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ESPAGNE | LUIS RUBIALES ET LE BAISER FORCÉ À JENNIFER HERMOSO : « C’ÉTAIT UN ACTE RÉCIPROQUE »

Si Luis Rubiales a décidé de démissionner de son poste de président de la Fédération espagnole de football, il continue de se défendre à propos du baiser à la joueuse Jennifer Hermoso après le sacre mondial de la « Roja » féminine. Pour lui, c’était tout simplement un « acte réciproque », a-t-il assuré dans une interview accordée au journaliste Piers Morgan.

Luis Rubiales contre-attaque. Dans une interview accordée au journaliste Piers Morgan et diffusée mardi sur la chaîne britannique TalkTV, le désormais ex-président de la Fédération espagnole est revenu sur l’épisode du baiser à la joueuse Jennifer Hermoso après le sacre mondial de la « Roja » féminine.
« C’était un acte réciproque, elle est venue vers moi, très contente« , dit-il à propos d’un geste qui lui vaut depuis d’avoir démissionné et d’être convoqué vendredi par un juge d’instruction pour être entendu en tant qu’inculpé et répondre aux accusations d’agression sexuelle.
« Elle m’a soulevé, elle m’a soulevé dans les airs (…) Nous étions tous les deux émus. Lorsque nous avons touché le sol, j’ai eu un bref échange avec elle, nous nous sommes félicités. Je lui ai donné un rapide bisou. Je lui ai demandé, puis-je te donner un petit bisou ? Ce qui est normal dans notre pays (…) Je me souviens qu’elle m’a donné une ou deux tapes sur les flancs. Elle riait, et voilà c’est tout« , explique l’ex-dirigeant au cours de cette interview dans le cadre de l’émission « Piers Morgan sans filtre ».
 
MES INTENTIONS ÉTAIENT NOBLES
 
« Aucune intention (malveillante). Et bien sûr aucune connotation sexuelle ou quelque chose de ce genre. Rien d’autre qu’un moment de bonheur, une grande joie à ce moment là« , assure Rubiales dans cette interview. « Mes intentions étaient nobles, 100% non sexuelles, 100%, je répète 100%, » clame-t-il.
 

Une version démentie par Jenni Hermoso qui a dit s’être « sentie vulnérable et victime (…) d’un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de (ma) part« . Rubiales a ensuite même soutenu devant Piers Morgan qu’il aurait agi de la même façon s’il s’était agi d’un homme: « Ca ne fait aucun doute… Quand j’étais joueur, il y a eu des occasions, lorsque nous évitions une relégation ou obtenions une promotion notamment, où nous nous embrassions sur la bouche« .

Depuis une récente réforme du code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tous les types de violence sexuelle.

La guerre est déclarée, Benzema attaque frontalement Deschamps

Après une interview du sélectionneur évoquant son forfait au Mondial, l’attaquant madrilène a vivement répliqué, le traitant de menteur.
Pour la première fois depuis la Coupe du monde, Didier Deschamps s’est confié dans une longue interview, confiée au Parisien. Sa prolongation à la tête des Bleus, la finale contre l’Argentine, la démission de Noël Le Graët… Le sélectionneur aborde de nombreux sujets.

Deschamps se confie sur le départ de Benzema au Qatar

Parmi lesquels, le cas de Karim Benzema, parti au Qatar avec l’équipe de France, avant de renoncer à quelques jours du début du tournoi.

Deschamps est notamment revenu sur sa discussion avec KB9 le soir de son forfait : « Je perds un joueur très important, un de plus. Je me dois d’encaisser. Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : C’est mort. »

L’attaquant quittera l’hôtel des Bleus au plus vite. « En le quittant je lui dis : Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. »

Le sélectionneur s’est également défendu d’un potentiel malaise autour de la situation du Ballon d’Or, meilleur buteur des Bleus lors de l’Euro : « 
Pas du tout. Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire. Karim le sait aussi. »

Les deux hommes ont récemment échangé au sujet de l’avenir, mais Benzema ne reviendra pas porter le maillot frappé du coq. « Il m’a confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale, poursuit DD. Ne me demandez pas ses arguments. Il lui appartiendra de les communiquer ou pas. »

« Menteur ! » La riposte de Benzema

Des déclarations qui n’ont pas tardé à faire réagir le principal intéressé, lequel avait déjà sous-entendu que la vesrion des faits officielle n’était pas complètement exacte.

Une réponse postée dans une story Instagram en deux temps, soulignant d’abord « l’audace » de DD.

Avant un message vidéo encore plus explicite : « Menteur ! Oui, toi, menteur. Tu mens. Tu es un gros menteur. »

Un message vidéo accompagné de la légende suivante : Sacré Didier, bonne nuit ».

Texte by Goal.com Robert Oleksiak

Noël Le Graët: enquête ouverte pour harcèlement moral

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football.

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ce signalement a été effectué après le témoignage de Sonia Souid, agente de plusieurs internationales françaises, recueilli par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), selon le quotidien Le Monde.

Sonia Souid a publiquement dénoncé la semaine dernière, auprès du quotidien L’Equipe et sur RMC, le comportement jugé sexiste de celui qui préside la FFF depuis 2011. «Il m’a dit en tête à tête, dans son appartement, très clairement, que si je voulais qu’il m’aide, il fallait passer à la casserole», a-t-elle affirmé.

Evoquant ses rapports professionnels passés avec le patron du football français, elle explique avoir eu le sentiment «qu’à chaque fois, la seule chose qui l’intéresse, et je m’excuse de parler vulgairement, ce sont mes deux seins et mon cul». Le 11 janvier, Noël Le Graët a été «mis en retrait» de la présidence de la fédération par le comité exécutif.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine.»

Noël Graët, président de la FFF
 

Sollicité samedi, le ministère des Sports avait précisé que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait été informée du signalement, conformément à la procédure, et qu’elle n’avait pas vocation à s’exprimer davantage sur le sujet.

«Je viens de prendre connaissance avec étonnement d’un article du Monde faisant état de fuites sur le rapport provisoire en cours de préparation (de l’IGESR)», a réagi samedi de son côté Noël Le Graët, dans une déclaration transmise à l’AFP, après la révélation du signalement dans le quotidien.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine, a-t-il déclaré. Plus généralement je m’étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m’a pas encore été transmis et que je n’ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci.»

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Texte by Le matin.ch/AFP

Benjamin Mendy, « un prédateur » selon le procureur

Le procès de Benjamin Mendy a repris ce lundi, en fin de matinée, au tribunal de Chester, avec le discours introductif du procureur, qui a présenté le champion du monde 2018 comme un « prédateur ».

Avant une pause à l’heure du déjeuner, près de deux heures plus tard, il a déroulé la moitié de son argumentaire, dans ce dossier très médiatique ; une trentaine de journalistes étaient d’ailleurs présents ce lundi matin, sur les bancs en bois spartiates de la Crown Court. « Ce dossier d’accusation est simple et il n’a pas grand-chose à voir avec le football, a lancé le procureur en préliminaire. Il s’agit plutôt d’un nouveau chapitre d’une très vieille histoire : des hommes qui violent et agressent sexuellement des femmes, parce qu’ils se croient puissants et parce qu’ils pensent pouvoir se tirer d’affaire. »

Sous le regard des deux accusés, assis dans le « dock » et à qui le dossier d’accusation a été également distribué, le procureur Cray poursuit alors son discours, en entrant dans le vif du sujet. Et en évoquant Louis Saha Matturie, d’abord. Le coaccusé (sans rapport avec l’ex-attaquant Louis Saha) est visé par douze chefs d’infractions sexuelles, dont huit viols. Ce lundi, il a été présenté comme un « fixeur » par l’accusation, un « assistant » et un « ami » de Mendy, qui aurait été chargé de « trouver des jeunes femmes et de créer des situations où elles pouvaient être violées et agressées sexuellement », a précisé le procureur.

Un « manoir » dans lequel on pouvait se sentir « vulnérable »

Accusé de huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle, Benjamin Mendy a été présenté, tout comme son comparse présumé, comme un « prédateur » par le procureur Cray. Les faits dont est soupçonné le défenseur de Manchester City – suspendu depuis près d’un an par son club – se seraient déroulés à son vaste domicile de Prestbury, dans le Cheshire, entre le 25 octobre 2018 et le 23 août 2021, soit trois jours avant son arrestation. Le natif de Longjumeau (Essonne), qui a passé 134 jours en détention provisoire, bénéficie d’une liberté conditionnelle depuis le 7 janvier.

Le domicile champêtre de Mendy, c’est un « manoir », a poursuivi le procureur, dans lequel on pouvait se sentir « vulnérable, effrayé, isolé ». Une « vulnérabilité accentuée par d’autres faits importants dont vous entendrez parler », a-t-il dit au jury. Tels que la conduite « des plaignantes dans des pièces qu’elles croient verrouillées »« le fait que certaines femmes étaient ivres et que les accusés voulaient qu’elles le soient » et les « différences d’âge et de richesse entre les accusés et les plaignantes ».

« De nos jours, plus personne ne peut douter que :  »Non, ça veut dire non » »

Le procureur Timothy Cray

L’apparente sérénité montrée par Benjamin Mendy, depuis le début du procès, le 10 août, n’est alors plus de mise. Visage fermé, bouche raide, le champion du monde 2018 écoute le procureur poursuivre son adresse au jury : « Voici deux importantes questions que vous allez devoir considérer. Que s’est-il passé dans la maison de Mendy les jours en question ? Qu’y avait-il dans cette maison qui rendait ces femmes vulnérables ? » Une vidéo des différentes pièces du « manoir » du latéral a également été diffusée, sur deux écrans, pendant l’audience. Le joueur et son « assistant » Matturie, qui ont plaidé non coupable de chacune des charges qui pèsent à leur encontre, soutiennent que les plaignantes étaient consentantes, a rappelé le procureur.

« De nos jours, plus personne ne peut douter que :  »Non, ça veut dire non » », a-t-il également lancé, comme un écho aux bouleversements sociétaux engendrés par le mouvement #MeToo. Ce droit fondamental de dire  »non » au sexe doit bénéficier à tout le monde. Et on ne perd pas ce droit parce qu’on est allés dans un bar, qu’on s’est habillés pour sortir en boîte ou qu’on s’est rendus chez un footballeur. » C’est évidemment sur ce thème central – le consentement, ou pas, des victimes présumées – que les jurés devront se prononcer puis aboutir à un verdict à l’issue de ce procès, qui doit durer quinze semaines.

Liverpool – Real Madrid : Confiance, talent, chance… Mais pourquoi c’est toujours le Real qui gagne à la fin ?

FOOTBALL Porté par Thibaut Courtois en finale, par Karim Benzema lors des tours précédents, le Real Madrid a trimballé toute la saison la réussite du champion en C1

  • Sans un Thibaut Courtois extraordinaire, le Real Madrid n’aurait jamais réussi à battre Liverpool samedi au Stade de France (1-0).
  • Le terme de résilience semble avoir été inventé pour ces Merengue, si souvent ballottés cette saison en Ligue des champions, et finalement vainqueurs.
  • Le Real ajoute une 14e C1 dans son armoire à trophées, deux fois plus que le Milan AC, son dauphin au palmarès.

Au Stade de France

Les supporteurs  de Liverpool, dont certains avaient pourtant eu tant de mal à rentrer, ont préféré partir plutôt que de voir ça, une fois la défaite des Reds consommée (1-0). C’est donc dans un Stade de France pratiquement vidé de sa composante rouge que Marcelo, âme du Real Madrid restée sur le banc samedi soir, a brandi le trophée de la Ligue des champions. Pour la 14e victoire du club espagnol dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, record amélioré.

Mais c’est sans doute la plus incroyable, tant les Merengue ont souvent paru fragiles cette saison, voire parfois inférieurs à leurs adversaires en phases finales de C1. Mais ils ont su signer des retournements de situation que même le plus hardi des scénaristes n’aurait pas osé proposer à un producteur. Derrière un sourire que l’on devinait pour une fois forcé, on voyait bien Jürgen Klopp se demander comment ses Reds n’avaient pas été fichus de battre ce Real qu’ils avaient tant malmené.

« On a tiré 23 fois, dont neuf cadrés, a décrypté « OptaJürgen » devant la presse, avant de se pencher sur l’adversaire, qu’il a tenu bien sûr à féliciter : « Le Real n’a cadré qu’un tir. » Mais c’était le bon, sur une frappe ratée de Valverde exploitée au second poteau par Vinicius, juste avant l’heure de jeu…

Courtois, l’ange gardien

Comme souvent cette saison, « Saint Thibaut » Courtois a plané sur la rencontre. Auteur du total monstrueux de neuf arrêts, le gardien belge a écœuré Mohamed Salah, décidément maudit face au Real en finale (même quand Ramos n’est plus là pour le blesser comme en 2018). Courtois, à l’ego aussi solide qu’assumé, a également sorti une parade de Martien dès la 20e minute en déviant sur le poteau un petit bijou d’intelligence signé Sadio Mané. Le demi-finaliste du Mondial 2018 tient enfin la victoire qu’il désirait tant, au moins depuis qu’il avait trébuché sur la dernière marche avec l’Atlético en 2014 contre… le Real.

Au micro de BT Sport, le plus agile des double-mètre a fait dans le grandiloquent (mais juste) : « Hier [vendredi], en conférence de presse, j’ai dit que lorsque Madrid jouait des finales, il les gagnait. J’étais du bon côté de l’histoire. » Des finales, la Maison Blanche n’en a perdu que trois, en 1962, 1964 et 1981. Depuis ce dernier échec contre Liverpool au Parc des Princes (1-0) à l’aube de l’ère Mitterrand, elle reste sur huit finales remportées, parfois facilement, parfois à l’arrache. Mais remportées quand même…

Ancelotti, homme de records

« C’est plus facile de gagner la C1 avec le Real qu’avec une autre équipe, tranche Carlo Ancelotti. La passion particulière des supporteurs, l’histoire, la structure du club… Tout ça rend le club spécial. » L’Italien est lui-même un vainqueur dans l’âme, malgré quelques saisons récentes moins brillantes à Everton ou Naples : titré auparavant deux fois comme joueur, il a établi ce samedi un nouveau record de quatre Ligues des champions empilées comme coach, avec Milan (2003 et 2007) et le Real (2014 et 2022), pour un seul échec contre Liverpool (2005).

« Cette équipe est facile à entraîner, poursuit le « Mister ». Le vestiaire était tranquille pour préparer ce match. Les joueurs ont une confiance incroyable. Cette confiance arrive avec l’histoire de ce club. C’est rare dans le foot. » Et même unique. Au point de vraiment nous faire adhérer à la théorie de l’ADN du winner plutôt qu’à la thèse de « la chatte à Carlo », pourtant aisément défendable cette saison : sans même parler de la finale, Madrid a perdu en huitièmes de finale aller contre le PSG, en quart retour contre Chelsea et en demi-finale aller à Manchester City.

« Il n’y a pas de chance », balaie Karim Benzema

Chaque fois, le Real a failli prendre la porte, et chaque fois, il s’est glissé par la fenêtre jusqu’au tour suivant, porté par le futur Ballon d’Or Karim Benzema, auteur de 15 buts cette saison en C1, dont 10 en phase éliminatoire. Le 16e lui a été refusé samedi en fin de première mi-temps, pour un hors-jeu signalé et confirmé après un interminable recours au VAR. « Il n’y a pas de chance, a balayé sur Canal+ le capitaine aux cinq Coupes d’Europe, l’un des garants avec Modric ou Marcelo de l’équilibre du groupe. La chance, tu peux l’avoir une fois, mais pas à chaque fois. On mérite notre victoire. On a fourni des efforts, on est revenus à chaque fois, on n’a jamais rien lâché. »

Vêtu d’un tee-shirt siglé « 14 » aussi éloquent qu’inesthétique, Ancelotti en a rajouté une couche dans la salle de presse du Stade de France : « En début de saison, personne ne pensait qu’on pouvait gagner cette compétition. On l’a mérité. On a beaucoup souffert durant notre parcours, mais on ne s’est jamais démoralisés. » Même quand Kylian Mbappé a préféré rester au PSG à l’issue d’une telenovela à rebondissements ? « Aujourd’hui, Mbappé n’existe pas, il y a la fête du Real Madrid », a tranché le président Florentino Perez sur la chaîne espagnole Movistar, avec l’insolence des gens à qui tout réussit.

Texte de Nicolas Stival 20Minutes.fr

ARCROBAR ACTU X 3

Xavi
Thomas Pesquet
Cop26

Xavi
L’ancien milieu de terrain Xavi Hernandez est devenu officiellement lundi le nouvel entraîneur du FC Barcelone. Il a déclaré vouloir sortir le club d’une «situation difficile» lors de sa présentation officielle au Camp Nou.

Thomas Pesquet
Ainsi s’achève la deuxième mission dans l’espace de sa carrière: le Français Thomas Pesquet est rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi, après un séjour de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale qui s’est conclu par un amerrissage réussi au large des côtes de Floride.

Cop26
Même en respectant les nouvelles promesses de la Cop26, on serait encore loin du compte.
Les engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 ne seront pas suffisants.
La première semaine de la conférence climat Cop26 a vu une série d’annonces de pays promettant de faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais il est difficile à ce stade d’évaluer leur impact sur le futur réchauffement.

Football : le mercato du « Big Five »

Que ce soit en Angleterre, en Italie, en Allemagne, en Espagne ou en France, le mercato qui s’est achevé mardi soir a été plein de surprises. Mais le marché reste fortement ralenti par la pandémie de Covid-19, qui a contraint de nombreux grands clubs à se serrer une nouvelle fois la ceinture.

Ce mercato d’été restera dans les mémoires. D’abord à cause de l’arrivée en grande pompe de Lionel Messi au Paris Saint-Germain. Mais aussi en raison du retour de Cristiano Ronaldo à Manchester United.

Mais les mouvements des deux joueurs les plus titrés au Ballon d’Or – six pour l’Argentin et cinq pour le Portugais – cachent cependant une autre réalité : la crise sanitaire a mis à mal les finances des clubs européens, qui ont pour la plupart dû limiter les dépenses. Retrouvez les chiffres marquants de ce mercato d’été.

Des dépenses encore en recul

Excepté la Bundesliga, les grands championnats européens ont moins dépensé lors du mercato d’été 2021 par rapport à l’année dernière, déjà marquée par un fort recul causé par la pandémie de Covid-19. Des cinq grands championnats européens, c’est la Série A italienne et la Liga espagnole qui ont accusé les plus fortes baisses (respectivement -25 % et -27 %).

La Premier League toujours aussi dynamique

La Premier League est bien le championnat le plus puissant d’Europe : malgré un contexte économique difficile, les clubs anglais ont déboursé cet été plus de 1,5 milliard d’euros en transferts. C’est près de trois fois plus que l’ensemble des clubs de Ligue 1.

Signe de cette attractivité anglaise : les transferts de Jack Grealish à Manchester City (117,5 millions d’euros), de Romelu Lukaku à Chelsea (115 millions) et de Jadon Sancho à Manchester United (85 millions) ont été les trois plus gros mouvements du mercato au niveau européen.

La Série A : un regain d’attractivité après l’Euro ?

Après la victoire de la « Squadra Azzura » à l’Euro , la Série A italienne devrait bénéficier d’un regain de popularité pour la saison 2021-2022. Le championnat italien a perdu Cristiano Ronaldo, Gianluigi Donnarumma et Romelu Lukaku, mais il a su conserver un grand nombre de joueurs de l’équipe nationale championne d’Europe.

Au total, les clubs italiens ont dépensé 552 millions d’euros en transferts. C’est nettement moins que l’année passée (732 millions).

Maintien pour la Bundesliga allemande

Les clubs allemands sont les seuls à avoir plus dépensé en 2021 qu’en 2020 (+42 %). Pourtant, selon KPMG, le championnat allemand est celui qui a le plus pâti de la fermeture des stades en raison du Covid, avec 157 millions d’euros de pertes pour les 18 clubs de l’élite allemande. A titre de comparaison, la Ligue 1 a perdu 48 millions d’euros de recettes de billetterie.

Vice-champion d’Allemagne la saison passée, le RB Leipzig confirme sa montée en puissance avec 107,8 millions dépensés cet été sur le mercato, soit plus de trois fois plus que l’an dernier. Le Bayern de Munich a, lui, lâché 57,5 millions, contre un peu plus de 62 millions l’année précédente. Au total, les clubs allemands ont dépensé 416 millions d’euros en transferts.

La Ligue 1 tirée par le PSG

Comme chaque année depuis l’été 2011-2012, c’est le Paris Saint-Germain qui culmine en tête des dépenses du mercato français. Cet été, le club a déboursé plus de 80 millions d’euros, dont près de 60 millions pour s’offrir les services de l’international marocain Achraf Hakimi.

Autre moment fort du mercato français : l’arrivée en grande pompe de Lionel Messi à Paris . Un transfert qui n’a rien coûté au Paris Saint-Germain puisque « la Pulga » était en fin de contrat avec le FC Barcelone. Enfin, le feuilleton du départ possible de Kylian Mbappé pour le Real s’est soldé par un non-événement. Pour le moment.

Derrière l’ogre parisien, le Stade Rennais a été le club français le plus dépensier, avec près de 80 millions d’euros déboursés pour sept joueurs, dont l’attaquant de Montpellier, Gaëtan Laborde. A la recherche de renfort dans les derniers jours du marché des transferts estival, l’Olympique Lyonnais achève quasi bredouille cette fenêtre de transferts.

Cure d’austérité pour la Liga espagnole

Au total, les clubs de l’élite espagnole ont dépensé 293 millions d’euros lors de ce mercato d’été, contre près de 400 millions l’année passée (-27 %). Une situation due à la cure d’austérité imposée aux clubs au-delà des Pyrénées, avec notamment la mise en place d’un plafonnement des salaires. En première position, l’Atlético Madrid a dépensé 65 millions d’euros mais n’a encore rien déboursé pour faire revenir Antoine Griezmann. Le champion du monde français, qui avait quitté le club pour Barcelone il y a deux ans, est revenu en prêt après deux saisons noires en Catalogne. 1

Le Real Madrid n’a réalisé qu’une seule transaction pour s’offrir le milieu de terrain français Eduardo Camavinga lors de l’ultime journée du mercato pour 31 millions d’euros (hors bonus). Le défenseur autrichien David Alaba est quant à lui arrivé libre. Confronté à de graves difficultés financières et fortement pénalisé par le plafonnement des salaires, qui l’ont contraint à laisser partir Lionel Messi, le FC Barcelone n’a dépensé que 15 millions d’euros.

texte par PERRUCHE Clément lesechos.fr

LIGA – POURQUOI LIONEL MESSI NE POUVAIT PAS RESTER AU BARÇA, MÊME GRATUITEMENT

LIGA – Lionel Messi a confirmé son départ du Barça ce dimanche en conférence de presse. L’Argentin a expliqué qu’il voulait rester, même au prix d’une baisse drastique de son salaire, mais que les règles de la Liga l’en ont empêché. Il n’aurait en fait pas pu signer à nouveau avec Barcelone, même gratuitement.

« J’ai proposé de baisser mon salaire de 50%. J’ai tout essayé. » Lionel Messi a, dit-il, tout tenté pour rester au FC Barcelone. Mais le sextuple Ballon d’Or, après 21 ans en Catalogne, a dit adieu à son club de toujours lors d’une conférence de presse ce dimanche. Il a expliqué avoir fait le maximum, comme le club et son président Joan Laporta, pour continuer sous la tunique blaugrana. Mais, en raison des règles de la Liga, cela n’a pas été possible. Même si Messi avait, hypothétiquement, décidé de jouer gratuitement pour le club qu’il « aime ».
 
  • Messi : « Le PSG, c’est une possibilité »
Le règlement de la Liga impose en effet une sorte de salary cap. La masse salariale d’un club ne doit pas dépasser 70% de son chiffre d’affaires. Or, dans le cas du Barça et selon les chiffres donnés par le président Joan Laporta lui-même vendredi, la somme des salaires barcelonais représente actuellement… 95% du chiffre d’affaires du club. Ajoutez Messi, et le chiffre atteindrait 110% !
 

BARCELONE PAIE SA GESTION CATASTROPHIQUE

Barcelone paie donc sa gestion catastrophique des dernières années. Le contrat le plus récent de Messi, qui pesait près de 575 millions d’euros, a forcément joué. La récente folie dépensière du club (Coutinho à 145 millions d’euros, Dembélé à 130 millions, Griezmann à 120…) aussi. Le Barça aurait perdu près de 475 millions d’euros l’an passé d’après Laporta, et cumulerait un peu plus d’un milliard d’euros de dettes. Une situation intenable qui a précipité la perte du meilleur joueur de l’histoire du club – voire de l’histoire, tout court.
 
Texte PAR EUROSPORT