dès la phase à élimination directe. Comme si le groupe n’était déjà pas assez relevé, le deuxième et le troisième ont croisé la route de l’Angleterre, chez elle à Wembley, et de la Belgique, numéro 1 au classement Fifa. Quand d’autres huitièmes offraient des oppositions moins « huppées », entre le Danemark et le Pays de Galles ou entre la Suède et l’Ukraine.

Seule la France, en théorie, semblait épargnée, même si elle a probablement hérité du pire meilleur troisième en croisant la route de la Suisse, une sélection toujours très difficile à jouer et 13e au classement internationale.

Paradoxalement, c’est le Portugal, troisième du groupe, qui a finalement été le plus proche de se qualifier. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu de nombreuses occasions, la possession, mais ont parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, de chance aussi, de fraîcheur physique sûrement. Pas étonnant. Les organismes ont été mis à rude épreuve. Les Portugais, comme les Français, ont joué deux de leurs trois rencontres à Budapest, le seul stade de l’Euro sans restrictions de spectateurs, sous une chaleur étouffante. Ce n’est pas la même chose de jouer sous 35 degrés en Hongrie, que par 15 degrés à Londres ou à Amsterdam.

Hormis leur confrontation, elles ont également joué leur rencontre à l’extérieur, à Munich contre l’Allemagne, à Budapest contre la Hongrie. Et comme si tout cela ne suffisait pas encore, les trois équipes ont compté deux à trois jours en moins de récupérations.

Problème d’équité

Ce constat posé, il était donc difficilement envisageable pour les trois équipes d’aller loin dans la compétition, même si les Français semblaient avoir fait le plus dur contre la Suisse en menant 3-1 à dix minutes de la fin. Le manque de fraîcheur physique était flagrant dimanche pour le Portugal, lundi pour la France, mardi pour l’Allemagne. Évidemment, cela n’enlève en rien la prestation des Belges, des Suisses et des Anglais. Mais eux n’ont pas eu à jouer des finales dès la phase de poule. L’Euro dans onze pays a ses bons côtés, mais également ses mauvais, notamment sur le plan de l’équité.

Didier Deschamps doit-il rester sélectionneur des Bleus ?
 

L’histoire avait commencé pour les Bleus à Bucarest un soir de novembre 2019 par un coup du sort. Elle s’est terminée un soir de Juin 2021 à Bucarest par la loterie des tirs au but. La boucle est bouclée.

Texte by    Ouest-France     Pierre GUYON.