fbpx

« Maman, j’ai gagné un Oscar » : l’incroyable revanche de Ke Huy Quan

Sacré meilleur acteur dans un second rôle pour « Everything Everywhere All At Once », Ke Huy Quan, l’enfant-star de « Indiana Jones », n’avait pratiquement rien tourné durant 36 ans.

Il est des revanches plus savoureuses que d’autres. Celle du comédien Ke Huy Quan, Oscar du meilleur acteur dans un second rôle – c’était sa première nomination – à 51 ans, surpasse toutes celles de cette incroyable 95e cérémonie. Car il y en a eu, des destins contrariés à Hollywood qui ont enfin connu la reconnaissance durant cette soirée. Tel Brendan Fraser, ex-jeune premier blacklisté à la suite d’ennuis de santé et d’une agression sexuelle, qui a décroché la statuette de meilleur acteur pour sa performance d’hyper-obèse dans « The Whale ».

Lui aussi, c’était sa première nomination, tout comme deux comédiennes du long-métrage grand vainqueur de la soirée avec sept statuettes dont meilleur film, « Everything Everywhere All At Once » : Michelle Yeoh et Jamie Lee Curtis. La première repart, à 60 ans, avec l’Oscar de la meilleure actrice, après une longue et magnifique carrière ignorée jusque-là par l’Académie des Oscars. Une académie qui a également longtemps « oubliée » Jamie Lee Curtis malgré un formidable parcours professionnel : à 64 ans, la fille de Tony Curtis et Janet Leigh remporte, toujours grâce à ce film fou, la statuette de meilleure actrice dans un second rôle.

Mais celui qui a connu le chemin de vie – tant personnel que professionnel – le plus tortueux, c’est bien Ke Huy Quan. Il l’a rappelé, en larmes, sur la scène des Oscars : « Mon parcours à débuté sur un bateau ». Né à Saïgon en 1971, le jeune vietnamien fuit son pays dans des conditions précaires avec ses parents et d’autres « boat people » alors qu’il n’a que 4 ans. Réfugié aux Etats-Unis avec sa famille, il est repéré en Californie, où il est scolarisé, par Steven Spielberg alors qu’il n’a que 12 ans. Le cinéaste lui confie le rôle, adoré du public, de Demi-Lune, face à Harrison Ford dans « Indiana Jones et le Temple Maudit », énorme succès de l’année 1984 qui lance le désormais jeune comédien.

« Maman, j’ai gagné un Oscar »

L’année suivante, il enchaîne avec une autre production Spielberg : « Les Goonies ». Suivront quelques séries… et c’est à peu près tout. En l’espace de 36 ans, Quan ne va tourner que dans cinq longs-métrages, pour de rôles mineurs, et trois projets pour la télé. Hollywood l’a oublié. Mais lui ne va pas quitter le cinéma pour autant. Bardé de diplômes de langues et de cinéma, il est également spécialiste du taekwondo, art martial auquel il a été initié sur le tournage de « Indiana Jones ». Alors, pour gagner sa vie, il va devenir un acteur de l’ombre, plus précisément un cascadeur et une doublure, réglant les scènes très chorégraphiées de films d’action grâce à sa maîtrise du taekwondo sur des longs-métrages tels que « X-Men ».

Il est donc presque surpris quand les « Daniels », alias Daniel Kwan et Daniel Scheinert, les réalisateurs de « Everything Everywhere All At Once », lui proposent d’interpréter le mari de Michelle Yeoh dans le film. Mais eux, qui sont si cinéphiles et si épris de pop culture, n’ont pas oublié Demi-Lune. Et ils savent que ses compétences en arts martiaux serviront à merveille les nombreuses séquences d’action du film. Depuis, il vit avec sa nouvelle « famille » de cinéma un rêve éveillé. Car le long-métrage, baptisé « EEAAO » par le public, est devenu en quelques mois de 2022 le film-phénomène dont tous les Américains parlent. Ce qui a encore plus soudé cette équipe de vétérans d’Hollywood auxquels deux jeunes cinéastes ont su faire appel.

On comprend mieux l’émotion qui les a saisis tour-à-tour sur la scène des Oscars. En particulier celle Ke Huy Quan. L’enfant boat-people, qui a hurlé « Maman, j’ai gagné un Oscar », a vu « EEAAO » annoncé comme vainqueur du meilleur film par Harrison Ford, remettant d’un soir, et Steven Spielberg, concurrent malheureux, était présent dans la salle pour assister au triomphe tardif de Demi-Lune… Une histoire qui ferait un formidable scénario, auquel Spielberg pense peut-être déjà…

Texte by Le Parisien  Renaud Baronian 

La guerre est déclarée, Benzema attaque frontalement Deschamps

Après une interview du sélectionneur évoquant son forfait au Mondial, l’attaquant madrilène a vivement répliqué, le traitant de menteur.
Pour la première fois depuis la Coupe du monde, Didier Deschamps s’est confié dans une longue interview, confiée au Parisien. Sa prolongation à la tête des Bleus, la finale contre l’Argentine, la démission de Noël Le Graët… Le sélectionneur aborde de nombreux sujets.

Deschamps se confie sur le départ de Benzema au Qatar

Parmi lesquels, le cas de Karim Benzema, parti au Qatar avec l’équipe de France, avant de renoncer à quelques jours du début du tournoi.

Deschamps est notamment revenu sur sa discussion avec KB9 le soir de son forfait : « Je perds un joueur très important, un de plus. Je me dois d’encaisser. Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : C’est mort. »

L’attaquant quittera l’hôtel des Bleus au plus vite. « En le quittant je lui dis : Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. »

Le sélectionneur s’est également défendu d’un potentiel malaise autour de la situation du Ballon d’Or, meilleur buteur des Bleus lors de l’Euro : « 
Pas du tout. Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire. Karim le sait aussi. »

Les deux hommes ont récemment échangé au sujet de l’avenir, mais Benzema ne reviendra pas porter le maillot frappé du coq. « Il m’a confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale, poursuit DD. Ne me demandez pas ses arguments. Il lui appartiendra de les communiquer ou pas. »

« Menteur ! » La riposte de Benzema

Des déclarations qui n’ont pas tardé à faire réagir le principal intéressé, lequel avait déjà sous-entendu que la vesrion des faits officielle n’était pas complètement exacte.

Une réponse postée dans une story Instagram en deux temps, soulignant d’abord « l’audace » de DD.

Avant un message vidéo encore plus explicite : « Menteur ! Oui, toi, menteur. Tu mens. Tu es un gros menteur. »

Un message vidéo accompagné de la légende suivante : Sacré Didier, bonne nuit ».

Texte by Goal.com Robert Oleksiak

Séisme en Turquie et en Syrie : plusieurs sauvetages d’enfants vendredi, qui entretiennent l’espoir

Plusieurs séismes ont frappé la Turquie et la Syrie tôt le lundi 6 février.
Des bilans, toujours provisoires, font état de plus de 24.000 victimes.
Pour autant, 120 heures après la tragédie, les recherches se multiplient, alors que des enfants vivants ont été sortis des décombres vendredi.

Plusieurs enfants ont été sortis vivants des débris vendredi 10 février en Turquie et en Syrie, cinq jours après le séisme qui a fait plus de 24.000 morts. Le Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a demandé le même jour « un cessez-le-feu immédiat » en Syrie pour y faciliter le soutien aux populations sinistrées.

Plusieurs sauvetages vendredi

De part et d’autre de la frontière, des milliers d’habitations sont détruites et les secouristes redoublent d’efforts pour rechercher des rescapés, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s’est refermée. Pourtant vendredi, un garçon de six ans, Moussa Hmeidi, a été extrait en vie des décombres, sous les acclamations, dans une localité du nord-ouest de la Syrie, Jandairis, a constaté un journaliste de l’AFP. Il était en état de choc et blessé au visage. 

Dans le sud de la Turquie, à Antakya, « à la 105e heure » après le tremblement de terre, les secouristes ont sorti vivants un nourrisson de 18 mois, Yusuf Huseyin, des débris d’un immeuble, puis, vingt minutes plus tard, son frère Muhammed Huseyin, a raconté la chaîne de télévision NTV. Deux heures auparavant, Zeynep Ela Parlak, une fillette de trois ans, avait déjà été secourue dans cette ville anéantie par le séisme.

Dans la région de Gaziantep (sud-est), des militaires espagnols ont par ailleurs sauvé vendredi après-midi une mère et ses deux enfants des décombres. À Nurdagi, dans cette même province, Zahide Kaya, enceinte de six mois, a été extraite vivante après quelque 115 heures passées sous un amas de ruines, selon l’agence Anadolu. Une heure plus tôt, sa fille Kubra, âgée de six ans, avait été sauvée elle aussi.

Et alors que les recherches se poursuivent pour trouver des survivants, d’après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre, d’une magnitude de 7,8, suivi d’une centaine de secousses, a fait au moins 24.000 morts.

Texte TF1 info par Pierre Antoine VALADE

NBA: LeBron James, un record pour l’éternité

Stratosphérique: LeBron James est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA. Avec 38’390 points, le joueur des Lakers s’est emparé du record de Kareem Abdul-Jabbar.

LeBron James y est parvenu à 10 »9 de la fin du 3e quarter du revers des Lakers 133-130 à domicile devant Oklahoma City. C’est un shoot réussi en se retournant qui a soudainement fait s’arrêter le temps, le match, le souffle de quelque 20’000 fans -parmi lesquels des célébrités comme Jay-Z, LL Cool J, John McEnroe, Magic Johnson et des fortunés ayant payé jusqu’à 24’000 dollars le siège-, dans une Crypto.com Arena en fusion.

Tutoyant toujours l’excellence à 38 ans, « King » James, homme de nombreux autres records, 4 fois sacré champion, a réussi cet exploit au long cours pour sa 20e saison, en inscrivant les 36 points requis.

Aussi, une pause s’imposait pour célébrer cet exploit de James, envahi par les larmes au moment où sa famille et ses proches sont venus partager l’instant d’émotion, immortalisé par les caméras et les téléphones portables.

Il n’a pas manqué de remercier« les fidèles des Lakers, uniques en votre genre« . Sans oublier Kareem Abdul-Jabbar, venu pour l’occasion transmettre le flambeau. « Etre en présence d’une telle légende signifie beaucoup pour moi. C’est une grande leçon d’humilité, faites une ovation au capitaine, s’il vous plaît!« .

Une marque dure à battre

James avait convenu la semaine passée avoir conscience de s’arroger « l’un des plus grands records dans le sport en général, l’un de ceux dont on pense qu’il ne sera jamais battu« . Les faits lui donnent raison, car ce trône n’a changé qu’une fois de propriétaire depuis 1966, lorsque Abdul-Jabbar dépassa Wilt Chamberlain, désormais 7e sur la liste des meilleurs marqueurs de l’histoire.

Texte by RTS.ch agences/tai

Le youtubeur américain Mr.Beast permet à 1000 personnes de retrouver la vue

Le créateur de contenu américain s’est servi de sa notoriété et de ses moyens colossaux pour réaliser une vidéo particulièrement émouvante.

Avec ses 130 millions d’abonnés, Mr.Beast ne cesse de mettre en place des concepts toujours plus impressionnants pour divertir sa communauté. Cette fois-ci, il s’est lancé le défi de permettre à 1000 personnes aveugles de retrouver la vue, en finançant les opérations nécessaires.

Des réactions extrêmement positives sur les réseaux

Les personnes prises en charge dans cette vidéo ont pu retrouver la vue grâce à une opération bien spécifique. Il s’agit de personnes dont le cristallin est devenu opaque, un handicap que le chirurgien soigne en aspirant la matière présente sur cette partie de l’œil et en le remplaçant par un cristallin artificiel.

En plus de cette opération déjà lourde financièrement, Mr.Beast a également offert à certains patients dans le besoin des grosses sommes d’argent pour financer leurs études ou venir en aide à leur famille. Il va même jusqu’à offrir une Tesla à un jeune participant à l’expérience.

La force de cette vidéo, c »est de voir un millier de personnes avec la vue corrigée, qui peuvent enfin voir le visage de leurs proches et entamer une vie plus simple. Pour certains, ce handicap était un énorme poids dans leur vie, qui les avait empêchés de poursuivre leur travail, ou de vivre pleinement.

Sortie il y a deux jours, la vidéo compte déjà 44 millions de vues et a suscité des réactions extrêmement positives sur les réseaux sociaux :

Avec un peu d’espoir, plus de créateurs de contenu avec autant d’impact prendront exemple et participeront à ce genre d’initiative.

Texte by radiofrance.fr 

Noël Le Graët: enquête ouverte pour harcèlement moral

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football.

Une enquête pour harcèlement moral et harcèlement sexuel a été ouverte lundi, à la suite du signalement pour «outrage sexiste» visant le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ce signalement a été effectué après le témoignage de Sonia Souid, agente de plusieurs internationales françaises, recueilli par les auditeurs de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), selon le quotidien Le Monde.

Sonia Souid a publiquement dénoncé la semaine dernière, auprès du quotidien L’Equipe et sur RMC, le comportement jugé sexiste de celui qui préside la FFF depuis 2011. «Il m’a dit en tête à tête, dans son appartement, très clairement, que si je voulais qu’il m’aide, il fallait passer à la casserole», a-t-elle affirmé.

Evoquant ses rapports professionnels passés avec le patron du football français, elle explique avoir eu le sentiment «qu’à chaque fois, la seule chose qui l’intéresse, et je m’excuse de parler vulgairement, ce sont mes deux seins et mon cul». Le 11 janvier, Noël Le Graët a été «mis en retrait» de la présidence de la fédération par le comité exécutif.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine.»

Noël Graët, président de la FFF
 

Sollicité samedi, le ministère des Sports avait précisé que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait été informée du signalement, conformément à la procédure, et qu’elle n’avait pas vocation à s’exprimer davantage sur le sujet.

«Je viens de prendre connaissance avec étonnement d’un article du Monde faisant état de fuites sur le rapport provisoire en cours de préparation (de l’IGESR)», a réagi samedi de son côté Noël Le Graët, dans une déclaration transmise à l’AFP, après la révélation du signalement dans le quotidien.

«A ce stade, je ne connais ni les faits qui me sont reprochés ni les personnes qui en sont à l’origine, a-t-il déclaré. Plus généralement je m’étonne que des informations puissent être divulguées alors même que le rapport provisoire ne m’a pas encore été transmis et que je n’ai pas été en mesure de faire valoir mes observations sur celui-ci.»

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Texte by Le matin.ch/AFP

Edward Norton découvre qu’il descend de Pocahontas

L’acteur de «Fight Club» et de «Glass Onion» s’est vu révéler dans une émission que la princesse indienne était son arrière-grand-mère à la 12e génération.

L’émission «Find Your Roots» (trouvez vos racines) sur PBS fouille l’arbre généalogique des stars, L’animateur et historien Henry Louis Gates Jr a dévoilé mardi 3 janvier à Edward Norton que celui-ci était un descendant direct de la princesse indienne Pocahontas. Elle est en fait sa 12e arrière-grand-mère.

 

L’acteur de «Fight Club» ou récemment de «Glass Onion» savait qu’une telle rumeur existait dans sa famille, explique CNN, mais l’historien lui a déclaré qu’il y avait des traces écrites de ce lignage. Il est donc le descendant direct de Pocahontas et de son mari le colon John Rolfe dont le mariage eut lieu en 1614 en Virginie. Le couple eut un fils, Thomas Rolfe, en 1615, mais Pocahontas mourut en revenant de Londres, en 1617, à 22 ans, sans doute d’une pneumonie ou de tuberculose.

«Cela vous fait simplement réaliser à quel point vous êtes un petit… morceau de toute l’histoire humaine», a fait remarquer Norton après la révélation.

L’acteur a moins apprécié de savoir que sont troisième arrière-grand-père possédait des esclaves, dont des enfants. «C’est inconfortable de savoir cela et il y a de quoi être mal à l’aise. Un enfant esclave âgé de 8 ans: vous avez envie de mourir en lisant cela».

Cousin de Julia Roberts

Invitée la même soirée, Julia Roberts a découvert elle aussi qu’elle avait un ancêtre esclavagiste. Et qu’elle partageait une lignée ADN avec Edward Norton. «Cela signifie que vous avez hérité de cet ADN partagé d’un ancêtre lointain, quelque part au cœur de cet arbre généalogique» a expliqué l’historien.

Texte by Le matin.ch

Le nouveau souverain britannique prend le nom de Charles III

Le nouveau souverain britannique, connu jusqu’ici sous le nom de Prince Charles, prend le nom de Charles III. Le prince de 73 ans est devenu automatiquement roi à la mort de sa mère la reine Elizabeth II en vertu de la règle qui veut que « le roi ne meurt jamais ».

Son accession au trône après 70 ans de patience, un record dans l’histoire de la monarchie britannique, a été immédiate à la mort de la reine, en vertu d’une ancienne maxime latine « Rex nunquam moritur » (le roi ne meurt jamais).

Charles a déclaré dans un communiqué publié sur Twitter que la mort de sa mère était « un grand moment de chagrin ». « La mort de ma mère tant aimée, sa majesté la reine, est un grand moment de chagrin pour moi et ma famille », était-il écrit dans le communiqué

Couronnement dans quelques semaines

Son couronnement devrait intervenir au mieux dans quelques semaines. Elizabeth II avait été couronnée en juin 1953, seize mois après avoir été proclamée reine.

Son épouse Camilla devient reine consort, un souhait exprimé par la reine en février dernier. Le sujet restait sensible chez les Britanniques. Après son mariage avec le prince Charles en 2005, Camilla avait choisi de ne pas prendre le titre de princesse de Galles, trop associé à la princesse Diana.

Né le 14 novembre 1948, le fils aîné Charles était devenu l’héritier de la couronne à trois ans et trois mois, en février 1952, lorsque la princesse Elizabeth, 25 ans, était devenue reine à la mort de son père George VI.

Depuis ses premiers engagements officiels dans les années 1970, le rôle du Prince de Galles a été de « soutenir sa majesté la reine, en tant que point focal de la fierté nationale ».

Il a donc accueilli en son nom les dignitaires au Royaume-Uni, participé aux dîners d’Etat, voyagé dans une centaine de pays, remis des milliers de décorations, couru les inaugurations, honoré des héros, écrit ou enregistré d’innombrables messages d’encouragement ou de félicitations.

Il remplaçait de plus en plus sa mère à la santé déclinante. En mai, Charles avait prononcé à sa place pour la première fois le discours du trône au Parlement, l’une de ses fonctions constitutionnelles les plus importantes.

Dandy écolo

Les Britanniques connaissent surtout de lui le naufrage de son mariage avec la princesse Diana, qui lui a fait un tort considérable dans les années 1990, et son remariage avec Camilla.

Homme de passions, Charles a occupé au mieux cette très longue attente, défenseur avant l’heure de l’environnement, amateur de médecines douces, passionné d’urbanisme durable et jardinier inspiré qui parle à ses arbres. Depuis 2007, il publie son « empreinte écologique » (total 3133 tonnes de CO2 en 2020 contre 5070 en 2019).

Il est au total président ou bienfaiteur de plus de 420 organisations caritatives, dont la principale, le Prince’s Trust, a aidé depuis sa création en 1976 plus d’un million de jeunes en difficulté.

Mais ce vieil aristocrate dandy qui aime les costumes croisés est nettement moins populaire que sa mère, entièrement dévouée à son rôle pendant 70 ans, et d’une neutralité absolue.

Text by rts.ch afp/cab

Déluge au Pakistan : le réchauffement climatique a déclenché une réaction en chaine

Alors qu’un tiers du Pakistan se retrouve sous l’eau, de nombreux scientifiques affirment que ces inondations ont été dévastatrices pour plusieurs raisons, qui auraient démarré dès le mois d’avril.

Ce sont les pires inondations que le Pakistan ait jamais connu. Déjà des dizaines de millions de personnes évacuées, sans aucune ressource, plus de 1.200 morts, alors qu’un tiers du pays est sous l’eau. Un bilan qui devrait s’alourdir dans les prochains jours, car pour l’instant tout le pays est débordé et, l’étendue des dégâts reste difficile à évaluer. Mais qu’est-ce qui a causé de telles inondations ? Selon des chercheurs, c’est un mélange d’événements climatiques qui ont entrainé une réaction en chaine, avec bien sûr en premier lieu le réchauffement climatique.

Une sécheresse hors du commun dès les mois d’avril et mai

Dès le mois d’avril en effet, la température au Pakistan a dépassé de beaucoup les normales de saison se situant autour des 30-35 °C, et a dépassé durant plusieurs jours les 40 °C dans de nombreux endroits. Pire encore, dans la ville de Jacobabad, le mercure a grimpé jusqu’à 51 °C, du jamais vu dans l’hémisphère Nord jusqu’à cette année ! « Ce n’étaient pas des vagues de chaleur normales, c’étaient les pires au monde. Nous avions l’endroit le plus chaud sur Terre au Pakistan », explique Malik Amin Aslam dans un communiqué de Nature, ancien ministre du changement climatique, basé à Islamabad.

 

Et ces vagues de chaleur extrêmes ne présagent rien de bon. L’air plus chaud, moins dense que l’air froid, peut en conséquence retenir plus d’humidité. De l’eau stockée qui peut d’autant plus se relâcher dans l’atmosphère une fois la saison des pluies commencée. Ainsi, des niveaux de pluie supérieurs à la normale étaient déjà prévus. De plus, la sécheresse de l’air entraine, bien sûr, une sécheresse des sols. Ces derniers deviennent alors plus compacts, absorbent beaucoup moins d’eau que lors d’une météo normale. Ainsi, l’eau qui arrive sur ces sols aura tendance à ruisseler au lieu de s’infiltrer profondément dans la terre.

Mais encore d’autres conséquences de la sécheresse se sont fait sentir. Les glaciers de haute montagne dans le nord du pays ont fondu, bien plus que d’ordinaire en raison des vagues de chaleur. De l’eau s’écoulait donc déjà des montagnes jusque dans l’Indus, le plus grand fleuve du pays qui le traverse du nord au sud, lorsque les crues sont arrivées. Or, ce fleuve alimente les villes, et les installations agricoles à travers tout le Pakistan. Et selon Zia Hashmi, ingénieur des ressources en eau au Global Change Impact Studies Centre, des débits élevés d’eau boueuse dans la rivière Hunza, qui alimente l’Indus, ont été constatés en juillet. Une observation qui suggère une fonte rapide et plus intense que d’habitude, et la possibilité que certains lacs glaciaires aient rompu leurs barrages.

Des inondations telles qu’un nouveau lac a été créé !

Mais ce n’est pas tout ! Ces crues correspondent aussi avec l’arrivée d’une zone de dépression intense dans la mer d’Arabie au sud du pays, provoquant de fortes pluies au Pakistan dès juin. « Nous avons rarement des systèmes de dépression à grande échelle qui arrivent là-bas », explique Athar Hussain, climatologue à l’Université d’Islamabad. Tous ces événements combinés à une mousson précoce qui a démarré fin juin ont contribué à produire deux fois plus de précipitations que la moyenne durant la saison des pluies. Cinq fois, dans les provinces du sud. À tel point qu’un nouveau lac a été créé, bien que les pluies soient maintenant terminées !

Ce lac se retirera une fois que le temps s’assèchera, mais pourrait bien rester de quelques jours à quelques semaines. Tout comme l’eau qui s’écoule dans tout le pays et qui a déjà détruit 240 ponts, 5.000 kilomètres de routes et des millions de maisons. Pour ce pays, le pire n’est pas passé. Particulièrement représentatifs des effets du réchauffement climatique, de tels événements pourraient devenir la norme au Pakistan d’ici quelques années.

Texte by futura-sciences.com

Benjamin Mendy, « un prédateur » selon le procureur

Le procès de Benjamin Mendy a repris ce lundi, en fin de matinée, au tribunal de Chester, avec le discours introductif du procureur, qui a présenté le champion du monde 2018 comme un « prédateur ».

Avant une pause à l’heure du déjeuner, près de deux heures plus tard, il a déroulé la moitié de son argumentaire, dans ce dossier très médiatique ; une trentaine de journalistes étaient d’ailleurs présents ce lundi matin, sur les bancs en bois spartiates de la Crown Court. « Ce dossier d’accusation est simple et il n’a pas grand-chose à voir avec le football, a lancé le procureur en préliminaire. Il s’agit plutôt d’un nouveau chapitre d’une très vieille histoire : des hommes qui violent et agressent sexuellement des femmes, parce qu’ils se croient puissants et parce qu’ils pensent pouvoir se tirer d’affaire. »

Sous le regard des deux accusés, assis dans le « dock » et à qui le dossier d’accusation a été également distribué, le procureur Cray poursuit alors son discours, en entrant dans le vif du sujet. Et en évoquant Louis Saha Matturie, d’abord. Le coaccusé (sans rapport avec l’ex-attaquant Louis Saha) est visé par douze chefs d’infractions sexuelles, dont huit viols. Ce lundi, il a été présenté comme un « fixeur » par l’accusation, un « assistant » et un « ami » de Mendy, qui aurait été chargé de « trouver des jeunes femmes et de créer des situations où elles pouvaient être violées et agressées sexuellement », a précisé le procureur.

Un « manoir » dans lequel on pouvait se sentir « vulnérable »

Accusé de huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle, Benjamin Mendy a été présenté, tout comme son comparse présumé, comme un « prédateur » par le procureur Cray. Les faits dont est soupçonné le défenseur de Manchester City – suspendu depuis près d’un an par son club – se seraient déroulés à son vaste domicile de Prestbury, dans le Cheshire, entre le 25 octobre 2018 et le 23 août 2021, soit trois jours avant son arrestation. Le natif de Longjumeau (Essonne), qui a passé 134 jours en détention provisoire, bénéficie d’une liberté conditionnelle depuis le 7 janvier.

Le domicile champêtre de Mendy, c’est un « manoir », a poursuivi le procureur, dans lequel on pouvait se sentir « vulnérable, effrayé, isolé ». Une « vulnérabilité accentuée par d’autres faits importants dont vous entendrez parler », a-t-il dit au jury. Tels que la conduite « des plaignantes dans des pièces qu’elles croient verrouillées »« le fait que certaines femmes étaient ivres et que les accusés voulaient qu’elles le soient » et les « différences d’âge et de richesse entre les accusés et les plaignantes ».

« De nos jours, plus personne ne peut douter que :  »Non, ça veut dire non » »

Le procureur Timothy Cray

L’apparente sérénité montrée par Benjamin Mendy, depuis le début du procès, le 10 août, n’est alors plus de mise. Visage fermé, bouche raide, le champion du monde 2018 écoute le procureur poursuivre son adresse au jury : « Voici deux importantes questions que vous allez devoir considérer. Que s’est-il passé dans la maison de Mendy les jours en question ? Qu’y avait-il dans cette maison qui rendait ces femmes vulnérables ? » Une vidéo des différentes pièces du « manoir » du latéral a également été diffusée, sur deux écrans, pendant l’audience. Le joueur et son « assistant » Matturie, qui ont plaidé non coupable de chacune des charges qui pèsent à leur encontre, soutiennent que les plaignantes étaient consentantes, a rappelé le procureur.

« De nos jours, plus personne ne peut douter que :  »Non, ça veut dire non » », a-t-il également lancé, comme un écho aux bouleversements sociétaux engendrés par le mouvement #MeToo. Ce droit fondamental de dire  »non » au sexe doit bénéficier à tout le monde. Et on ne perd pas ce droit parce qu’on est allés dans un bar, qu’on s’est habillés pour sortir en boîte ou qu’on s’est rendus chez un footballeur. » C’est évidemment sur ce thème central – le consentement, ou pas, des victimes présumées – que les jurés devront se prononcer puis aboutir à un verdict à l’issue de ce procès, qui doit durer quinze semaines.