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En France, le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics clos dès «la semaine prochaine»
Le premier ministre français Jean Castex a indiqué jeudi que la mesure devait entrer en vigueur dès le 1er août
Le décret rendant obligatoire en France le port du masques dans les lieux clos recevant du public entrera «en vigueur la semaine prochaine», a annoncé le Premier français Jean Castex au Sénat.
«Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions le 1er août», a rappelé le Premier ministre. «J’ai compris que cette échéance apparaissait tardive (…) le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine», a-t-il indiqué lors de sa déclaration de politique générale devant les sénateurs.
«Une mesure de prévention et de protection efficace»
«Le port du masque constitue avec le respect des gestes barrière une mesure de prévention et de protection efficace», a-t-il souligné.
L’annonce le 14 juillet par Emmanuel Macron de l’obligation de porter un masque dans les «lieux publics clos» à partir du 1er août avait réjoui ceux qui plaidaient pour cette mesure, mais ils réclamaient son application sans délai et y compris sur les lieux de travail.
Jean Castex a précisé que «dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées».
By APF LE TEMPS
«Le premier qui attrape le virus à la soirée est payé»
De jeunes Américains ont participé à des «corona-parties». Le but du jeu? Convier des personnes infectées à une fête, attraper le virus et rafler la mise.
Les États-Unis n’en finissent pas avec la première vague de l’épidémie de coronavirus, et le nombre de cas progresse à vitesse grand V dans certains États. Des confinements courts, trop peu de restrictions, des régions touchées les unes après les autres, les raisons invoquées sont nombreuses.
Raisons auxquelles il s’agirait d’ajouter l’inconscience et la bêtise. Des jeunes de l’Alabama ont passé un cap en la matière en décidant d’organiser des «Covid-19 parties». Le concept est très simple: «Inviter le maximum de personnes infectées par le coronavirus. Le premier qui l’attrape également est payé!» Pour toucher la prime, «l’heureux élu» doit aller faire valider sa contamination chez le médecin. Il reçoit ensuite l’argent des billets d’entrée de la fameuse soirée.
«Ils peuvent ramener le coronavirus à la maison»
Difficile d’imaginer les motivations de ces personnes adeptes de ce jeu dangereux. Informées de l’existence de ce type de soirées, les autorités de la ville de Tuscaloosa n’y ont d’abord pas cru: «Nous avons pensé à une rumeur avant d’effectuer des recherches. Mais les cabinets médicaux et l’État de l’Alabama ont reçu les mêmes informations que nous», a expliqué à CNN Sonya McKinstry, du Conseil municipal de la ville.
Plus grave encore, ce phénomène ne serait pas isolé. Plusieurs «fêtes privées» du même genre auraient eu lieu dans des villes de cet État du sud des États-Unis. «Je suis furieuse qu’un virus aussi sérieux et mortel soit considéré de la sorte. Ce n’est pas seulement irresponsable, ils peuvent ramener le coronavirus à la maison et contaminer leurs parents ou leurs grands-parents», poursuit l’élue.
La ville a donc décidé de siffler la fin de la récréation, et les contrôles de police vont se multiplier. Depuis le début de la crise sanitaire, l’Alabama a enregistré plus de 39’000 contaminations au coronavirus et presque un millier de décès.
de Thomas Holzer/L’essentiel
DÉCONFINEMENT Sur le dancefloor, la colère !
Il y a dix jours, les discothèques suisses ont pu rouvrir leurs portes capitonnées. Mais les conditions, en particulier l’horaire réduit de 18h à minuit, ont fait grincer des dents. Certains clubs font front, estimant ces mesures inadéquates, voire absurdes.
Samedi soir, 18h30. Alors que certains entament tout juste l’apéro, au D! Club, les boules à facettes miroitent déjà. Derrière les platines, un DJ masqué enchaîne les tubes de hip-hop mais la piste, elle, est encore vide. Ce week-end, comme de nombreuses autres boîtes de nuit romandes, le D! rouvrait pour la première fois ses portes, selon les horaires restreints exigés par le Conseil fédéral – de 18h à minuit.
Après que l’agent d’accueil et de sécurité a pris leur température (grâce à un thermomètre sans contact), et vérifié qu’ils avaient téléchargé l’application de traçabilité requise par l’établissement, les premiers fêtards font leur entrée au compte-goutte. Trois étudiantes étrangères venues pour fêter un anniversaire s’emparent timidement du dancefloor, bientôt rejointes par un groupe d’amis, bien décidés à bénéficier de l’entrée gratuite jusqu’à 19h – et à profiter de la soirée. «Peu importe s’il y a peu de monde, je suis venue pour danser, ça m’avait manqué, lance une jeune femme entre deux morceaux. Je me réjouis surtout de ce retour à la normale.»
Plan alternatif
«La normale», ce n’est pourtant pas exactement le terme qu’emploieraient les professionnels du monde de la nuit. Depuis que la Confédération a autorisé la réouverture des discothèques le 27 mai dernier, ils sont nombreux à pester contre des conditions de reprise jugées inadmissibles, voire dangereuses.
Lire aussi notre éditorial: Déconfinement: un assouplissement sous condition
La distance de 2 m entre chaque danseur, d’abord, a fait l’objet de vives critiques – comment l’âme du clubbing pourrait-elle y survivre? – avant de se voir assouplie. PromoterSuisse, la faîtière des promoteurs d’événements musicaux, a pris l’initiative d’établir un plan de protection alternatif (ni approuvé, ni rejeté par l’OFSP), et adopté la plupart des établissements. A défaut de maintenir la distanciation sociale (les boissons pouvant aussi être consommées debout), celui-ci exige la collecte des données des 300 noceurs à l’entrée – ils seront ainsi avertis si un cas de Covid-19 se déclarait dans les 14 jours, et potentiellement soumis à une quarantaine. Une partie des clubs, refusant ce traçage, font front. Sans oublier la question la plus controversée: la fermeture à minuit. Peut-on vraiment motiver les oiseaux de nuit à avancer leurs sorties?
Reporter le problème
«Impossible que ça fonctionne quand il fera beau et chaud», lâche Thierry Namer, directeur du Folklor. Si le club, situé sur la place de la Riponne, a fait le plein lors de sa réouverture le 6 juin, c’est qu’il a pu compter sur les inconditionnels de musique électronique, sa spécialité, mais aussi sur la météo maussade, estime-t-il. «Avec les beaux jours, les gens préféreront logiquement aller faire du sport ou retrouver leurs amis en terrasse à ces heures-là. On devient donc malgré nous une concurrence aux bars et cafés.»
Une concurrence pas toujours souhaitée. A Genève, le Baroque Restaurant, par exemple, a repris partiellement du service mais pas la discothèque affiliée, place de la Fusterie: le nouvel horaire exigerait un changement de concept, souligne le directeur général du groupe, Julien Torrado. «Modifier notre carte en proposant des mets, mais aussi modifier les prix, car les boissons sont traditionnellement plus chères dans un club.»
Réserves, frustrations, incompréhension aussi. Comme celle de Thierry Wegmüller, membre du comité des Rencontres La Belle Nuit, qui œuvre pour l’amélioration de la qualité de la vie nocturne à Lausanne. Celui qui dirige aussi le D! Club et l’ABC en est persuadé: la fermeture à minuit ne fait que reporter le problème. «Dans les faits, les clubbeurs sortent frustrés et continuent de faire la fête sur la voie publique ou dans des fêtes privées, là où il n’y a aucun cadre sanitaire. S’ensuivent des plaintes pour tapage nocturne, comme à Genève le week-end d’ouverture, note-t-il. Et quand on voit que les casinos ont rouvert jusqu’à 3h du matin, les milliers de personnes qui défilent dans la rue, ces mesures ont quelque chose d’irrationnel.»
«Manque de confiance»
Thierry Wegmüller, comme d’autres gérants de discothèque, regrette un manque d’écoute, voire de considération du monde de la nuit. «On a tendance à rejeter sur lui tous les maux, mais il ne faut pas sous-estimer notre rôle social. Il y a un réel besoin de sortir dans la population et sans les festivals, cet été, je pense qu’il ira crescendo.»
Certains dénoncent tout bonnement une méconnaissance du milieu. «Pourquoi cette limite à minuit? Ils ont peut-être l’impression qu’on fait des orgies à partir de 1h du matin», raille Zabou Elisabeth Jaquet, coprésidente du Grand Conseil de la Nuit, association pour la culture nocturne à Genève. «On ne comprend pas ce manque de confiance, au vu des efforts de prévention que nos membres mettent en place tout au long de l’année.» L’intégralité de ses membres, une vingtaine de bars et de clubs, dont l’Audio, l’Usine ou le Chat Noir, ont décidé de rester fermés.
Autre grief: le délai de dix jours entre l’annonce du Conseil fédéral et la réouverture effective des clubs. «C’est donner bien peu de crédit à l’organisation de nos événements. Une bonne programmation se prépare sur plusieurs mois», poursuit Zabou Elisabeth Jaquet. Les concerts de musique live, en particulier, sont devenus complexes à organiser au vu des tournées annulées. «Pour nos membres, cela n’avait tout simplement pas de sens d’ouvrir maintenant», résume-t-elle.
Pression financière
Pour d’autres, malgré les conditions acrobatiques, relancer la machine est une question de survie. Une manière d’éponger tant bien que mal les charges fixes qui continuent de tomber. D’autant que selon les cantons, les boîtes de nuit ne bénéficient d’aucune subvention. «A Fribourg, parce qu’ils sont formés en SA ou Sàrl, les clubs ne sont pas considérés comme faisant partie du monde culturel. Pourtant, nous avons une programmation, des DJ, des spectacles d’humour», relève Stéphane Jaton, directeur du Crapule Club. Une demande de soutien financier, de concert avec d’autres établissements fribourgeois, est pour l’instant restée sans réponse.
Leurs espoirs se portent désormais sur les annonces du 24 juin, qui pourraient inclure un potentiel assouplissement des mesures. Pour Stéphane Jaton cependant, pas question d’attendre jusque-là pour revoir sa formule: le Crapule Club proposera un bar à cocktails dans la verdure d’un parc, tout l’été.
Source: Le Temps Virginie Nussbaum
Des anticorps de lama pourraient aider à vaincre le coronavirus
Le plasma d’un jeune lama belge contient de petits anticorps particuliers. Ces derniers sont capables de neutraliser l’infection des coronavirus, responsables du Sras, du Mers mais aussi du Covid-19.
Winter est un lama de quatre ans qui broute paisiblement l’herbe des prés à proximité de la ville de Gand en Belgique. Le jeune camélidé pourrait aussi jouer un rôle clé dans la recherche des traitements contre le Covid-19.
En effet, Winter a été immunisé avec une perfusion contenant les protéines de surface (protéine S) de deux coronavirus : le Mers-CoV et le Sars-CoV-1. Les scientifiques ont identifié dans le plasma du lama des petits anticorps neutralisants qui se sont montrés efficaces contre deux particules virales pseudotypées (un lentivirus modifié pour exprimer les protéines de surface des coronavirus) imitant des deux souches de coronavirus contre lesquelles Winter a été immunisé, ainsi que le Sars-CoV-2.
Les résultats de cette étude vont paraître dans la revue Cell. Une version préliminaire, mais relu par les pairs, est déjà disponible.
Des petits anticorps neutralisants
Ces anticorps particuliers sont une sous-classe d’IgG spécifiques des camélidés appelés VHH. Ils ne possèdent qu’une chaîne lourde alors que les IgG conventionnels possèdent une chaîne légère et une chaîne lourde. Les VHH n’ont donc qu’un domaine variable, situé sur la chaîne lourde.
Une analyse cristallographique a permis de déterminer sur quelle partie du virus reconstitué les VHH issus du plasma de Winter se fixent : le domaine de liaison au récepteur (RBD) de la protéine S. Plusieurs ont démontré leur action neutralisante contre le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV sur des cultures cellulaires in vitro. L’un d’entre eux, VHH-72, est capable de neutraliser l’infection de la pseudo-particule virale imitant le Sars-CoV-1 mais aussi celle imitant le Sars-CoV-2.
Plus petits que les IgG conventionnelles, les VHH sont stables et pourraient être administrés via un spray à inhaler, notamment pour soigner les infections respiratoires. Les scientifiques espèrent que la capacité neutralisante des VHH de lama font d’eux des candidats sérieux pour soigner le Covid-19.
La légèreté avec laquelle ce «cinglé» de Bolsonaro traite le Covid-19 au Brésil exaspère tout le monde
Le président, qualifié d’«ennemi de la santé du peuple», a ouvert une vraie crise institutionnelle à Brasilia avec son discours de rupture, irresponsable et répété, contre le législateur et les gouverneurs des Etats
Elle n’y va pas par quatre chemins, cette tribune libre de la journaliste, écrivaine et documentariste brésilienne Eliane Brum, que l’hebdomadaire français Politis a traduite! «Pour contrôler la pandémie, il faut faire barrière à Bolsonaro.» «Déni, bains de foule, mépris envers son propre gouvernement, fanfaronnade», face à la pandémie, cet «anti-homme d’Etat dépasse toutes les bornes». On a affaire à «un cinglé».
C’est un fait: l’opposition du président Jair Bolsonaro, 65 ans, au confinement «de masse» de la population face à la propagation du coronavirus a été accueillie au Brésil par un concert de casseroles et de critiques de personnalités politiques – jusque parmi ses alliés – et des milieux sanitaires. Tous crient à son «irresponsabilité», indique l’Agence France-Presse (AFP), même s’il se glorifie tous les jours de son action sur Twitter et sur Facebook.
Mardi soir, dans une allocution télévisée solennelle, il a défié toutes les recommandations de l’OMS, fustigeant la politique de «la terre brûlée» de certains Etats et de municipalités préconisant à la population de rester chez elle, qui mettent «en danger la première économie d’Amérique latine». Il a aussi exhorté les autorités locales à «abandonner l’interdiction des transports et la fermeture des commerces».
C’est de nouveau une manière de minimiser la crise du coronavirus, aux yeux de Courrier international. Avec un vocabulaire agressif contre les médias, notamment, dont il fustige l’«hystérie», après les avoir récemment traités de «pourris». Un «media trick», dit le Guardian, que ce Covid-19! Alors qu’il avait finalement décidé de collaborer avec les gouverneurs des Etats et accepté de leur verser des aides fédérales pour les aider à affronter la crise sanitaire et, à terme, à la crise économique provoquée par le coronavirus, le président a brusquement fait marche arrière, «radicalisé son discours».
«S’il n’en reste qu’un», ce sera celui-ci: Jair Bolsonaro. «Le président d’extrême droite […] est en résistance contre le monde entier, mais en particulier les Chinois, les médias, la gauche et les écologistes. Pour lui, ce sont eux qui propagent ces rumeurs sur le coronavirus, qui transmettent une panique inutile à la population, et qui risquent de mettre à mal son plan de relance économique… Bolsonaro est en train de dépasser son maître Trump dans le déni», dit Franceinfo:
Coronavirus: Déconfinement coordonné et en trois étapes
VIRUS: Berne a présenté un calendrier d’assouplissement des mesures jeudi. La première phase de ce plan débutera le 27 avril.
Le Conseil fédéral veut sortir de la crise du Covid-19 en trois étapes. Coiffeurs, physiothérapeutes, jardineries et médecins seront autorisés à rouvrir dès le 27 avril. Les mesures sur les rassemblements sont maintenues jusqu’au 8 juin.
«Les mesures ont porté leurs fruits et permis de ralentir la propagation de l’épidémie ce qui permet une détente graduelle», s’est réjouie jeudi devant la presse à Berne la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. «La transition commence. Mais elle sera lente et progressive afin de ne pas réduire à néant les résultats atteints jusqu’ici», a renchéri le ministre de la santé Alain Berset.
La santé de la population suisse est la priorité absolue du Conseil fédéral. Pour l’heure, les règles en vigueur pour lutter contre le coronavirus restent de mise, a martelé le ministre de la santé. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont toujours interdits. Les personnes vulnérables doivent continuer de rester à la maison. Et le télétravail est recommandé.
Les mesures de protection seront assouplies dès la fin avril. Prévues en trois étapes, dès le 27 avril, le 11 mai et le 8 juin, elles pourront être ajustées en fonction de l’évolution de l’épidémie, selon Alain Berset. «Il s’agit de trouver l’équilibre entre la sortie de la crise économique et le risque de retomber dans la crise sanitaire», a déclaré le chef de l’Economie Guy Parmelin.
Coiffeurs et médecins en premier
Les coiffeurs, les physiothérapeutes, les jardineries, les crèches et les autres prestataires de services seront les premiers autorisés à retourner au travail. Les hôpitaux et les cabinets médicaux pourront à nouveau pratiquer toutes les interventions et proposer toutes leurs prestations, y compris celles qui ne sont pas urgentes.
Ces activités n’impliquent que peu de contacts directs et n’occasionnent pas de flux importants de personnes, a expliqué M.Berset. Par ailleurs, il est facile de mettre en place des plans de protection. Les cantons devront contrôler leur mise en oeuvre.
A partir du 27 avril, les magasins d’alimentation qui proposent d’autres marchandises pourront rouvrir toute leur surface de vente. De l’avis du Fribourgeois, le port du masque pourrait s’imposer pour accompagner la réouverture progressive.
Par ailleurs, les personnes extérieures à la famille proche d’un défunt pourront à nouveau assister aux funérailles.
Ecoles dès le 11 mai
A partir du 11 mai, le Conseil fédéral prévoit de rouvrir les écoles obligatoires. Les enfants les plus jeunes n’attrappent pas la maladie et sont de mauvais vecteurs, a rappelé M. Berset. Les autres magasins (sport et autres) et les marchés pourront reprendre leurs activités.
Dans une troisième phase, prévue à partir du 8 juin, ce sont les écoles professionnelles et du secondaire II ainsi que les hautes écoles qui devraient rouvrir leurs portes. Les déplacements sont plus importants pour ces étudiants, a justifié M. Berset.
A la même date, les établissements de divertissement et de loisirs tels que musées, bibliothèques, jardins botaniques et zoos devraient rouvrir. L’interdiction de rassemblement sera également assouplie. Le gouvernement doit se prononcer sur les détails de cette étape le 27 mai prochain.
Restos et bars dans le flou
Beaucoup d’autres points restent en suspens. Le gouvernement ne mentionne aucune date pour la réouverture des restaurants et bars. La gastronomie peut élaborer des plans pour une ouverture progressive, a relevé Mme Sommaruga.
Impossible aussi de donner une échéance pour les grandes manifestations. «Les attentres sont très fortes pour cet été», a reconnu M. Berset, mais le Conseil fédéral a préalablement besoin d’une vision globale.
Le passage d’une étape à l’autre n’aura lieu que s’il n’y a pas d’augmentation significative des cas de Covid-19.
Reprendre le suivi des transmissions
Dès que le nombre de nouvelles infections se situera autour de 100 par jour, les cantons recommenceront à tracer systématiquement les chaînes de transmission. Pour ce faire, il est prévu de renforcer les dépistages, d’élaborer une stratégie de suivi des contacts et de développer une application qui permettra de savoir si quelqu’un a été en contact avec une personne infectée.
Enfin, en raison de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral a autorisé le canton du Tessin à prolonger jusqu’au 26 avril les restrictions dans certaines branches de l’économie.
Les mesures du Conseil fédéral contre la propagation du coronavirus et pour la protection des personnes particulièrement vulnérables font effet. La Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) considère comme viable l’assouplissement par étapes présenté jeudi par le Conseil fédéral.
Afin que les établissements médicaux ne soient pas submergés, la sortie ne pourra en effet se réaliser qu’à pas bien mesurés, a indiqué la CDS dans un communiqué. Cette protection passe avant tout, même si l’assouplissement doit aussi prendre en compte les effets économiques et sociaux.
La CDS estime qu’il est important de séparer chaque étape par un intervalle d’une bonne quinzaine de jours. C’est le seul moyen de constater les effets d’un assouplissement sur le nombre de nouvelles infections. Il est tout aussi primordial de continuer de respecter les mesures d’hygiène et les règles de distance.
source: ats / Lematin.ch
TOP 17 des choses qu’on peut enfin faire durant le confinement
lepetitjournal.com vous a concocté une liste de tout ce qu’on veut faire et qu’on ne fait jamais par manque de temps, motivation, ou par une maladie qui nous touche tous : « la flemme-ingite ». En confinement en France ou à l’étranger, c’est le moment parfait pour changer ses mauvaises habitudes.
Que celui qui ne s’est jamais dit « ça, je le ferai dès que j’aurai du temps » ou « allez, demain je m’y mets ! » et qui au moment venu, se prélasse devant Netflix en oubliant ce qu’il s’était promis de faire. Le confinement est là pour vous aider à ne pas échapper à ces activités et nous sommes là pour le rappeler.
Puisqu’on va tous être confiné.e chez soi, autant que votre intérieur soit resplendissant
Nettoyer votre logement
Le gros meuble dans l’entrée qui n’a pas été déplacé depuis tellement longtemps que vous avez peur de vous endormir en comptant les moutons derrière, oui, celui là même et tous les autres, vont pouvoir faire partie du plus grand ménage que vous ayez fait dans votre « home sweet home ». On est quand même mieux dans une maison qui respire le propre !
Ranger votre cave/grenier/cabanon de jardin
Les choses s’y accumulent dans un chaos que vous seul.e pouvez comprendre. Ne parlons même pas des fois où vous avez été en rogne pour retrouver la cage du chat dans ce désordre sans nom. Prenez votre courage à deux mains ou à quatre si vous êtes confiné.e à plusieurs et faites de ce débarras un endroit propre et ordonné. Cela va booster votre moral et faire passer la journée, sans même vous en rendre compte.
Trier vos vêtements
Vos placards feraient tourner de l’oeil Marie Kondo et vous peinez tous les jours à savoir où sont vos affaires et quelles sont celles que vous pouvez mettre ? C’est parti, videz vos placards, triez et re-rangez façon « L’art du rangement ». Choisir votre tenue de la journée (re)deviendra un vrai plaisir, même si c’est juste pour enfiler une panoplie cozy pour votre télétravail.
Enfin le temps de s’occuper du désordre numérique
Trier ses photos
Ces 384 gigas de photos auxquelles vous n’avez toujours pas pu renoncer, dorment dans vos trois derniers téléphones et méritent d’être libérées. Quoi de mieux pour se remonter le moral que de « scroller » dans ses souvenirs et de choisir ces pépites pour décorer vos murs ou créer des albums photos ? De nombreuses applications existent pour envoyer imprimer vos photos depuis votre téléphone comme Lalalab, Cheerz, Photobox ou encore Mon AlbumPhoto.
S’occuper de ses mails
Vous avez déjà remarqué le nombre incroyable d’e-mails que vous avez accumulés depuis toutes ces années et votre boîte est presque pleine ? En une heure seulement et quelques clics, vous pourrez alléger tout ça.
Faire une sauvegarde de son ordinateur/téléphone
Le coronavirus a atteint toute la planète et vous pouvez vous en protéger grâce à des gestes barrières simples. Mais vous savez que si un virus atteint votre ordinateur, vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Il est temps de se préparer et d’enfin faire une sauvegarde de votre appareil.
Un esprit sain dans un corps sain
Les fourneaux, un nouveau plaisir
Soyez créatif.ve ! On sait qu’en ces temps difficiles, faire ses courses et avoir des réserves peut être compliqué. Il faut parfois se replier sur les boites de conserves ou les aliments qui semblent avoir toujours hanté dans vos placards. Alors pourquoi ne pas consulter vos livres de recette ou internet pour dénicher des recettes inédites pour les mettre en valeur ? Top Chef vous tend les bras ! Le confinement ne veut pas dire mal bouffe ou grignotage. Apprenez à partager la cuisine et appréciez les saveurs. Qui sait, cela deviendra peut-être une nouvelle habitude, qui, à votre plus grande surprise, ne prend pas tant de temps que cela.
Remettez vous au sport
Pour ceux qui se sont toujours dits : demain je vais à la gym ! Vous pouvez enfin faire du sport à votre rythme, sans la pression du regard de Monsieur Muscles qui soulève 50kg avec son petit doigt. Trouvez un programme à faire à la maison et suivez une petite routine pour vous y mettre sans pression. 15 jours (pour l’instant) sans courir derrière le métro n’était de toute façon pas le « must » pour se mettre en forme.
Commencer la méditation et/ou yoga
Pourquoi ne pas profiter de ce moment de confinement pour vous recentrer ? La méditation ou le yoga sont des activités parfaites pour échapper à la panique ambiante. Ce n’est pas le manque de cours sur Youtube qui pourra vous en empêcher. Vous n’avez pas de tapis yoga ? Votre tapis du salon ou deux serviettes au sol feront l’affaire. Souvenez-vous des adolescents thaïlandais coincés dans une grotte qui ont pratiqué pendant deux semaines la méditation de pleine conscience ? C’est votre tour ! Plusieurs études scientifiques ont démontré que cette pratique avait des effets positifs pour traiter plusieurs pathologies comme la dépression et l’anxiété.
Créativité quand tu nous tiens !
Maintenant que vous avez rangé votre cave, vous devez sûrement avoir des trésors à customiser.
Les tutoriels de Pinterest, Youtube et autres réseaux sociaux seront vos meilleurs alliés.
Des activités créatives avec et/ou pour ses enfants
Tous ces tutoriels sur les réseaux sociaux, de décoration à la réparation en passant par la construction vous ont toujours donné envie. Votre enfant ne demande aussi que votre attention. C’est donc le moment de faire ce théâtre de marionnettes ou ce fort rêvé depuis des mois (pourquoi pas un trône en papier toilette façon Game of Thrones ?).
De nouveaux jeux pour vos animaux de compagnie
Le confinement se répercute aussi sur Garfield qui n’est plus roi de la maison durant votre 9h-18h au travail. Et puis essayez d’expliquer à Médor ce qu’est un télétravail et vous finirez en session gratouilles. Vous pouvez donc créer de nouveaux jeux avec des bouteilles en plastique ou des boites d’oeufs en y mettant des croquettes dedans par exemple. Construisez aussi à l’aide de cartons, une nouvelle niche ou arbre à chat.
Tenir un journal/carnet de note
Vous vous êtes toujours dit que s’organiser grâce à un carnet vintage et bien décoré, était quand même plus sympa. Rien de mieux que de créer un Bullet Journal et y gribouiller ses humeurs au lieu de se défouler sur votre compagnon, lui aussi au bord de la crise de nerf durant ce confinement. Selon une étude de l’American Psychological Association, ceux qui prennent cinq minutes chaque soir pour écrire la liste des choses qu’ils ont à faire, s’endorment plus rapidement et d’un meilleur sommeil. Les plus ambitieux pourront même commencer l’écriture de ce roman qui vous trotte dans la tête depuis toutes ces années. Alors à vos plus beaux stylos !
La culture chez vous
Remettez-vous à lire
Votre bibliothèque est remplie de bouquins que vous avez achetés en vous disant « je vais le lire dans le train/avion/covoiturage/bus/salle d’attente/… ». Profitez de votre moment détente pour enfin commencer et surtout finir ces livres dont la couverture vous a interpellé.e sans pour autant vous décidez à en tourner les pages.
Visiter des musées/galeries
Les activités culturelles passent souvent à la trappe dans le quotidien. Pourtant, avec les nouvelles technologies nous pouvons désormais visiter ces endroits depuis notre canapé grâce à la technologiie. Vous pouvez entrer virtuellement dans des musées comme le muséum d’histoire naturelle de Washington, la fondation Mapfre installée au musée d’Orsay à Paris ou encore la Galerie Nationale de Londres.
Utilisez vos produits de beauté
Vous avez des crèmes qui datent de 2003, et des produits « cocooning » qui n’ont jamais été ouverts. Votre nouvel objectif : les vider. Utilisez ce savon écologique, bon pour la peau, pour les cheveux, pour les ongles que votre belle-mère vous a offert il y a trois ans, ainsi que ce gommage dont vous avez oublié l’existence.
Faites-vous beau
Votre barbe ou vos cheveux méritent une nouvelle coupe ? Improvisez-vous coiffeur pour vous-même ou votre famille. Vous aurez au moins 15 jours pour que ça repousse en cas de raté !
Mais surtout détendez vous !
Faites vous couler un bon bain chaud. Ajoutez-y un petit verre de vin. Sortez ces bougies que vous ne voulez allumer que pour les grandes occasions. Écoutez de la musique et détentez-vous. Le monde continuera sa course folle mais vous pourrez au moins le mettre en pause quelques minutes. Quant au reste du temps, n’oubliez pas de consulter notre site pour toutes les informations essentielles.
Coronavirus: Après le confinement, les Chinois courent divorcer.
De nombreux couples n’ont pas résisté à la quarantaine: depuis la fin du confinement, toute la Chine enregistre une forte hausse de demandes de divorces.
Épicentre de la crise sanitaire qui s’est étendue au monde entier, la Chine voit enfin le bout du tunnel. Mais la longue quarantaine imposée aux habitants laissera des traces: il semble en effet que de très nombreux couples n’aient pas résisté à la vie en promiscuité. Selon le «Global Times» repris par le média Sup China, le nombre de demandes de divorces a explosé dans tout le pays depuis la fin du confinement.
«En raison de l’épidémie, de nombreux couples ont été enfermés chez eux pendant plus d’un mois, ce qui a réveillé des conflits sous-jacents», confirme un officiel de la province de Shaanxi. Rouverts le 1er mars, certains bureaux d’enregistrement des mariages et des divorces n’ont jamais vu autant de demandes affluer, écrit ulyces.co. Et les Chinois désirant mettre un terme à leur union devront s’armer de patience: les listes d’attente s’allongent dans certaines régions, et il faudra ronger son frein plusieurs semaines avant que son dossier ne soit traité.
Les jeunes se précipitent un peu
Certains, sûrement un peu déboussolés par ce qu’ils viennent de vivre, ne savent plus où ils en sont: «Nous avons reçu des gens qui voulaient divorcer et qui l’ont très vite regretté. Certains jeunes couples ont même décidé de se remarier alors même que leur certificat de divorce était encore en cours d’impression», raconte un autre officiel de l’administration chinoise.
Cette nouvelle n’a pas surpris les internautes chinois, qui pensent que beaucoup de couples n’ont pas résisté à la série d’épreuves imposées par la crise sanitaire. «Lorsque les gens passent le jour et la nuit ensemble, il est difficile de dissimuler ou d’oublier les problèmes du mariage», a notamment commenté un utilisateur du réseau social Weibo. Parmi les facteurs de tension, les internautes évoquent l’interruption brutale d’une routine bien huilée, le stress économique, l’anxiété voire la dépression. D’autres pensent qu’un déséquilibre dans les tâches ménagères a pu faire des dégâts.
Ce phénomène sera-t-il également observé en Europe? La réponse d’ici quelques semaines.
Les actions de solidarité se multiplient en Romandie
Coronavirus Partout dans les cantons, les Suisses mettent en place des systèmes pour aider les voisins, les personnes âgées ou les parents.
Les actions de solidarité se multiplient en Suisse romande entre voisins et sur les réseaux sociaux. De l’aide est proposée notamment aux personnes âgées et aux parents. Certains se proposent pour prêter une chambre à du personnel soignant frontalier.
A Genève, les annonces d’habitants proposant leur aide à leurs voisins âgés se multiplient dans les immeubles. Une page Facebook dédiée à l’entraide dans le canton et la région a été créée à la fin de la semaine passée. Mardi en début d’après-midi, elle comptait plus de 7700 membres, qui indiquent ce qu’ils peuvent faire et où, de Thonon-les-Bains (F) à l’ouest lausannois en passant par Genève.
Les membres proposent surtout de faire des courses ou d’aller à la pharmacie, moins souvent de garder des enfants, sortir un chien ou conduire quelqu’un, voire de prêter une chambre à du personnel soignant frontalier afin d’éviter les trajets, ont pu constater les bureaux régionaux de Keystone-ATS.
Affichettes dans le canton de Vaud
Dans le canton de Vaud, des affichettes proposant d’inscrire son nom pour aider concrètement une personne âgée fleurissent aussi. Si des initiatives individuelles existent, c’est surtout l’organisation Pro Senectute qui a lancé le concept: «Plus fort ensemble».
«L’idée est que des gens se rendent solidaires et disponibles dans un immeuble pour aider un senior», explique Tristan Gratier, président de Pro Senectute Vaud. Les 600 bénévoles vaudois de l’association ont ainsi collé quelques milliers de ces affichettes, notamment dans les villages ou quartiers solidaires du canton.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses initiatives de partage essaiment, notamment pour les familles et la garde ou l’occupation des enfants.
Cyclistes mobilisés
Dans le canton de Neuchâtel, plusieurs groupes de soutien sont nés sur Facebook. Le groupe Solidarité neuchâteloise, le plus important, compte plus de 3000 membres. Créée à l’origine pour soutenir les parents et les enfants, la page reçoit beaucoup de propositions pour des transports ou des achats de nourriture.
Une forte mobilisation s’organise aussi pour les indépendants: une pétition pour sauver les entreprises neuchâteloises a déjà recueilli plus de 1500 signatures en ligne en moins de deux jours.
Dans le chef-lieu neuchâtelois, le Black Office, qui aide en temps normal des particuliers à réparer ou à entretenir leur bicyclette, propose de son côté de livrer dès mercredi gratuitement à vélo des livres d’une librairie de la place et les articles d’une coopérative de producteurs régionaux.
Gestes pour les loyers
A Martigny (VS), le mécène Léonard Gianadda a choisi de faire un geste d?une hauteur globale de 80’000 francs en faveur des résidents de ses 430 appartements. Ceux-ci se verront offrir une réduction sur leur loyer d?avril variant entre 100 et 250 francs, selon la grandeur du logement.
A St-Maurice (VS), les sœurs de Saint-Augustin ont adressé un courrier aux locataires de leur régie immobilière, avec un billet de 100 francs à l?intérieur, afin de réduire leur prochain loyer. Sur Facebook, le groupe «Monthey, Notre ville» offre un listing de personnes prêtes à aider les personnes confinées.
Basketteur fribourgeois reconverti
Dans le canton de Fribourg, des jeunes proposent leurs services pour garder des enfants, au sein de leur famille ou au-delà, à prix modique ou gratuitement. Ainsi, une étudiante signale avoir un agenda complet jusqu’à fin avril, selon La Gruyère. Le trihebdomadaire mentionne encore l’initiative du basketteur gruérien du Fribourg Olympic Boris Mbala. Ce dernier s’est aussi mis à disposition pour du baby-sitting.
Dans le Jura, Delémont propose un portail d’informations et d’entraide entre prestataires de services et personnes vulnérables ou astreintes à rester à domicile. La page internet recense les commerçants qui offrent des livraisons à domicile, les personnes proposant des gardes d’enfants ou les maraîchers privés de marchés mais disposant de légumes.
A Moutier (BE), le Conseil municipal a mis sur pied deux services d’aide à la population: un service de livraison des achats et un service d’aide à la garde d’enfants. Les Prévôtois qui peuvent rendre ce genre de services communautaires peuvent s’inscrire.
Par ailleurs, une opération de soutien envers le personnel soignant a démarré dimanche soir en Suisse romande. A 21h00, certains habitants se mettent à applaudir aux fenêtres et à leurs balcons. Originaire d’Italie, l’action dénommée «minute applause», doit se répéter chaque soir et risque de prendre de l’ampleur au fil des jours et des semaines.
source: ats 24 Heures