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Jean Dujardin sera Zorro pour France Télévisions

L’acteur français incarnera le cavalier qui surgit hors de la nuit.

Jean Dujardin enfilera le masque de Zorro dans une série pour France Télévisions. Benjamin Charbit («Les Sauvages») sera à l’écriture, annonce «Satellifacts».

Le héros – et son alter ego Don Diego Vega, un riche noble de 24 ans du village de Reina de Los Angeles – a été créé par le romancier Johnston McCulley en 1919. Il a inspiré de nombreuses séries, films ou même dessins animés. Douglas Fairbanks, Antonio Banderas ou encore Alain Delon ont porté la cape, le chapeau plat et le loup au cinéma. Guy Williams (Zorro et Don Diego «de la» Vega, dans la série culte de 1957).

Disney+ et Amazon dans la course

Jean Dujardin a déjà eu l’occasion de l’incarner à la télévision. C’était dans un épisode de la série «Platane» en 2013.

 

«Zorro» a la cote depuis plusieurs mois. Une nouvelle version décrite comme respectueuse des codes mais contemporaine est en préparation pour Amazon Prime, avec l’Espagnol Miguel Bernardeau («Elite») en Don Diego de la Vega et l’actrice mexicaine Renata Notni pour incarner Lolita Marquez. Même ambition chez Disney+,  qui prépare son remake avec, dans le rôle principal, Wilmer Valderrama («That ’70s Show», «NCIS»). Éric Judor travaillerait toujours à une série pour Canal+, un projet qu’il avait évoqué une première fois il y a presque dix ans.

Text by lematin.ch L.F.

EMEUTES APRÈS LA MORT DE NAHEL: L’IMAGE CATASTROPHIQUE DE LA FRANCE DANS LES MÉDIAS ÉTRANGERS

La presse étrangère juge la France avec un oeil très sévère, après une semaine de tensions très fortes.

Cela fait maintenant une semaine que la France est à la une des médias étrangers. Et l’image que renvoie notre pays est catastrophique. La France, vue à travers le miroir de la presse étrangère, est un pays où rien ne va plus. « Le modèle français est cassé », dit le Sunday Telegraph britannique, qui affirme qu’en France la discrimination, le racisme et l’antisémitisme sont bien plus répandus qu’au Royaume-Uni.

« La France a basculé dans le chaos » estime un autre journal anglais, « La France a mal », pour Die Zeit en Allemagne. Les médias russes, proches du Kremlin, parlent de « décadence et de désordre ». La presse algérienne dénonce le racisme français et ce pays qui s’entête à ne pas admettre son passé colonial violent. Quant aux images des émeutes, elles ont fait le tour du monde. Elles étaient à la une jusqu’en Chine.

Les commentateurs étrangers dénoncent l’échec de notre modèle d’intégration. Tous ces articles sont compilés depuis une semaine par “Courrier international”. Le New York Times voit dans la crise un problème spécifique français, une crise d’identité et d’intégration en France qui s’illustre par les émeutes mais aussi par l’interdiction du port du hijab pour les footballeuses. La presse anglaise est sur le même registre.

The Observer explique que la devise française « Liberté-Egalité-Fraternité » apparaît comme un leurre, voire un mensonge aux yeux des habitants des banlieues. Parce que la France refuse d’évoquer les questions raciales. La France ne reconnaît pas les différences ethniques puisqu’il est même interdit d’établir des statistiques sur la question. Les Français ne peuvent résoudre leur problème de discrimination puisqu’ils en ignorent l’ampleur.

Le Times de Londres dit à peu près la même chose, en estimant que le modèle anglais se révèle aujourd’hui supérieur au modèle français. Le modèle anglais que l’on peut résumer à un “laisser faire”, c’est-à -dire encourager l’expression de la diversité.

LA QUESTION DE LA POLICE AU COEUR DU DÉBAT INTERNATIONAL

La question de la gestion policière est évoquée et pas pour souligner que quelque 800 policiers ont été blessés depuis une semaine, mais plutôt pour dénoncer la scène à l’origine des émeutes, le tir du policier de Nanterre.

« Quand la police française va-t-elle enfin changer? », se demande le Süddeutsche Zeitung allemand, qui estime qu’en France les forces de sécurité protègent d’abord l’état et non les citoyens.

Et le journal estime que ce qu’il s’est passé à Nanterre n’est pas exceptionnel. L’année dernière, 13 personnes ont perdu la vie lors de contrôles routiers. “C’est une honte pour l’Hexagone”, conclut le journal allemand.

Il y a un problème général de violences policières en France, estime aussi Die Zeit, qui juge que l’affaire de Nanterre est une bavure qui pourrait être l’affaire George Floyd française.

Aux Etats-Unis, un présentateur vedette de CNN s’est dit stupéfait qu’un syndicat de policiers ait parlé des émeutiers comme des « nuisibles » ou des hordes de sauvages. « Ce serait impossible d’employer ces mots chez nous », a-t-il dit.

LA FRANCE EST-ELLE CAPABLE D’ORGANISER LES JO?

Le New York Times parle de deux France, avec d’un côté une France partisane de l’ordre et de l’autre un camp qui voit du racisme et de la maltraitance des minorités. Deux camps qui semblent irréconciliables.

 
 

Tout cela renvoie une image très dégradée de la France. Une image sans doute sévère voire caricaturale, mais les journaux européens s’interrogent sur une question: la France sera-t-elle capable d’organiser sereinement les Jeux olympiques dans un an? C’est un sujet d’inquiétude…

Text by Nicolas Poincaré (édité par J.A.) RMC BFMTV

Le nouveau souverain britannique prend le nom de Charles III

Le nouveau souverain britannique, connu jusqu’ici sous le nom de Prince Charles, prend le nom de Charles III. Le prince de 73 ans est devenu automatiquement roi à la mort de sa mère la reine Elizabeth II en vertu de la règle qui veut que « le roi ne meurt jamais ».

Son accession au trône après 70 ans de patience, un record dans l’histoire de la monarchie britannique, a été immédiate à la mort de la reine, en vertu d’une ancienne maxime latine « Rex nunquam moritur » (le roi ne meurt jamais).

Charles a déclaré dans un communiqué publié sur Twitter que la mort de sa mère était « un grand moment de chagrin ». « La mort de ma mère tant aimée, sa majesté la reine, est un grand moment de chagrin pour moi et ma famille », était-il écrit dans le communiqué

Couronnement dans quelques semaines

Son couronnement devrait intervenir au mieux dans quelques semaines. Elizabeth II avait été couronnée en juin 1953, seize mois après avoir été proclamée reine.

Son épouse Camilla devient reine consort, un souhait exprimé par la reine en février dernier. Le sujet restait sensible chez les Britanniques. Après son mariage avec le prince Charles en 2005, Camilla avait choisi de ne pas prendre le titre de princesse de Galles, trop associé à la princesse Diana.

Né le 14 novembre 1948, le fils aîné Charles était devenu l’héritier de la couronne à trois ans et trois mois, en février 1952, lorsque la princesse Elizabeth, 25 ans, était devenue reine à la mort de son père George VI.

Depuis ses premiers engagements officiels dans les années 1970, le rôle du Prince de Galles a été de « soutenir sa majesté la reine, en tant que point focal de la fierté nationale ».

Il a donc accueilli en son nom les dignitaires au Royaume-Uni, participé aux dîners d’Etat, voyagé dans une centaine de pays, remis des milliers de décorations, couru les inaugurations, honoré des héros, écrit ou enregistré d’innombrables messages d’encouragement ou de félicitations.

Il remplaçait de plus en plus sa mère à la santé déclinante. En mai, Charles avait prononcé à sa place pour la première fois le discours du trône au Parlement, l’une de ses fonctions constitutionnelles les plus importantes.

Dandy écolo

Les Britanniques connaissent surtout de lui le naufrage de son mariage avec la princesse Diana, qui lui a fait un tort considérable dans les années 1990, et son remariage avec Camilla.

Homme de passions, Charles a occupé au mieux cette très longue attente, défenseur avant l’heure de l’environnement, amateur de médecines douces, passionné d’urbanisme durable et jardinier inspiré qui parle à ses arbres. Depuis 2007, il publie son « empreinte écologique » (total 3133 tonnes de CO2 en 2020 contre 5070 en 2019).

Il est au total président ou bienfaiteur de plus de 420 organisations caritatives, dont la principale, le Prince’s Trust, a aidé depuis sa création en 1976 plus d’un million de jeunes en difficulté.

Mais ce vieil aristocrate dandy qui aime les costumes croisés est nettement moins populaire que sa mère, entièrement dévouée à son rôle pendant 70 ans, et d’une neutralité absolue.

Text by rts.ch afp/cab

Liverpool – Real Madrid : Confiance, talent, chance… Mais pourquoi c’est toujours le Real qui gagne à la fin ?

FOOTBALL Porté par Thibaut Courtois en finale, par Karim Benzema lors des tours précédents, le Real Madrid a trimballé toute la saison la réussite du champion en C1

  • Sans un Thibaut Courtois extraordinaire, le Real Madrid n’aurait jamais réussi à battre Liverpool samedi au Stade de France (1-0).
  • Le terme de résilience semble avoir été inventé pour ces Merengue, si souvent ballottés cette saison en Ligue des champions, et finalement vainqueurs.
  • Le Real ajoute une 14e C1 dans son armoire à trophées, deux fois plus que le Milan AC, son dauphin au palmarès.

Au Stade de France

Les supporteurs  de Liverpool, dont certains avaient pourtant eu tant de mal à rentrer, ont préféré partir plutôt que de voir ça, une fois la défaite des Reds consommée (1-0). C’est donc dans un Stade de France pratiquement vidé de sa composante rouge que Marcelo, âme du Real Madrid restée sur le banc samedi soir, a brandi le trophée de la Ligue des champions. Pour la 14e victoire du club espagnol dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, record amélioré.

Mais c’est sans doute la plus incroyable, tant les Merengue ont souvent paru fragiles cette saison, voire parfois inférieurs à leurs adversaires en phases finales de C1. Mais ils ont su signer des retournements de situation que même le plus hardi des scénaristes n’aurait pas osé proposer à un producteur. Derrière un sourire que l’on devinait pour une fois forcé, on voyait bien Jürgen Klopp se demander comment ses Reds n’avaient pas été fichus de battre ce Real qu’ils avaient tant malmené.

« On a tiré 23 fois, dont neuf cadrés, a décrypté « OptaJürgen » devant la presse, avant de se pencher sur l’adversaire, qu’il a tenu bien sûr à féliciter : « Le Real n’a cadré qu’un tir. » Mais c’était le bon, sur une frappe ratée de Valverde exploitée au second poteau par Vinicius, juste avant l’heure de jeu…

Courtois, l’ange gardien

Comme souvent cette saison, « Saint Thibaut » Courtois a plané sur la rencontre. Auteur du total monstrueux de neuf arrêts, le gardien belge a écœuré Mohamed Salah, décidément maudit face au Real en finale (même quand Ramos n’est plus là pour le blesser comme en 2018). Courtois, à l’ego aussi solide qu’assumé, a également sorti une parade de Martien dès la 20e minute en déviant sur le poteau un petit bijou d’intelligence signé Sadio Mané. Le demi-finaliste du Mondial 2018 tient enfin la victoire qu’il désirait tant, au moins depuis qu’il avait trébuché sur la dernière marche avec l’Atlético en 2014 contre… le Real.

Au micro de BT Sport, le plus agile des double-mètre a fait dans le grandiloquent (mais juste) : « Hier [vendredi], en conférence de presse, j’ai dit que lorsque Madrid jouait des finales, il les gagnait. J’étais du bon côté de l’histoire. » Des finales, la Maison Blanche n’en a perdu que trois, en 1962, 1964 et 1981. Depuis ce dernier échec contre Liverpool au Parc des Princes (1-0) à l’aube de l’ère Mitterrand, elle reste sur huit finales remportées, parfois facilement, parfois à l’arrache. Mais remportées quand même…

Ancelotti, homme de records

« C’est plus facile de gagner la C1 avec le Real qu’avec une autre équipe, tranche Carlo Ancelotti. La passion particulière des supporteurs, l’histoire, la structure du club… Tout ça rend le club spécial. » L’Italien est lui-même un vainqueur dans l’âme, malgré quelques saisons récentes moins brillantes à Everton ou Naples : titré auparavant deux fois comme joueur, il a établi ce samedi un nouveau record de quatre Ligues des champions empilées comme coach, avec Milan (2003 et 2007) et le Real (2014 et 2022), pour un seul échec contre Liverpool (2005).

« Cette équipe est facile à entraîner, poursuit le « Mister ». Le vestiaire était tranquille pour préparer ce match. Les joueurs ont une confiance incroyable. Cette confiance arrive avec l’histoire de ce club. C’est rare dans le foot. » Et même unique. Au point de vraiment nous faire adhérer à la théorie de l’ADN du winner plutôt qu’à la thèse de « la chatte à Carlo », pourtant aisément défendable cette saison : sans même parler de la finale, Madrid a perdu en huitièmes de finale aller contre le PSG, en quart retour contre Chelsea et en demi-finale aller à Manchester City.

« Il n’y a pas de chance », balaie Karim Benzema

Chaque fois, le Real a failli prendre la porte, et chaque fois, il s’est glissé par la fenêtre jusqu’au tour suivant, porté par le futur Ballon d’Or Karim Benzema, auteur de 15 buts cette saison en C1, dont 10 en phase éliminatoire. Le 16e lui a été refusé samedi en fin de première mi-temps, pour un hors-jeu signalé et confirmé après un interminable recours au VAR. « Il n’y a pas de chance, a balayé sur Canal+ le capitaine aux cinq Coupes d’Europe, l’un des garants avec Modric ou Marcelo de l’équilibre du groupe. La chance, tu peux l’avoir une fois, mais pas à chaque fois. On mérite notre victoire. On a fourni des efforts, on est revenus à chaque fois, on n’a jamais rien lâché. »

Vêtu d’un tee-shirt siglé « 14 » aussi éloquent qu’inesthétique, Ancelotti en a rajouté une couche dans la salle de presse du Stade de France : « En début de saison, personne ne pensait qu’on pouvait gagner cette compétition. On l’a mérité. On a beaucoup souffert durant notre parcours, mais on ne s’est jamais démoralisés. » Même quand Kylian Mbappé a préféré rester au PSG à l’issue d’une telenovela à rebondissements ? « Aujourd’hui, Mbappé n’existe pas, il y a la fête du Real Madrid », a tranché le président Florentino Perez sur la chaîne espagnole Movistar, avec l’insolence des gens à qui tout réussit.

Texte de Nicolas Stival 20Minutes.fr

« Partygate »: Boris Johnson sous le feu des critiques malgré de nouvelles excuses

Le Premier ministre britannique a présenté ses excuses « sans réserve » devant le Parlement, sans convaincre l’opposition.

ROYAUME-UNI – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté ses excuses “sans réserve” devant le Parlement ce mardi 19 avril après s’être vu infliger une amende pour avoir enfreint les restrictions anti-Covid, sans convaincre l’opposition qui une fois encore a demandé sa démission.

Boris Johnson a affirmé qu’il ne lui ”était pas venu à l’esprit, à l’époque ni par la suite”, que sa participation à un bref rassemblement pour son anniversaire en juin 2020 à Downing Street “pouvait constituer une violation des règles” alors en vigueur. “C’était mon erreur et je m’en excuse sans réserve”.

Boris Johnson est le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi et il risque d’autres amendes dans le cadre de l’enquête sur le “partygate”, nom du scandale des fêtes organisées dans les cercles du pouvoir pendant les confinements mis en place contre la pandémie.

Le dirigeant conservateur s’adressait aux députés pour la première fois depuis qu’il a dû payer une amende de 50 livres sterling (60 euros) il y a une semaine, pour avoir participé à cet anniversaire surprise pour ses 56 ans le 19 juin 2020. Un événement de “moins de 10 minutes”, selon lui, qui a également valu à son épouse Carrie et son ministre des Finances Rishi Sunak d’être sanctionnés.

“Je respecte les conclusions de l’enquête de police, qui est toujours en cours”, a ajouté le Premier ministre.

Il a toutefois tenté de minimiser ce mardi l’importance du scandale qui exaspère les Britanniques en passant au bout de quelques minutes au sujet de l’invasion russe en Ukraine.

“Je sais que de nombreuses personnes sont en colère et déçues et je ressens une obligation encore plus importante de respecter les priorités des Britanniques et de répondre à l’attaque barbare du (président russe Vladimir) Poutine contre l’Ukraine.

Un second souffle

Un temps sur un siège éjectable, “BoJo” a retrouvé un second souffle en mettant en avant son rôle en première ligne des sanctions occidentales contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Nombre de députés qui avaient demandé son départ jugent désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans ce contexte.

Le chef de l’opposition travailliste Keir Starmer a pourtant estimé ce mardi que le leader conservateur était “malhonnête et incapable de changer”. Boris Johnson est “un homme sans honte”, a-t-il affirmé, pressant les conservateurs de se débarrasser de leur chef pour restaurer “décence, honnêteté et intégrité” à la politique britannique.

Le chef du gouvernement a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu’il n’était plus “digne” d’être Premier ministre.

Le feuilleton semble loin d’être terminé. La police de Londres, qui a déjà distribué 50 amendes, poursuit ses investigations et les députés britanniques débattront jeudi pour savoir si Boris Johnson a sciemment trompé le Parlement -synonyme de démission selon le code de conduite ministériel- en répétant que toutes les règles avaient été respectées. 

Le Premier ministre devra en outre faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des “erreurs de leadership et de jugement”. Il doit aussi affronter le verdict des urnes lors d’élections locales le 5 mai.

Selon la presse, Boris Johnson risque de nouvelles amendes, pour au moins cinq autres événements festifs.

Downing Street a tenu à démentir après l’émergence de nouveaux détails dans le Sunday Times, qui l’a décrit servant à boire et faisant un discours pour le départ de son chef de la communication le 13 novembre 2020.

Selon une étude publiée lundi, 72% des sondés ont une appréciation négative du Premier ministre, le terme revenant le plus souvent étant celui de “menteur”.

Text by AFP huffingtonpost.fr

Emmanuel Macron n’ira sans doute pas à Kiev avant le second tour

Volodymyr Zelensky a invité Emmanuel Macron à se rendre en Ukraine. Ce ne sera pas pour tout de suite, tempère Clément Beaune.

UKRAINE – Emmanuel Macron se rendra-t-il en Ukraine comme le Premier ministre britannique Boris Johnson ou la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen? “Pas dans les tout prochains jours”, a répondu Clément Beaune ce lundi 18 avril sur Sud Radio.

Si le chef de l’État a de nombreuses fois discuté par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il ne s’est pas rendu en Ukraine contrairement à certains de ces homologues européens. Mais pour le secrétaire d’État aux Affaires européennes, une visite avant le second tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu dimanche 24 avril, “serait sans doute mal interprétée”. 

Emmanuel Macron y est pourtant attendu. Lors d’un entretien diffusé dimanche par la chaîne américaine CNN, Volodymyr Zelensky a affirmé avoir invité son homologue français à le rencontrer en Ukraine. Cette invitation fait notamment suite à la réticence d’Emmanuel Macron de qualifier de “génocide” ce qu’il se passe dans le pays depuis l’invasion russe le 24 février.

Emmanuel Macron en Ukraine “si c’est utile”

“Je lui ai dit que je voulais qu’il comprenne qu’il ne s’agit pas d’une guerre, que ce n’est rien d’autre qu’un génocide. Je l’ai invité à venir quand il en aura l’occasion”, a déclaré Volodymyr Zelensky. “Il viendra, et il verra, et je suis sûr qu’il comprendra.”

Clément Beaune a pour sa part déclaré que “le président de la République, en tant que président de la République, a toujours été très clair: il ira peut-être, si c’est utile. (…) On ne peut pas faire une visite seulement symbolique, il faut que ce soit une visite d’impact”. “En attendant, souligne Clément Beaune, notre soutien est très très clair, il passe par l’aide militaire et humanitaire.”

À CNN, le président ukrainien a dit aussi souhaiter la venue en Ukraine du président américain Joe Biden, qui a surpris en affirmant que les forces russes commettaient un “génocide”. “La décision lui revient, bien entendu, cela dépend de la situation sécuritaire. Mais je pense qu’il est le dirigeant des États-Unis et pour cela, il devrait venir voir.”

Text by Le HuffPost

 

Meta menace de fermer Facebook et Instagram en Europe

Le géant des réseaux sociaux a réitéré la possibilité d’arrêter ses services les plus importants sur le Vieux-Continent, s’il ne peut pas transférer les données de ses utilisateurs vers ses serveurs aux États-Unis.

Le groupe Meta tente de mettre la pression sur l’Europe. Dans son rapport annuel à la SEC (US Securities and Exchange Commission), autorité des marchés financiers américains, la maison mère de Facebook a prévenu une nouvelle fois qu’elle pourrait «probablement» ne plus proposer ses «plus importants produits et services», tels que Facebook et Instagram, en Europe, si un nouveau cadre pour réguler le transfert des données des utilisateurs de ses services vers ses serveurs aux États-Unis n’était pas adopté ou si l’entreprise n’était plus autorisée à utiliser les accords actuels «ou des alternatives», rapporte le média City A.M.

«Le partage de données entre pays ou régions du monde est crucial pour offrir nos services et de la publicité ciblée», insiste l’entreprise. Elle souhaite traiter les données personnelles des utilisateurs sur le sol américain, en dehors du cadre de protection prévu par l’UE avec le RGPD, plus stricte.

Le groupe utilisait auparavant le cadre de transfert transatlantique appelé Privacy Shield, mais ce traité a été annulé par la Cour de justice de l’Union européenne en 2020, en raison de violations de la protection des données. L’UE, qui estime que les données des personnes sont moins protégées outre-Atlantique, et les États-Unis travaillent depuis sur une nouvelle version du traité. Facebook, dont les revenus et les utilisateurs sont en recul, fait actuellement l’objet d’une enquête de la part du régulateur irlandais chargé de la protection des données.

Text by 20minutes.ch (man)